ABIDJAN - Le "maréchal" Eugène Djué, chef d'une des milices favorables au président ivoirien Laurent Gbagbo, a jugé mercredi "irréaliste et précipitée" l'opération lancée lundi en vue de leur démantèlement, mettant en garde contre une "bombe à retardement".
"Les tournées de sensibilisation et de profilage, c'est du faux", a affirmé
à l'AFP M. Djué, chef du Front national de libération totale (FNLT),
revendiquant près de 50.000 personnes, en particulier dans le sud du pays.
"Il ne faut pas faire croire aux jeunes qu'à l'issue de cette opération,
ils seront tous casés (via des programmes de réinsertion, ndlr) ou satisfaits
avant les élections. Ce n'est pas possible", a-t-il poursuivi, assurant que
les chefs miliciens n'ont pas été associés à la phase de sensibilisation
lancée lundi.
Une prime de 500.000 FCFA (762 euros) doit être versée à chaque milicien
démobilisé qui a pris les armes pour défendre le président Gbagbo après le
coup d'Etat manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) fin 2002, selon
l'accord de paix signé en décembre 2008 entre le président Gbagbo et le
Premier ministre Guillaume Soro, chef des FN.
"L'Etat de Côte d'Ivoire, dans la situation actuelle, n'est pas en mesure"
d'appliquer cette disposition "irréaliste, trop onéreuse" et "précipitée", a
jugé M. Djué.
"Cela constitue une bombe à retardement parce que quand les enfants se
rendront compte qu'on les a trompés, ils auront une réaction qui ne sera pas
bonne", a averti le chef de milice.
Le dernier accord de paix prévoit de lancer le désarmement, le stockage des
armes et la démobilisation des milices "concomitamment avec la démobilisation
des ex-combattants" rebelles.
Les deux opérations "devront être achevées au plus tard deux mois avant la
date fixée pour l'élection présidentielle", précise le texte.
Sans cesse repoussée depuis 2005, une élection présidentielle est attendue
en 2009, mais sa date reste inconnue.
"C'est un gouvernement issu d'un scrutin libre et transparent qui peut
gérer la situation (des miliciens), et non l'Etat qui se +cherche+
actuellement", a ajouté le "maréchal" Djué.
"Les tournées de sensibilisation et de profilage, c'est du faux", a affirmé
à l'AFP M. Djué, chef du Front national de libération totale (FNLT),
revendiquant près de 50.000 personnes, en particulier dans le sud du pays.
"Il ne faut pas faire croire aux jeunes qu'à l'issue de cette opération,
ils seront tous casés (via des programmes de réinsertion, ndlr) ou satisfaits
avant les élections. Ce n'est pas possible", a-t-il poursuivi, assurant que
les chefs miliciens n'ont pas été associés à la phase de sensibilisation
lancée lundi.
Une prime de 500.000 FCFA (762 euros) doit être versée à chaque milicien
démobilisé qui a pris les armes pour défendre le président Gbagbo après le
coup d'Etat manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) fin 2002, selon
l'accord de paix signé en décembre 2008 entre le président Gbagbo et le
Premier ministre Guillaume Soro, chef des FN.
"L'Etat de Côte d'Ivoire, dans la situation actuelle, n'est pas en mesure"
d'appliquer cette disposition "irréaliste, trop onéreuse" et "précipitée", a
jugé M. Djué.
"Cela constitue une bombe à retardement parce que quand les enfants se
rendront compte qu'on les a trompés, ils auront une réaction qui ne sera pas
bonne", a averti le chef de milice.
Le dernier accord de paix prévoit de lancer le désarmement, le stockage des
armes et la démobilisation des milices "concomitamment avec la démobilisation
des ex-combattants" rebelles.
Les deux opérations "devront être achevées au plus tard deux mois avant la
date fixée pour l'élection présidentielle", précise le texte.
Sans cesse repoussée depuis 2005, une élection présidentielle est attendue
en 2009, mais sa date reste inconnue.
"C'est un gouvernement issu d'un scrutin libre et transparent qui peut
gérer la situation (des miliciens), et non l'Etat qui se +cherche+
actuellement", a ajouté le "maréchal" Djué.