A quelque17 jours du début de la première édition du Championnat d’Afrique des nations
(CHAN 2009), les Eléphants locaux continuent leur préparation sous la direction technique de Kouadio Georges. Hier, après la séance d’entraînement qui s’est déroulée au stade d’Unilever, à Vridi, le patron du banc s’est prêté aux questions de Notre Voie.
Notre Voie : Coach, pouvez- vous faire le point de la préparation entamée depuis le 12 janvier en vue du CHAN ?
Kouadio Georges : Depuis le 12 janvier 2009, nous travaillons en non stop pour préparer la première édition du CHAN qui aura lieu en Côte d’Ivoire. Les 12, 13 et 14 janvier, nous avons commencé par un jeu d’ensemble pour avoir une idée du niveau des joueurs. Au 20 janvier, nous avons entrepris la préparation athlétique réelle.
N.V. : Quelles sont les leçons tirées du premier atelier ?
K.G : Nous pensons que nous sommes déjà à 70% sur le plan physique, ce qui n’est pas mauvais. On a procédé à une évaluation sur le terrain et cela a permis à l’équipe de battre l’Athlétique d’Adjamé sur la marque de 5 à 0 et les Etalons du Burkina Faso par 3 à 0. On peut donc affirmer que le résultat est globalement satisfaisant.
Actuellement, nous nous attelons à peaufiner cet aspect athlétique tout en mettant l’accent sur le collectif, la finition.
N.V. : On vous a tout à l’heure beaucoup entendu crier. Est- ce à dire qu’il y a encore beaucoup de déchets dans le geste final face au but ?
K.G. : Même des équipes comme le FC Barcelone, Liverpool, Chelsea ou Manchester United ont des déchets dans le jeu. Nous cherchons donc toujours à tendre vers la perfection. Avec les éléments que nous avons, nous essayons inlassablement à corriger des attitudes tactiques et des fautes techniques à la fois. Ce n’est pas chose aisée. Mais nous allons amener les joueurs à être globalement moins mauvais pour qu’ils attaquent le CHAN avec une certaine sérénité.
N.V. : Beaucoup de joueurs sur qui vous comptiez pour ce CHAN 2009 s’en vont à l’étranger. Ce qui oblige l’encadrement technique à revoir chaque fois les choses. Embêtant, n’est- ce pas ?
K.G. : Malheureusement, c’est vrai. Je n’ai pas d’équipe- type. Et cela est une vraie plaie. Il y a toujours des joueurs sur qui je pouvais compter qui nous faussent compagnie. Il y en a qui sont partis plus tôt que prévu ou qui nous ont lâché en pleine préparation. L’équipe est toujours en train d’être refaite…
N.V. : Cela n’est pas de bon augure ou cela vous donne tout simplement un surcroît de travail ?
K.G : C’est vrai que cette situation ne nous donne pas des certitudes, mais nous disons qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
N.V. : Le coach Kouadio Georges est un homme de défi qui a presque toujours travaillé et gagné dans la difficulté. Est- il encore prêt à triompher dans la difficulté à l’occasion de ce CHAN 2009 ?
K.G. : Avec la foi que j’ai en mon travail, la foi que j’ai en mon Dieu Jésus de Nazareth qui m’apporte toujours son soutien, je pourrai relever le défi. Parce que les jeunes gens vont se transcender le moment venu.
K.G. : Avez- vous une idée des adversaires des Eléphants ?
N.V. : Je voudrais féliciter le président de la Fédération ivoirienne de football Jacques Anouma qui m’a permis de superviser la Zambie et la Tanzanie lors du tournoi de la CECAFA, en Ouganda. Cette visite a été très enrichissante en ce qu’elle a permis de préparer mon groupe en fonction de ce que j’ai vu là bas et des réalités locales.
Propos recueillis par Roger Okou Vabé rogerokou@yahoo.fr
(CHAN 2009), les Eléphants locaux continuent leur préparation sous la direction technique de Kouadio Georges. Hier, après la séance d’entraînement qui s’est déroulée au stade d’Unilever, à Vridi, le patron du banc s’est prêté aux questions de Notre Voie.
Notre Voie : Coach, pouvez- vous faire le point de la préparation entamée depuis le 12 janvier en vue du CHAN ?
Kouadio Georges : Depuis le 12 janvier 2009, nous travaillons en non stop pour préparer la première édition du CHAN qui aura lieu en Côte d’Ivoire. Les 12, 13 et 14 janvier, nous avons commencé par un jeu d’ensemble pour avoir une idée du niveau des joueurs. Au 20 janvier, nous avons entrepris la préparation athlétique réelle.
N.V. : Quelles sont les leçons tirées du premier atelier ?
K.G : Nous pensons que nous sommes déjà à 70% sur le plan physique, ce qui n’est pas mauvais. On a procédé à une évaluation sur le terrain et cela a permis à l’équipe de battre l’Athlétique d’Adjamé sur la marque de 5 à 0 et les Etalons du Burkina Faso par 3 à 0. On peut donc affirmer que le résultat est globalement satisfaisant.
Actuellement, nous nous attelons à peaufiner cet aspect athlétique tout en mettant l’accent sur le collectif, la finition.
N.V. : On vous a tout à l’heure beaucoup entendu crier. Est- ce à dire qu’il y a encore beaucoup de déchets dans le geste final face au but ?
K.G. : Même des équipes comme le FC Barcelone, Liverpool, Chelsea ou Manchester United ont des déchets dans le jeu. Nous cherchons donc toujours à tendre vers la perfection. Avec les éléments que nous avons, nous essayons inlassablement à corriger des attitudes tactiques et des fautes techniques à la fois. Ce n’est pas chose aisée. Mais nous allons amener les joueurs à être globalement moins mauvais pour qu’ils attaquent le CHAN avec une certaine sérénité.
N.V. : Beaucoup de joueurs sur qui vous comptiez pour ce CHAN 2009 s’en vont à l’étranger. Ce qui oblige l’encadrement technique à revoir chaque fois les choses. Embêtant, n’est- ce pas ?
K.G. : Malheureusement, c’est vrai. Je n’ai pas d’équipe- type. Et cela est une vraie plaie. Il y a toujours des joueurs sur qui je pouvais compter qui nous faussent compagnie. Il y en a qui sont partis plus tôt que prévu ou qui nous ont lâché en pleine préparation. L’équipe est toujours en train d’être refaite…
N.V. : Cela n’est pas de bon augure ou cela vous donne tout simplement un surcroît de travail ?
K.G : C’est vrai que cette situation ne nous donne pas des certitudes, mais nous disons qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
N.V. : Le coach Kouadio Georges est un homme de défi qui a presque toujours travaillé et gagné dans la difficulté. Est- il encore prêt à triompher dans la difficulté à l’occasion de ce CHAN 2009 ?
K.G. : Avec la foi que j’ai en mon travail, la foi que j’ai en mon Dieu Jésus de Nazareth qui m’apporte toujours son soutien, je pourrai relever le défi. Parce que les jeunes gens vont se transcender le moment venu.
K.G. : Avez- vous une idée des adversaires des Eléphants ?
N.V. : Je voudrais féliciter le président de la Fédération ivoirienne de football Jacques Anouma qui m’a permis de superviser la Zambie et la Tanzanie lors du tournoi de la CECAFA, en Ouganda. Cette visite a été très enrichissante en ce qu’elle a permis de préparer mon groupe en fonction de ce que j’ai vu là bas et des réalités locales.
Propos recueillis par Roger Okou Vabé rogerokou@yahoo.fr
