L’Africa sports d’Abidjan n’est pas du tout prêt à lâcher du lest. Malgré deux rencontres avec les dirigeants de la Fédération ivoirienne de football, le club dirigé par Kuyo Téa Narcisse continue d’exiger que l’on lui remette la somme de six millions de francs CFA représentant la prime du champion de la saison 2007/2008. Une somme que la FIF a déjà remise à Gbonké Tia Martin, ancien entraîneur de l’Africa, à qui le club devrait de l’argent depuis l’époque Doré Lassina.
“Si la FIF ne nous donne pas notre argent, nous ne jouerons pas la coupe Houphouet-Boigny parce que nous ne pouvons pas continuer à jouer pour les autres. Pour le championnat, nous aviserons”, menace Alexis Vagba, vice-président de l’Africa.
De fait, les responsables de l’Africa se demandent pourquoi la FIF s’arroge le droit de garder par devers elle une prime revenant à l’Africa pour payer des créances que des tierces personnes détiendraient sur l’Africa.“Si la FIF peut se permettre d’agir ainsi, cela veut dire que l’Africa n’aura plus un sou puisque les précédentes équipes dirigeantes ont laissé des dettes de plus de 400 millions”, s’inquiète Alexis Vagba. “Dans ces conditions, nous ne voyons pas pourquoi nous devons jouer”, fait-il observer.
La colère de l’Africa est d’autant plus grande que la FIF n’en est pas à son premier coup. Selon M. Vagba, déjà l’année dernière, la FIF avait indûment retenu 11 millions de francs du club pour payer des secrétaires que Doré Lassina avait recrutées. Le club vert et rouge avait certes protesté mais avait mis balle à terre sur instruction de son président Kuyo Téa Narcisse. L’affaire des six millions constitue donc la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Et c’est au total 17 millions de francs que l’Africa réclame aujourd’hui à la FIF.
Les dirigeants du club vert et rouge ne sont pas loin de croire que la FIF s’associe à des manœuvres de déstabilisation. Ils en veulent pour preuve encore la légèreté avec laquelle l’instance fédérale a traité un recours formulé par l’Africa contre deux joueurs du Sporting club de Gagnoa. Un recours qui aurait permis à leur équipe d’être championne avant la dernière journée. C’est curieusement le 3 février 2009, soit cinq mois après, que les dirigeants de l’Africa apprennent que la décision avait été rendue en leur faveur. Pourquoi autant de temps pour une décision qui aurait dû être connue dans les deux semaines suivant le recours ? Les dirigeants de l’Africa sont convaincus que la FIF ne leur aurait jamais donné raison si l’issue finale du championnat dépendait du résultat de ce litige. Et visiblement, ils n’ont pas tout à fait tort.
Augustin Kouyo
“Si la FIF ne nous donne pas notre argent, nous ne jouerons pas la coupe Houphouet-Boigny parce que nous ne pouvons pas continuer à jouer pour les autres. Pour le championnat, nous aviserons”, menace Alexis Vagba, vice-président de l’Africa.
De fait, les responsables de l’Africa se demandent pourquoi la FIF s’arroge le droit de garder par devers elle une prime revenant à l’Africa pour payer des créances que des tierces personnes détiendraient sur l’Africa.“Si la FIF peut se permettre d’agir ainsi, cela veut dire que l’Africa n’aura plus un sou puisque les précédentes équipes dirigeantes ont laissé des dettes de plus de 400 millions”, s’inquiète Alexis Vagba. “Dans ces conditions, nous ne voyons pas pourquoi nous devons jouer”, fait-il observer.
La colère de l’Africa est d’autant plus grande que la FIF n’en est pas à son premier coup. Selon M. Vagba, déjà l’année dernière, la FIF avait indûment retenu 11 millions de francs du club pour payer des secrétaires que Doré Lassina avait recrutées. Le club vert et rouge avait certes protesté mais avait mis balle à terre sur instruction de son président Kuyo Téa Narcisse. L’affaire des six millions constitue donc la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Et c’est au total 17 millions de francs que l’Africa réclame aujourd’hui à la FIF.
Les dirigeants du club vert et rouge ne sont pas loin de croire que la FIF s’associe à des manœuvres de déstabilisation. Ils en veulent pour preuve encore la légèreté avec laquelle l’instance fédérale a traité un recours formulé par l’Africa contre deux joueurs du Sporting club de Gagnoa. Un recours qui aurait permis à leur équipe d’être championne avant la dernière journée. C’est curieusement le 3 février 2009, soit cinq mois après, que les dirigeants de l’Africa apprennent que la décision avait été rendue en leur faveur. Pourquoi autant de temps pour une décision qui aurait dû être connue dans les deux semaines suivant le recours ? Les dirigeants de l’Africa sont convaincus que la FIF ne leur aurait jamais donné raison si l’issue finale du championnat dépendait du résultat de ce litige. Et visiblement, ils n’ont pas tout à fait tort.
Augustin Kouyo