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Politique Publié le vendredi 6 février 2009 | Fraternité Matin

In memoriam : Le soutien de la Côte d’Ivoire au peuple togolais

Le Premier ministre a pris part aux cérémonies commémoratives des 4 ans du décès de l’ancien président togolais. Le Président du Togo, Faure Gnassingbé, a reçu mercredi à Pya, le Premier ministre ivoirien, et Secrétaire général des Forces nouvelles, Guillaume Kigbafori Soro. M. Soro qui a regagné, hier, Abidjan, n’a fait aucune déclaration à la sortie de son entretien, a indiqué le site officiel de la présidence togolaise. Bien que rien n’ait filtré de l’échange entre Faure Gnassimgbé et son hôte, cette source togolaise pense qu’il a été certainement question de faire le point du processus de paix ivoirien. Le Premier ministre s’est rendu dans ce pays voisin et ami en vue de prendre part aux cérémonies marquant le 4e anniversaire de la mort du Président Gnassingbé Eyadema, avait indiqué mercredi, un communiqué de presse signé par son conseiller spécial chargé de la communication et des médias, Alain Lobognon. Gnassingbé Eyadema, appelé affectueusement le «vieux», est décédé le 5 février 2005.
Une veillée de prières et des chants s’est déroulée mercredi soir au Temple oecuménique de Pya, son village natal, en mémoire du disparu, indique la même source.
Selon le programme communiqué par le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, outre ces cérémonies religieuses qui ont eu lieu mercredi à partir de 20h, jeudi, à 9h, une messe d’action de grâce a été célébrée au Palais des congrès de Kara. Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, l’ensemble de la famille et des officiels ont pris part aux cérémonies.
Né le 26 décembre 1935 à Pya dans une modeste famille paysanne protestante de l’ethnie Kabyé, le général Eyadéma, décédé le 5 février 2005, a dirigé le Togo sans discontinuer de 1967 à 2005. Soit 38 ans de règne. Au début de la crise militaro-politique, en 2002, l’ancien Président avait accueilli les protagonistes ivoiriens, à Lomé, pour deux mois de négociations de paix.
La mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou est actuellement au stade de l’identification de la population et du recensement électoral avec un effectif de 4 millions de personnes enrôlées à ce jour. A cela, s’ajoutent les autres actions inscrites dans le cadre des programmes de sortie de crise notamment, le renforcement du Centre de commandement intégré avec l’affectation de 2.000 agents de la police nationale et autant pour la gendarmerie nationale (Fds) comme le feront également les Forces armées des Forces nouvelles, le redéploiement de l’administration judiciaire, douanière et financière avec l’unicité des caisses de l’Etat, le désarmement des ex-combattants, le démantèlement et la démobilisation des milices. Mais aussi la restauration de l’autorité de l’Etat qui sera marquée par la passation des charges entre les commandants de zone et les préfets. Des sujets d’ailleurs au centre des nombreuses séances de travail que Guillaume Soro a eues du 25 janvier au 4 février, à Bouaké, fief de l’ex-rébellion et qu’il poursuivra la semaine prochaine. Moment qu’il mettra à profit pour se faire enrôler à Ferkessédougou, sa région d’origine, dans le nord du pays.



Paulin N. Zobo
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