“Je ne me reconnais pas dans cette affaire. Je crois que c’est moi qui ai installé les comités de surveillance dans la région d’Abengourou pour lutter contre la fuite de nos produits vers les pays voisins. J’ai parcouru toute la région de l’Indénié avec mes propres moyens, pour surveiller notre frontière. Aucune structure de la filière café cacao ne nous a donné de l’argent. Ce sont 13 millions qui sont sortis de mes poches pour faire fonctionner ce comité… » Tels sont les propos de Boa Bonzou intervenant dans le quotient l’Intelligent d’Abidjan au cours d’une conférence de presse le 2 février 2009, paru le 3 du même mois. A cette déclaration, la réponse du président de la Coalition du comité de surveillance pour la fuite du cacao dans le moyen Comoé, M. Adou Edoukou Léon ne s’est pas fait attendre. En effet, le mardi 3 février au cours d’un point de presse au siège de l’AIP, M. Edoukou Léon affirme avec des preuves à l’appui (document sur une convention relative à la mise à disposition de subvention par le FDPC au profit du Collectif des producteurs de café cacao du département d’Abengourou) que Boa Bonzou a reçu 85 millions à la suite d’une convention signée avec le Fpdcc. Selon M. Adou Edoukou, la première convention date du 10 décembre 2004 d’un montant de 38.623.000. Fcfa (Trente huit millions six cent vingt trois Fcfa) et la deuxième convention signée le 13 janvier 2005 accompagnée de deux chèques de Versus Bank. Le premier chèque numéro 0109051 est de 30 millions perçu par Boa Bonzou et le deuxième chèque du numero 0109052 est de 30 millions également. (Voir les chèques et la photocopie de la pièce du mis en cause Boa Bonzou joint au chèque). Notons qu’avant ces chèques, une convention a été signée entre le FDPCC et le collectif des producteurs de café cacao pour lutter contre la fuite du cacao. A la page 2 de la convention relative à disposition de subvention par le Fdpcc au projet du collectif des producteurs de café cacao du département. Il est écrit : « Le collectif des producteurs de café cacao du département d’Abengourou s’est approché du FDPCC afin de solliciter une subvention non remboursable d’un montant de soixante millions (60.000millions). » A son article 2, il est mentionné « Par la présente convention, le Fdpcc accorde au collectif des producteurs de café cacao du département d’Abengourou qui accepte une subvention de 60 millions suivant les conditions, charge et modalité après. » Par la suite, dans l’article 3, l’on nous explique la destination de la subvention : « La subvention, non remboursable ainsi accordée par le FDPCC est destinée à permettre une meilleure organisation du collectif dans sa mission de faire barrage à la fuite du cacao vers les pays limitrophes » Chose que réfute Boa Bonzou dans sa conférence de presse du 2février paru le 3février 2009 dans l’Intelligent d’Abidjan je cite « Aucune structure de la filière café cacao ne nous a donné de l’argent. Ce sont 1 3 millions qui sont sortis de ma poche pour faire fonctionner le comité. » a déclaré Boa Bonzou. Notons qu’à ce décaissement cité plus haut, des décharges de divers montants ont été signés par Boa Bonzou (voir document annexe de la convention relative à la mise à disposition de subvention par le FDPCC, au profit du colectif des producteurs de café cacao du département d’Abengourou en date du 10 décembre 2004) qui, selon Edoukou Adou, sont également à l’actif de la somme qui aurait été détournée.
Le point des décharges est de 24.623.000 fcfa ajouté au 60 milions décaissés par chèque, fait un total de 84 000 623 Fcfa donc environ 85 millions. Face à ces preuves, Edoukou explique qu’ils ont essayé d’approcher Boa Bonzou pour avoir le point de la situation mais ce dernier a refusé de les recevoir. La coalition du comité qu’il dirige et les huit comités de lutte contre la fuite de cacao, ont décidé de porter plainte, le 16 juillet 2006. Après donc la plainte, selon Edoukou, il a été délivré un soit transmit du procureur de la République près du tribunal d’Abengourou. Poursuivant, il précise que ce soit transmit devait conduire à l’interpellation du mis en cause Boa Bonzou et son déferrement au parquet. Mais, à leur grande surprise, selon Edoukou, Boa n’a pas été déféré et le comité et la coalition ont été mis en déroute par la justice. Pire, il paraîtrait que : « Boa Bonzou ait payé pour un non lieu à la justice à hauteur de 8millions de Fcfa » a précisé M. Edoukou Léon. Face à cette situation, il indique que le débat à la Justice sera relancé au niveau d’Abidjan. Il a ajoute par ailleurs : « Puisse que le procureur Kimou a déjà lancé les enquêtes dans la filière café cacao, s’il paie le procureur Kimou, nous dirons que Boa Bonzou peut diriger la filière café cacao en Côte d’Ivoire. Même Amouzou n’a pas pu payer le procureur de la République » a déclaré Adou Edoukou Léon. Quant à Maurice Sawadogo, vice - président de l’Association Régionale pour la promotion des producteurs de café cacao do Moyen Comoé (ARPC-MC) ex-ami de Boa Bonzou, il a déclaré : « Boa Bonzou s’agite pour rien, un individu ne peut pas détourner 58 millions de FCFA et être en liberté »
Moyé Blassoni Kédjébô
Le point des décharges est de 24.623.000 fcfa ajouté au 60 milions décaissés par chèque, fait un total de 84 000 623 Fcfa donc environ 85 millions. Face à ces preuves, Edoukou explique qu’ils ont essayé d’approcher Boa Bonzou pour avoir le point de la situation mais ce dernier a refusé de les recevoir. La coalition du comité qu’il dirige et les huit comités de lutte contre la fuite de cacao, ont décidé de porter plainte, le 16 juillet 2006. Après donc la plainte, selon Edoukou, il a été délivré un soit transmit du procureur de la République près du tribunal d’Abengourou. Poursuivant, il précise que ce soit transmit devait conduire à l’interpellation du mis en cause Boa Bonzou et son déferrement au parquet. Mais, à leur grande surprise, selon Edoukou, Boa n’a pas été déféré et le comité et la coalition ont été mis en déroute par la justice. Pire, il paraîtrait que : « Boa Bonzou ait payé pour un non lieu à la justice à hauteur de 8millions de Fcfa » a précisé M. Edoukou Léon. Face à cette situation, il indique que le débat à la Justice sera relancé au niveau d’Abidjan. Il a ajoute par ailleurs : « Puisse que le procureur Kimou a déjà lancé les enquêtes dans la filière café cacao, s’il paie le procureur Kimou, nous dirons que Boa Bonzou peut diriger la filière café cacao en Côte d’Ivoire. Même Amouzou n’a pas pu payer le procureur de la République » a déclaré Adou Edoukou Léon. Quant à Maurice Sawadogo, vice - président de l’Association Régionale pour la promotion des producteurs de café cacao do Moyen Comoé (ARPC-MC) ex-ami de Boa Bonzou, il a déclaré : « Boa Bonzou s’agite pour rien, un individu ne peut pas détourner 58 millions de FCFA et être en liberté »
Moyé Blassoni Kédjébô