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Politique Publié le jeudi 5 février 2009 | Fraternité Matin

Processus de paix : Abou Moussa réaffirme le soutien de l’Onu

Recevant, hier, en sa résidence privée à Bouaké, l’adjoint du représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire, Abou Moussa et le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Robert Beugré Mambé, le Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume, a examiné avec ses hôtes l’évolution du processus de sortie de crise. Surtout la question du financement de certains aspects du processus, de l’unicité des caisses de l’Etat et aussi l’opération d’identification des populations et du recensement électoral sur toute l’étendue du territoire national. A sa sortie d’audience, Abou Moussa, a déclaré que sur l’unicité des caisses de l’Etat, il a été très attentif sur le point que le Premier ministre a bien voulu faire sur cette opération. Avant de dire qu’il a profité de cette occasion pour lui rendre compte des délibérations de la dernière réunion du Conseil de sécurité des Nations unies à New York et de l’attente de la communauté internationale. Il a aussi assuré le Premier ministre et tout le peuple ivoirien de l’appui continu de l’Onu et ladite communauté au processus de sortie de crise. Notamment sur, le plan financier et pour l’opération d’identification. «Vous avez vu que nous avons au départ consacré à peu près 100 véhicules pour soutenir l’opération d’identification qui devait s’arrêter après 45 jours», a-t-il indiqué. Toujours dans ce même sens, il a promis qu’ils auront le temps de consulter les autres bailleurs de fonds, parties prenantes dans la sortie de crise en Côte d’Ivoire. Car ils entendent jouer jusqu’au bout leur rôle de catalyseur dans ce domaine. Toutefois, l’adjoint du représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire a dit que quand on parle de financement, il ne faut pas seulement regarder la liquidité. Mais aussi tout ce qu’ils déploient et qui coûtent également de l’argent. «Donc je ne serai pas en mesure de vous faire un bilan maintenant. Le moment venu, nous aurons l’occasion de le faire», a-t-il soutenu. En attendant, il a appelé les uns et les autres à soutenir la Côte d’Ivoire pour lui permettre de parvenir à la paix. A sa suite, le président de la CEI , Robert Beugré Mambé, a fait savoir qu’il a évoqué avec le locataire de la Primature, les points forts et les dispositifs complémentaires qu’il faut mettre en action pour booster cette opération importante. «Il faut noter qu’à la date d’aujourd’hui, nous sommes à un peu plus de 4 millions de personnes enrôlées. Ce qui représente 45% de la population attendue. L’opération se déroule normalement sur toute l’étendue du territoire nationale», a-t-il révélé. S’agissant de la date du 28 février qui marque la fin de l’opération d’enrôlement sur toute l’étendue du territoire nationale, Robert Beugré Mambé, a annoncé qu’elle a été retenue sur la base de plusieurs facteurs. A savoir la capacité d’intervention de sa structure sur le terrain, le coût de l’opération et l’opération de reconstitution des registres telle que conduite actuellement qui prend fin aussi le 28 février prochain. Il a tenu à rassurer les uns et les autres que dans leur technologie de programmation, cette date a été prévue pour donner la possibilité à ceux qui sont concernés par la reconstitution des registres d’être saisis dans cette opération dans un mode de rattrapage qui sera identifié avec le ministre de la Justice. Pour lui, c’est quelque chose de bien calculé, car il ne faut rien laisser au hasard. Pour la date des élections, il a laissé entendre qu’ils sont en train d’établir un chronogramme. Cependant, Robert Beugré Mambé a confié qu’il en a une idée. Même s’il y a des éléments qu’il ne maîtrise pas assez bien pour l’instant. Notamment «la durée du traitement des contentieux qui dépend du volume des contentieux. Or, nous voulons une liste électorale propre», a-t-il indiqué. Ils prendront donc le temps nécessaire pour bien traiter les contentieux et en ce moment, «la lisibilité des élections sera très claire et nous serons tous à l’aise». Pour ce qui est de la fraude, le président de la Cei a rassuré les Ivoiriens que le défi que sa structure s’est lancé dans cette opération, c’est d’avoir une liste électorale propre. «Ceux que la technique va nous permettre de saisir seront lourdement sanctionnés, je leur demande de ne même pas tenter de frauder, ce serait trop dangereux pour eux-mêmes», a-t-il conclu. Après les audiences, Guillaume Soro s’est envolé pour Lomé où il participera à l’anniversaire de la mort du Général Gnassingbé Eyadéma.




Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional
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