Petit-fils du patriarche Cheick Yacouba Sylla, Sylla Yacouba est le directeur général de ‘’Sylla Global Transport’’. Pendant plus de 8 ans il essaie, à travers ses contacts, de promouvoir le transport. A la faveur de la visite qu’il a rendue au groupe Office Sun (OS), éditeur de l’hebdomadaire « Le Nouveau Navire» et producteur de l’émission « Le Droit de Savoir», il nous a confié quelques propos.
Pourquoi avoir créé une Bourse de Fret ?
Je suis avant tout petit-fils d’un illustre transporteur, le patriarche Cheick Yacouba Sylla. Je profite de cette occasion, avant de répondre à votre préoccupation, pour vous dire merci pour l’hommage rendu par votre organe, au plus grand transport de la sous-région que fut mon grand-père. J’ai eu l’idée de créer une Bourse de Fret grâce à Monsieur Kaba Hamallah qui est pour moi un père spirituel. Pour moi, il fallait pérenniser un acquis, celui d’aider la Côte d’Ivoire à se développer. Et comme vous le savez, tout développement passe par le transport. C’est pourquoi j’exhorte nos autorités à améliorer nos parcs automobiles qui s’avèrent de plus en plus vieillissants. Le gouvernement ne peut pas tout faire. Nous demandons aussi l’apport des bailleurs de fonds tel que la Banque mondiale et tous les partenaires qui sont conscients que le développement passe par le transport. Nous attirons l’attention de nos autorités sur les infrastructures routières. En un mot, nous voulons lutter contre une injustice. La Côte d’Ivoire a tout le potentiel qu’il faut pour se développer. Mais si ses produits n’arrivent pas à temps, c’est un gâchis !
Quel regard portez-vous sur Kassoum Coulibaly ?
Que la terre lui soit légère ! Kassoum Coulibaly était à l’image de mon grand-père, un grand bâtisseur. Ils avaient le sens du pardon et du partage. Ils ont su allier la rigueur dans les affaires et le sens du partage. Ce sont des hommes qui avaient une grande vision pour le développement de la sous-région à travers le transport. Ce fut de grands battants. Il faut que, nous les générations actuelles qui exerçons dans ce corps de métier, cherchions à nous unir pour pérenniser leurs acquis. Il faut prendre conscience de ce que c’est dans l’union que nous pouvons sortir du sous-développement. Cela passe par l’entente entre nous les transporteurs.
Votre message pour terminer
Il faut que les autorités de ce pays s’investissent de façon rationnelle dans le domaine des transports. La Côte d’Ivoire est entourée de pays sans façade maritime (Hinterland). Il faut aider ces pays de l’hinterland à prospérer dans nos ports ici en Côte d’Ivoire. On a toujours soutenu que ‘’le succès de ce pays repose sur l’agriculture’’. Il faut qu’on arrive à transporter ces produits dans de bonnes conditions. Pour cela, il faut beaucoup travailler dans le sens de la fluidité des transports.
Sériba Koné seriba67@yahoo.fr
Pourquoi avoir créé une Bourse de Fret ?
Je suis avant tout petit-fils d’un illustre transporteur, le patriarche Cheick Yacouba Sylla. Je profite de cette occasion, avant de répondre à votre préoccupation, pour vous dire merci pour l’hommage rendu par votre organe, au plus grand transport de la sous-région que fut mon grand-père. J’ai eu l’idée de créer une Bourse de Fret grâce à Monsieur Kaba Hamallah qui est pour moi un père spirituel. Pour moi, il fallait pérenniser un acquis, celui d’aider la Côte d’Ivoire à se développer. Et comme vous le savez, tout développement passe par le transport. C’est pourquoi j’exhorte nos autorités à améliorer nos parcs automobiles qui s’avèrent de plus en plus vieillissants. Le gouvernement ne peut pas tout faire. Nous demandons aussi l’apport des bailleurs de fonds tel que la Banque mondiale et tous les partenaires qui sont conscients que le développement passe par le transport. Nous attirons l’attention de nos autorités sur les infrastructures routières. En un mot, nous voulons lutter contre une injustice. La Côte d’Ivoire a tout le potentiel qu’il faut pour se développer. Mais si ses produits n’arrivent pas à temps, c’est un gâchis !
Quel regard portez-vous sur Kassoum Coulibaly ?
Que la terre lui soit légère ! Kassoum Coulibaly était à l’image de mon grand-père, un grand bâtisseur. Ils avaient le sens du pardon et du partage. Ils ont su allier la rigueur dans les affaires et le sens du partage. Ce sont des hommes qui avaient une grande vision pour le développement de la sous-région à travers le transport. Ce fut de grands battants. Il faut que, nous les générations actuelles qui exerçons dans ce corps de métier, cherchions à nous unir pour pérenniser leurs acquis. Il faut prendre conscience de ce que c’est dans l’union que nous pouvons sortir du sous-développement. Cela passe par l’entente entre nous les transporteurs.
Votre message pour terminer
Il faut que les autorités de ce pays s’investissent de façon rationnelle dans le domaine des transports. La Côte d’Ivoire est entourée de pays sans façade maritime (Hinterland). Il faut aider ces pays de l’hinterland à prospérer dans nos ports ici en Côte d’Ivoire. On a toujours soutenu que ‘’le succès de ce pays repose sur l’agriculture’’. Il faut qu’on arrive à transporter ces produits dans de bonnes conditions. Pour cela, il faut beaucoup travailler dans le sens de la fluidité des transports.
Sériba Koné seriba67@yahoo.fr