Le collectif des syndicats du personnel technique des agents de santé sans les infirmiers (sages-femmes, aides-soignantes, préparateurs et gestionnaires en pharmacie, …) ont décidé de se mettre en grève du 18 au 20 février. Une décision prise hier, par les syndicalistes au cours d’une assemblée générale extraordinaire au Chu de Treichville. Ces agents revendiquent l’application totale des primes de risques sanitaires, l’indemnité paramédicale et des 150 points indiciaires, à la fin de février. Soit 70.000 à 90.000 F, selon la catégorie. La signature de l’arrêté d’intégration dans l’effectif de la Fonction publique de 108 aides-soignantes du Chu de Yopougon et des garçons et filles de salle. C’est une grève d’avertissement, prévient Daha Didier, secrétaire général du syndicat national des préparateurs et gestionnaires en pharmacie. Car si rien n’est fait par le gouvernement, le mouvement risque de perdurer, a-t-il ajouté. Avant d’indiquer que dès lundi, un préavis de grève sera déposé auprès des autorités compétentes. Dagnogo Olefongo, secrétaire général du syndicat national des biotechnologistes, souhaite l’ouverture de discussions sur le document de relance des négociations qui se trouve au ministère de la Fonction publique et de l’Emploi. Un document axé sur la fonction publique hospitalière, a-t-il indiqué. Les participants à l’assemblée générale ont demandé que le décret de 2008 soit ainsi appliqué. Afin que leurs conditions de travail et salariales soient améliorées. Car avec l’apparition de nouvelles maladies comme le sida, ils sont, diront-ils, donc exposés à des risques supplémentaires. C’est pourquoi, ces derniers demandent que les promesses des pouvoirs publics visant à revaloriser leur situation salariale à partir du 1er janvier 2009 soient effectives. Ces derniers ont relevé que l’Etat a partiellement versé la prime de risque à la fin du mois de janvier, sans les 150 points de leur indice. Dans un élan de solidarité, le personnel du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé de Côte d’Ivoire a matérialisé sa présence par la voix de son secrétaire général, Dr Atté Boka Ernest. Pour lui, le gouvernement devra négocier avec l’ensemble des syndicats. Car il ne s’agit pas de discuter avec les cadres supérieurs et après échanger avec le personnel technique de santé. « Nous agissons désormais en rangs serrés . Nous devons être reçus ensemble », a-t-il soutenu. Lorsque Kadjané Amani, secrétaire général des techniciens supérieurs et ingénieurs en imagerie, lançait un appel à la mobilisation.
Signalons que les infirmiers donneront leur position aujourd’hui, sur la question.
Christian Dallet
Signalons que les infirmiers donneront leur position aujourd’hui, sur la question.
Christian Dallet