Les professionnels ivoiriens notent un essor non négligeable dans le secteur, malgré la crise.
Le 10ème forum pharmaceutique international d’Abidjan se tiendra les 3, 4, 5 et 6 juin prochain au Palais de la culture. Une conférence de presse a été organisée jeudi en prélude à cet événement, dans un grand hôtel du Plateau. En dépit de quelques difficultés, les professionnels ont noté un essor du secteur de la pharmacie en Côte d’Ivoire. «Il est demeuré le premier marché pharmaceutique d’Afrique noire francophone, avec plus de 30% de parts de marché ». En Afrique, de façon générale, « la pharmacie est l’une des professions dont l’intégration régionale est la plus avancée», selon le président de l’Ordre des pharmaciens de Côte d’Ivoire, Dr Parfait Kouassi. Celui-ci s’est réjoui de cette rencontre, qui permettra aux professionnels de la sous-région «d’échanger les expériences, de partager les acquis, d’identifier les échecs des uns et des autres», étant donné, selon lui, que «les pays africains présentent dans leur majorité, beaucoup de caractéristiques similaires au plan sanitaire». Ces professionnels, qui seront composés essentiellement d’officinaux, de répartiteurs, industriels, hospitaliers, de biologistes administratifs, etc, passeront en revue quelques difficultés liées à la faible implication des pharmaciens dans la chaîne de soins, l’exercice illégal de la pharmacie par des non professionnels, par le phénomène des médicaments de la rue. Pour le président de l’Ordre, cette situation contribue à «banaliser et sous-estimer le rôle du pharmacien». Il s’agit à présent, pour le pharmacien, à en croire Dr Parfait Kouassi, de «recadrer son image, reprendre sa place dans le dispositif de prise en charge des soins…dans la lutte contre le Sida, le paludisme, la tuberculose, etc». Le forum a pour thème «Evolution et perspectives de la pharmacie en Afrique».
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Allah Kouadio, pharmacien de profession, a encouragé ses collègues à la réflexion. Outre l’activité scientifique, telles des conférences, communications et présentations, est prévu un salon d’exposition.
Marcelline Gneproust
Le 10ème forum pharmaceutique international d’Abidjan se tiendra les 3, 4, 5 et 6 juin prochain au Palais de la culture. Une conférence de presse a été organisée jeudi en prélude à cet événement, dans un grand hôtel du Plateau. En dépit de quelques difficultés, les professionnels ont noté un essor du secteur de la pharmacie en Côte d’Ivoire. «Il est demeuré le premier marché pharmaceutique d’Afrique noire francophone, avec plus de 30% de parts de marché ». En Afrique, de façon générale, « la pharmacie est l’une des professions dont l’intégration régionale est la plus avancée», selon le président de l’Ordre des pharmaciens de Côte d’Ivoire, Dr Parfait Kouassi. Celui-ci s’est réjoui de cette rencontre, qui permettra aux professionnels de la sous-région «d’échanger les expériences, de partager les acquis, d’identifier les échecs des uns et des autres», étant donné, selon lui, que «les pays africains présentent dans leur majorité, beaucoup de caractéristiques similaires au plan sanitaire». Ces professionnels, qui seront composés essentiellement d’officinaux, de répartiteurs, industriels, hospitaliers, de biologistes administratifs, etc, passeront en revue quelques difficultés liées à la faible implication des pharmaciens dans la chaîne de soins, l’exercice illégal de la pharmacie par des non professionnels, par le phénomène des médicaments de la rue. Pour le président de l’Ordre, cette situation contribue à «banaliser et sous-estimer le rôle du pharmacien». Il s’agit à présent, pour le pharmacien, à en croire Dr Parfait Kouassi, de «recadrer son image, reprendre sa place dans le dispositif de prise en charge des soins…dans la lutte contre le Sida, le paludisme, la tuberculose, etc». Le forum a pour thème «Evolution et perspectives de la pharmacie en Afrique».
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Allah Kouadio, pharmacien de profession, a encouragé ses collègues à la réflexion. Outre l’activité scientifique, telles des conférences, communications et présentations, est prévu un salon d’exposition.
Marcelline Gneproust