La succession d'Amos Beonaho, président de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (Unjci) est ouverte depuis le 30 janvier. Les états-majors retenus pour la course investissent le terrain pour convaincre journalistes du bien fondé de leur ambition. Après Criwa Zéli, l'un des deux candidats à la présidence de l'Unjci (Ndlr : il a lancé sa campagne samedi au «Boulevard des stars» à Yopougon), Inza Kigbagbo n'a pas dérogé à la tradition. Il a ouvert sa campagne hier à Ivotel au Plateau dans une salle acquise à sa cause. Le candidat Kigbafori a d'entrée de jeu demandé à ses confrères de méditer sur le choix qu'ils auront à faire au soir du 15 février. «Nous avons le choix entre laisser prospérer l'esprit de clan ou créer une Unjci diversifiée avec des hommes et des femmes de divers horizons. Il vous faut choisir, il nous faut choisir, entre rester aveugle dans une gestion opaque ou être impliqué dans une gestion transparente», a-t-il averti. Et de poursuivre : «L'Unjci doit changer. Si nous voulons être une union qui compte en Côte d'Ivoire, et dans le paysage médiatique sous-régional, nous devons réformer ce qui ne va pas, nous devons mettre fin à la crise de valeurs qui s'installe subrepticement dans l'union.» Kigbafori a également promis de défendre la liberté de la presse et de faire de l'Unjci une structure impartiale et indépendante. Entre autres propositions, l'équipe d'Inza Kigbafori entend réformer le Prix Ebony en révisant ses critères d'attribution et en lui donnant une stature internationale. Les membres du programme «Osez Inza» promettent de collaborer étroitement avec toutes les organisations sectorielles en contribuant financièrement et en appuyant le Synappci dans le combat pour l'application effective de la convention collective. Le conseiller stratégique de la campagne, Baudelaire Mieux, a par la suite présenté le candidat Inza Kigbafori, www.kigbaforyinza.com.
Issa T. Yéo
Issa T. Yéo