La requête de main levée de la saisie faite sur les comptes des GMA a prospéré.
Les Grands Moulins d'Abidjan (GMA) peuvent pousser un ouf de soulagement. Avec la décision du tribunal de première instance d'Abidjan ordonnant hier matin une main levée de la saisie faite sur leurs comptes. Vidant un délibéré de référé, le juge Soumahoro Djifi a non seulement ordonné la main levée de la saisie, mais a “interdit au Syndicat national des boulangers et pâtissiers de Côte d'Ivoire, SNBPCI, de Mme Kosséré Honoble Germaine, de pratiquer toute autre saisie sur les comptes”, rapportent des sources proches du tribunal et des GMA. En cas de récidive, indiquent les mêmes sources, Mme Kosséré Honoble Germaine, à l'origine de la saisie au nom du SNBPCI, devra faire face à des astreintes comminatoires. “Nous attendons la minute pour balancer l'information à toutes les banques”, affirmait-on hier en fin de journée du côté des Grands Moulins d'Abidjan dont la requête de main levée de saisie venait d’aboutir. Les GMA justement dénie toute qualité à dame Kosséré de poser des actes au nom des boulangers et pâtissiers de Côte d'Ivoire. Mieux, l'entreprise estime que “la décision de justice dont elle demande l'application a fait l'objet d'un accord transactionnel entre les parties au procès”. S'appuyant sur un arrêt de la Cour intervenu en 1997, Kosséré accusée par les GMA de détenir “un mandant totalement irrégulier” pour la deuxième fois, a saisi les comptes bancaires par voie d'huissier de cette importante entreprise spécialisée dans la fabrication de la farine, le 27 janvier dernier. Question selon cette dernière, qui refûte les accusations des GMA, de l’obliger à payer plus de 8 milliards de FCFA à l'ensemble des boulangers et pâtissiers de Côte d'Ivoire. Etant entendu que les GMA sont accusés par la requérante d'avoir servi de “la mauvaise qualité de farine aux boulangers” par le passé.
Félix Teha Dessrait dessrait@yahoo.fr
Les Grands Moulins d'Abidjan (GMA) peuvent pousser un ouf de soulagement. Avec la décision du tribunal de première instance d'Abidjan ordonnant hier matin une main levée de la saisie faite sur leurs comptes. Vidant un délibéré de référé, le juge Soumahoro Djifi a non seulement ordonné la main levée de la saisie, mais a “interdit au Syndicat national des boulangers et pâtissiers de Côte d'Ivoire, SNBPCI, de Mme Kosséré Honoble Germaine, de pratiquer toute autre saisie sur les comptes”, rapportent des sources proches du tribunal et des GMA. En cas de récidive, indiquent les mêmes sources, Mme Kosséré Honoble Germaine, à l'origine de la saisie au nom du SNBPCI, devra faire face à des astreintes comminatoires. “Nous attendons la minute pour balancer l'information à toutes les banques”, affirmait-on hier en fin de journée du côté des Grands Moulins d'Abidjan dont la requête de main levée de saisie venait d’aboutir. Les GMA justement dénie toute qualité à dame Kosséré de poser des actes au nom des boulangers et pâtissiers de Côte d'Ivoire. Mieux, l'entreprise estime que “la décision de justice dont elle demande l'application a fait l'objet d'un accord transactionnel entre les parties au procès”. S'appuyant sur un arrêt de la Cour intervenu en 1997, Kosséré accusée par les GMA de détenir “un mandant totalement irrégulier” pour la deuxième fois, a saisi les comptes bancaires par voie d'huissier de cette importante entreprise spécialisée dans la fabrication de la farine, le 27 janvier dernier. Question selon cette dernière, qui refûte les accusations des GMA, de l’obliger à payer plus de 8 milliards de FCFA à l'ensemble des boulangers et pâtissiers de Côte d'Ivoire. Etant entendu que les GMA sont accusés par la requérante d'avoir servi de “la mauvaise qualité de farine aux boulangers” par le passé.
Félix Teha Dessrait dessrait@yahoo.fr