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Société Publié le vendredi 6 février 2009 | Le Nouveau Navire

Enquête Express Commune d’Abidjan - Produits de première nécessité sur les marchés : Mêmes mets, différents prix

Le constat que font tous les consommateurs abidjanais est que la hausse du prix des denrées alimentaires agit considérablement sur le budget de chaque famille. La baisse du prix de ces denrées n’est qu’un leurre malgré la montée au créneau de nos gouvernants. Au niveau des grands marchés de Koumassi, Marcory et Treichville, ces denrées alimentaires ont pratiquement les mêmes prix. Mais les prix de la restauration varient en fonction de la commune et du quartier.

De Koumassi à Treichville via Marcory, les commerçants semblent s’être passés le message concernant le prix de leurs articles.

Quelques prix de produits de première nécessité

Des denrées comme l’œuf se vendent désormais à 100f l’unité au lieu de 60f ou 75f comme d’habitude. Car la plaquette d’œufs est passée de 1500f ou 1600f à 2000f. L’oignon Hollandais de 25 kg est passé de 6500f à 7500f. Le sucre de 50 kg est passé de 22 à 23 000f. Et donc le kilogramme qui était à 450f est désormais à 500frs. L’igname (Kponan) qui était à 225 frs le kilogramme est maintenant à 250 frs quand l’huile passe de 750 frs le litre à 800frs. Le riz ‘’Lyon’’ qui était à 15 000 f le sac de 50 kg est passé à 16 500frs. Quand à la viande de bœuf, son prix varie de 1700frs à 1800frs le kilogramme selon la quantité d’animaux abattus. Le prix grimpe en cas de pénurie et baisse en cas d’abondance.


Le prix des denrées de saison

Les produits dont la qualité varie en fonction des saisons connaissent plusieurs prix dans la même semaine ou dans le même mois. Ainsi, la tomate peut passer de 500f le kg à 1200f le kg. Le sac d’aubergine peut coûter 3000f ou 4000f ou même 7000frs. Il en est de même pour le sac de piment qui peut passer de 1000f à 6000f. ‘’Les prix sont influencés négativement par le manque de produits sur le marché mais également par le transport qui est devenu très coûteux’’, confie K. Elisabeth, vendeuse au marché de Treichville.


La restauration dans ces communes

Malgré la hausse du prix des denrées alimentaires de première nécessité, les abidjanais n’ont pas changé d’habitude. Ils continuent de fréquenter les restaurants selon leurs bourses. Même si les denrées alimentaires ont le même prix sur la majorité des marchés, le prix des plats dans les restaurants varie en fonction de la commune et du quartier. A Treichville, un plat de riz qui coûte 600f à l’Avenue 21, coûte 500f au quartier Pierre Kouamé. Au quartier France-Amérique en allant vers la SITARAIL, le plat qui se paie à 500frs dans les autres quartiers de Treichville est vendu à 1000 ou 1200frs. Même si quelques restaurants de fortune proposent des plats à 250 ou 300f, le constat est que Treichville est une commune où l’on dépense beaucoup d’argent dans les restaurants. A Koumassi, ce ne sont pas les restaurants de luxe qui manquent. Mais dans les quartiers comme Aklomiabla, Koumassi 05, quartier Divo, Campement, In’challah et bien d’autres, les plats sont à toutes les bourses (200f, 250f, 300f, 350f, 400f, 500f,…). Koumassi est l’une des communes où les habitants se nourrissent à moindre coût. A Marcory, les prix des plats de riz ou de foutou avoisinent ceux pratiqués à Treichville. Dans la zone de ‘’mille maquis’’, les prix partent de 500f généralement à 700f, ou 1000f. Dans les environs de la gare de Cocody, on peut manger à 400f ou 500f. A Marcory-Champroux les prix oscillent entre 300frs et 600frs ou 700frs. De façon générale, la nourriture coûte donc plus cher dans les communes comme Treichville et Marcory par rapport à Koumassi. En effet, pour la même qualité de plat, le prix change en fonction de la commune dans laquelle on se trouve.

Par ailleurs, la boisson est le produit qui semble avoir conservé son prix. A Koumassi, Marcory et Treichville la boisson a le même prix dans les maquis ordinaires, le même dans les bars climatisés et dans les night clubs.

Samuel Amani
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