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Politique Publié le samedi 7 février 2009 | Fraternité Matin

Présidentielle : Gbaï Tagro veut des élections le 30 octobre 2010

Le président du Parti républicain de Côte d’Ivoire (Prci), Robert Gbaï Tagro, a posé les conditions de sa candidature à la magistrature suprême. Le président du Parti républicain de Côte d’Ivoire, Robert Gbaï Tagro, s’est prononcé sur la situation socio-politique et a dévoilé son programme d’actions pour la conquête du pouvoir d’Etat lors de la prochaine présidentielle. C’était lors de l’émission ‘‘Questions des temps nouveaux’’ qui sera diffusée demain dimanche, de 10h à 12h et dont il était le 3e invité, après le passage des présidents Laurent Dona-Fologo (Rpp) et Innocent Anaky Kobena (Mfa). «Le Parti républicain de Côte d’Ivoire : conviction et réalités, conditionnalités pour une Côte d’Ivoire citoyenne et prospère» est le thème de cette rencontre. «Je serai candidat à la présidentielle si la caution de 20 millions est supprimée», telle est la condition posée par le président du Prci qui n’a pas caché, son inquiétude face à cette clause qui lui paraît draconienne. Il estime que tous les candidats devraient être égaux. Si ce problème est réglé, a-t-il promis, il réunira, avec l’aide d’amis au plan national et international, les moyens nécessaires pour la campagne électorale dont le budget est estimé à cinq milliards. S’agissant des élections, il pense que la date raisonnable serait le 30 octobre 2010, le temps de restaurer le pays, réhabiliter les édifices publics et les infrastructures, pour ne pas laisser un pays en ruine au Président qui sera élu. Gbaï Tagro a fait le bilan de ses activités et dégagé les perspectives. Avec franchise, il a reconnu qu’il est pratiquement impossible de faire la politique sans moyens financiers. «Je n’ai pas d’argent», a-t-il confessé. Même si c’est «un parti de cadres» et non «de masse». Il déplore le fait que les populations ne soient attirées que par les partis les mieux nantis. Pour les mêmes raisons, son siège a été transféré depuis 1991 à son domicile, à Cocody Angré, après que la dissidence s’est accaparée celui d’Abidjan-Banco. L’autre drame qu’il a condamné et qui, selon lui, est le prolongement de la crise actuelle, c’est la faiblesse de l’Etat et son inaction face aux discours dangereux de 1990 dans lesquels les acteurs politiques défiaient l’Etat.
Après 29 ans de présence sur l’échiquier politique ivoirien, parce que créé en 1980 (article 7 de la Constitution), sans autorisation préalable -ce qui a valu la prison à son premier responsable- le Prci ne compte que 51 comités, généralement dans les environs d’Abidjan. Son absence dans les zones centre, nord et ouest n’empêche pas Robert Gbaï Tagro de rêver d’être un jour Président de la République de Côte d’Ivoire. Pour réformer le pays et le conduire vers le développement dans la continuité de l’œuvre réalisée par le Président Houphouet-Boigny, avec l’aide de la France dont «la technologie» a permis de hisser le pays à son niveau actuel. Sans être fermé à la diversification des partenaires extérieurs, il se veut «réaliste». Gbaï Tagro, qui est aujourd’hui âgé de 64 ans, est également revenu sur les difficultés antérieures de son parti, notamment son «écartèlement» à compter de 1990, période de la restauration du multipartisme, avec la naissance d’une dissidence en son sein. Au terme d’élections législatives et municipales où le parti est sorti perdant sur les 18 candidatures présentées. Aussi, l’«autodidacte», le défenseur «d’un Etat fort» et de «l’idéologie capitaliste» dit espérer en une Côte d’Ivoire prospère grâce à ses nombreux atouts.

Paulin N. Zobo
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