Le secteur de l’Enseignement Privé souffre d’un plan administratif, et financier. Peu d’établissements de cet ordre d’enseignement font l’objet d’une supervision pédagogique. C’est ce constat qu’a fait le directeur de cabinet adjoint du ministère des l’Education Nationale, M. Raoul Koné, jeudi dernier lors du séminaire des Correspondants régionaux du service autonome pour la promotion de l’enseignement privé (SAPEP) à l’hôtel du District d’Abidjan, au Plateau. Il a indiqué que les modalités de recrutement des enseignants doivent être revues. « (…) Les conclusions de plusieurs études ont révélé que très peu d’écoles fonctionnent en deçà des normes de la qualité » a fait remarquer M. Koné. Il a également signifié que l’éducation des enfants de ce pays ne doit pas se faire dans un cadre institutionnel « précaire ». Le collaborateur du ministre Gilbert Bleu Lainé a relevé que son Département sera désormais plus regardant sur cet ordre d’enseignement, notamment sur le plan pédagogique. La Directrice du Sapep, Nathalie Pongathié Khouadiani, a, pour sa part, affirmé que ce séminaire permettra de mieux outiller les Correspondants Régionaux. Et d’uniformiser les informations entre le Sapep et les Régions. Pour assainir cet ordre d’enseignement, a-t-elle poursuivi, trois arrêtés été ont signés par le ministre de l’Education Nationale. Le premier porte d’une part sur la création d’un comité de suivi et évaluation des établissements scolaires privés laïcs et confessionnel, et d’autre part sur la mise en place d’une brigade de lutte contre les écoles clandestines et non autorisées. Le second a trait à l’adaptation des textes de la Commission Nationale Technique de l’Enseignement Privé (CNTEP) aux nouvelles réalités de l’enseignement privé. Enfin, le troisième concerne l’harmonisation des frais scolaires. Ce séminaire s’articulait autour de « la mise en place de nouvelles dispositions pour une gestion qualitative de l’Enseignement Privé ».
ANZOUMANA CISSE
ANZOUMANA CISSE