Ils ont choisi la voie du dialogue. Malgré la non satisfaction de toutes ses revendications, le Syndicat national des infirmiers de Côte d’Ivoire (SYNICI) a décidé de poursuivre les négociations avec le gouvernement. C’est la position adoptée par ses membres à l’issue de l’assemblée générale tenue le samedi 8 janvier à l’Institut national de la santé publique (INSP), à Adjamé. « L’assemblée nous a demandé de mener de nouvelles négociations pour arrêter des dates plus acceptables. A près notre récent mouvement, le gouvernement avait promis payer nos indemnités et primes de risques à partir du mois de janvier. Malheureusement à la date indiquée, la décision a été appliquée à moitié. Ceux qui devaient percevoir 40 000FCFA ont reçu 20 000CFA. D’autres 25 000F au lieu de 50 000FCFA », a expliqué le secrétaire général du syndicat, M. Boko Kouaho. Le SYNICI, selon lui, a cherché comprendre une telle décision. « Le ministre de la fonction publique M Hubert Oulaye a répondu que la mesure rentrera pleinement en vigueur en 2010. Le délai a été jugé long par les camarades. Ils ont souhaité qu’il soit ramené dans le courant de 2009. Mais sans pour autant brandir la menace de grève. L’assemblée étant souveraine, nous allons donc nous en tenir à cela pour le moment », a-t-il déclaré. Avant cette assemblée générale, le syndicat avait organisé l’assemblée constitutive de sa Caisse mutuelle d’épargne de crédit et d’investissement (CAMECI). Cette structure de micro-finance permettra aux infirmiers de réaliser des projets sociaux. En décidant de ne pas aller en grève, le SYNICI se démarque des médecins et des techniciens de la santé qui projettent arrêter le travail le 18 janvier prochain. Dao Maïmouna
Société Publié le lundi 9 février 2009 | Le Patriote
