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Région Publié le lundi 9 février 2009 | Fraternité Matin

La politique de décentralisation expliquée

La présence du Chef de l’Etat à Yocoboué, comme il fallait s’y attendre, a été l’occasion pour les porte-parole des populations d’égrener les doléances. Ainsi, le président du comité d’organisation, le doyen Ligué Joseph, le président du Conseil général de Divo, Pr Paul Yao N’Dré, le député de Guitry dont relevait le village de Yocoboué, Francis De Clerk, et le porte-parole de la population de Yocoboué, Kragbé Niaba Jean, ont tour à tour fait part au Président Gbagbo de leurs difficultés qui, entre autres, ont pour noms : problème de routes, achèvement de l’électrification rurale déjà très avancée ; emploi des jeunes, renforcement de la sécurité et des équipements sanitaires. Surtout érection de Guitry en chef-lieu de département.
La réponse à ce dernier point a permis au Chef de l’Etat de repréciser sa vision de la politique de décentralisation. «Doit-on faire de Guitry un département ou pas ? J’en parle tout le temps avec beaucoup de personnes», a dit Laurent Gbagbo, ajoutant ne pas voir les choses de cette façon.
«Dès que j’ai été élu Président de la République, le député Sokoury Bohui est venu me demander de faire de Ouragahio qui a plus de 100 mille habitants, un département. Je lui ai dit que je ne vois pas les choses comme ça parce que si je fais de Ouragahio un département, bien entendu, Guibéroua va dire qu’elle veut être aussi un département et je n’aurai aucun argument, ayant érigé Ouragahio en département, pourquoi ne pas faire de même pour Guibéroua. Ce serait trop émietté si ces sous-préfectures devenaient des départements», fait remarquer le Président de la République pour qui les exigences de l’appartenance communautaire doivent primer dans les découpages administratifs. Il est bon, selon le Chef de l’Etat, que les populations de Guibéroua, Ouragahio, etc. continuent de se considérer comme faisant partie intégrante de Gagnoa. De même que les populations de Guitry, Yocoboué, Fresco, etc., doivent demeurer encore dans le vaste département de Divo. Car, poursuit-il, un département, par essence, est grand. «Il me semble, dit le Président Gbagbo, que vous avez un problème fondamental qui est celui de la route à faire entre Divo, Guitry et Yocoboué de même que la route Divo-Fresco. Si on bitume ces routes, vous verrez qu’il n’y a pas de distance à proprement parler qui vous sépare. Les distances semblent énormes parce qu’il n’y a pas de route».
Revenant sur l’érection de Kounahiri en chef-lieu de département, il a expliqué que le cas de cette petite localité était singulier, et méritait d’être réglé. « J’ai érigé Kounahiri en département parce que cette localité a un problème d’identité. Les habitants sont des Wouan et des Monan. Ils ne sont pas des Malinké or ils appartiennent au département de Mankono. Ils ne sont considérés ni comme Baoulé de Béoumi ni comme Malinké de Mankono et ils sont perdus là entre ces deux groupes ethniques. Il était bon qu’on leur donne une existence pour qu’ils puissent, en tant que peuple, se retrouver. On fait ce genre de chose mais cela ne veut pas dire qu’on doit tout émietter», a expliqué Laurent Gbagbo. Répondant aux autres doléances et pour permettre à Yocoboué d’amorcer sa marche vers le développement, le Chef de l’Etat a fait don d’une ambulance pour la maternité, de 20 millions de francs pour la résidence du sous-préfet et de 10 millions pour un centre polyvalent. La réfection du château d’eau de même que le bitumage de l’axe Yocoboué-Divo via Guitry long de 82 km, ont été promis arrachant un tonnerre d’applaudissements aux populations. D’une population d’environ 20 000 habitants, la nouvelle sous-préfecture regroupe 10 villages et est distante d’environ 5 km de Grand-Lahou par la côtière. La région de Divo s’étend, elle, sur une superficie de 20 000 km2 avec une population de 534 580 habitants (recensement de 1998) répartis dans dix sous-préfectures dont six nouvellement créées et 15 communes dont 11 nouvelles. L’ethnie majoritaire est le dida.
A. Doualy
San Pedro : Café-Cacao : Les planteurs invités à livrer des produits de qualité
Dernière mise à jour : 08 Feb 2009 - 20:43 GMT
La Coopérative agricole de Lancina Banco (Coopalba) de Méné centre (Gabiadji) a tenu, récemment, son assemblée générale ordinaire. C’était en présence du sous-préfet de Gabiadji, M Zigré Dadié Apollinaire. A cette occasion le président du Conseil d’administration de la Coopalba, M.Yao Kra, a lancé un appel aux coopérateurs quant à la qualité des produits qu’ils livrent. « Je vous demande de bien sécher votre cacao et de livrer des produits de bonne qualité. Ce n’est qu’à ce prix que les sociétés exportatrices avec lesquelles nous travaillons, pourrons nous faire des facilités. » Pour gagner le pari de la qualité pour la campagne qui se déroule la sensibilisation est de mise. Il est même prévu, à son terme, dira le Pca de la Coopalba, des primes d’encouragement aux coopérateurs qui auront livré le plus de produits et de bonne qualité. La Coopalba, compte à ce jour, 480 membres après sa création le 24 octobre 2005. Pour l’exercice écoulé, elle a commercialisé 1116,987 T sur une prévision de 2000 T. Soit un taux de réalisation de 56%. Son compte de résultat dégage un résultat positif de 31.668.366 F.
Signalons que dans le département de San Pedro où l’on dénombre près de 200 coopératives, nombreuses sont celles dont les activités sont mises en veilleuse. Pour manque de financement et mauvaise organisation.



Martial Detchi
Correspondant régional
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