Quel bilan peut-on établir après l'incendie qui a ravagé le marché central de Gagnoa ?
Depuis l'incendie du marché dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre 2008 dernier, il ne reste plus rien dans le marché de Gagnoa. Le marché est complètement parti en fumée. Aujourd'hui, nous attendons la suite de la bonne nouvelle que le chef de l'Etat, le président Laurent Gbagbo a annoncée en prenant l'initiative de construire un nouveau marché sur un site approprié.
Dites-nous concrètement ce que le chef de l'Etat vous a promis ?
Il a été décidé après plusieurs rencontres que le marché soit reconstruit à Barihio. Là-bas, l'espace est plat, un endroit non marécageux. Qui respecte toutes les normes d'un marché ultra moderne avec toutes les commodités. Le 15 décembre 2008, le président Gbagbo, lors de son adresse à notre encontre, nous a révélé que le nouveau marché bénéficiera de confort avec un détachement des sapeurs-pompiers, de Fds...
Avant le sinistre, les commerçants avaient attiré l'attention de la mairie sur les risques d'éventuelles catastrophes du marché. Aujourd'hui, peut-on lui imputer la responsabilité de ce désastre ?
Pour le moment, nous ne pouvons pas accuser quelqu'un. Nous attendons l'enquête en cours pour savoir la cause de cet incendie. D'ici quelques semaines, nous en saurons un peu plus.
Peut-on avoir une estimation du coût des préjudices subis ?
C'est énorme, près de trois milliards de Fcfa. Vous imaginez quelqu'un qui était dans ce marché depuis des années et en une soirée, perd tous ses biens, vous convenez avec moi que c'est difficile à supporter. Mais Dieu merci, grâce au réconfort des uns et des autres, ça va. Pour le moment, rien n'a été encore décidé pour ceux qui ont tout perdu. Nous travaillons d'arrache-pied dans ce sens pour voir comment aider nos commerçants dans ce sens.
Président, après cette malheureuse expérience, que vous inspire le futur ?
Il nous a été permis de constater à la suite de cet incident que non seulement le marché n'était pas assuré mais les commerçants aussi. Ce qui est grave, c'est que certains n'ont pas de compte d'épargne. Ils ont perdu tout à la fois. Mais nous n'allons pas nous apitoyer sur ce qui s'est passé. Désormais, comme nous l'a recommandé le chef de l'Etat, nous allons sensibiliser et encourager nos compatriotes à épargner dans une banque ou une micro finance de la place. En plus, nous allons les inciter à avoir une police d'assurance. C'est vrai que c'est la mairie qui doit assurer le marché mais il est aussi souhaitable que chaque commerçant assure ses marchandises de sorte qu'après une catastrophe, le minimum puisse être servi pour lui permettre un nouveau départ. Pour cela, nous nous attelons à organiser très bientôt, une campagne de sensibilisation à travers des conférences. Nous avons pris conscience de la situation.
Votre message
Ce sinistre a été l'objet d'une mobilisation exceptionnelle à notre endroit, c'est pourquoi, à travers votre organe, nous remercions infiniment le Président Laurent Gbagbo, président de la république de Côte d'Ivoire pour son soutien total. Ainsi que ministre Dano Djédjé à la tête d'une forte délégation. Sans oublier le préfet du département qui nous a assistés toute la nuit du drame. Nous lançons un appel aux cadres, aux opérateurs économiques et aux populations. Nous avons besoin de leur appui et d'encadrement afin de mettre sur pied un fonds de garantie. Actuellement, nous nous préparons pour aller dire merci au Président Gbagbo.
Entretien réalisé par Charlemagne 1er
Envoyé à Gagnoa
Depuis l'incendie du marché dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre 2008 dernier, il ne reste plus rien dans le marché de Gagnoa. Le marché est complètement parti en fumée. Aujourd'hui, nous attendons la suite de la bonne nouvelle que le chef de l'Etat, le président Laurent Gbagbo a annoncée en prenant l'initiative de construire un nouveau marché sur un site approprié.
Dites-nous concrètement ce que le chef de l'Etat vous a promis ?
Il a été décidé après plusieurs rencontres que le marché soit reconstruit à Barihio. Là-bas, l'espace est plat, un endroit non marécageux. Qui respecte toutes les normes d'un marché ultra moderne avec toutes les commodités. Le 15 décembre 2008, le président Gbagbo, lors de son adresse à notre encontre, nous a révélé que le nouveau marché bénéficiera de confort avec un détachement des sapeurs-pompiers, de Fds...
Avant le sinistre, les commerçants avaient attiré l'attention de la mairie sur les risques d'éventuelles catastrophes du marché. Aujourd'hui, peut-on lui imputer la responsabilité de ce désastre ?
Pour le moment, nous ne pouvons pas accuser quelqu'un. Nous attendons l'enquête en cours pour savoir la cause de cet incendie. D'ici quelques semaines, nous en saurons un peu plus.
Peut-on avoir une estimation du coût des préjudices subis ?
C'est énorme, près de trois milliards de Fcfa. Vous imaginez quelqu'un qui était dans ce marché depuis des années et en une soirée, perd tous ses biens, vous convenez avec moi que c'est difficile à supporter. Mais Dieu merci, grâce au réconfort des uns et des autres, ça va. Pour le moment, rien n'a été encore décidé pour ceux qui ont tout perdu. Nous travaillons d'arrache-pied dans ce sens pour voir comment aider nos commerçants dans ce sens.
Président, après cette malheureuse expérience, que vous inspire le futur ?
Il nous a été permis de constater à la suite de cet incident que non seulement le marché n'était pas assuré mais les commerçants aussi. Ce qui est grave, c'est que certains n'ont pas de compte d'épargne. Ils ont perdu tout à la fois. Mais nous n'allons pas nous apitoyer sur ce qui s'est passé. Désormais, comme nous l'a recommandé le chef de l'Etat, nous allons sensibiliser et encourager nos compatriotes à épargner dans une banque ou une micro finance de la place. En plus, nous allons les inciter à avoir une police d'assurance. C'est vrai que c'est la mairie qui doit assurer le marché mais il est aussi souhaitable que chaque commerçant assure ses marchandises de sorte qu'après une catastrophe, le minimum puisse être servi pour lui permettre un nouveau départ. Pour cela, nous nous attelons à organiser très bientôt, une campagne de sensibilisation à travers des conférences. Nous avons pris conscience de la situation.
Votre message
Ce sinistre a été l'objet d'une mobilisation exceptionnelle à notre endroit, c'est pourquoi, à travers votre organe, nous remercions infiniment le Président Laurent Gbagbo, président de la république de Côte d'Ivoire pour son soutien total. Ainsi que ministre Dano Djédjé à la tête d'une forte délégation. Sans oublier le préfet du département qui nous a assistés toute la nuit du drame. Nous lançons un appel aux cadres, aux opérateurs économiques et aux populations. Nous avons besoin de leur appui et d'encadrement afin de mettre sur pied un fonds de garantie. Actuellement, nous nous préparons pour aller dire merci au Président Gbagbo.
Entretien réalisé par Charlemagne 1er
Envoyé à Gagnoa
