Suite au licenciement abusif de 66 employés Ivoiriens et remplacés par 48 ghanéens, par l'entreprise CLUFF depuis le 4 décembre 2008, les 3/4 des 283 agents ivoiriens, qui y travaillaient depuis plus d'un an pour la plupart, observent depuis le lundi 19 janvier une grève illimitée. Pour exiger le départ de tous les ghanéens qui y travaillent d'Angovia, et la réinsertion des licenciés.
La tension, depuis le lundi 19 janvier 2009, à Angovia, dans le pays Yowlè, est très tendue, l'entreprise CLUFF, pour “motif économique”, ayant pris la décision de licencier 66 agents exclusivement de nationalité ivoirienne, dont 34 embauchés non déclarés à la CNPS. Et de pourvoir à leur remplacement par 48 ghanéens. Un licenciement qui, en quelque sorte, est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
En effet, la population d'Angovia, et celles des 4 autres villages riverains de la mine d'or que sont Alahou, Kouakougnanou, Alkakro et N'Da Koffi Yobouékro, depuis 2008, en avaient gros sur le cœur contre l'entreprise CLUFF. Et surtout contre son tout-puissant directeur Anim Renolds, de nationalité ghanéenne.
Pour avoir fait à cette population, qui leur avait adressé doléances, des promesses non tenues: forages de puits, réhabilitation des écoles, clôture du centre de santé, renforcement de la capacité du château d'eau, reprofilage des rues des 5 villages. Depuis ce faux bond, M. Anim Renolds n'a plus communiqué avec les habitants de ces 5.
Dans le milieu des employés de l'entreprise qu'il dirige, M. Ami Renolds n'est pas non plus en odeur de saintété avec les employés ivoiriens. En effet, il nous a été rapporté que dans son entreprise, il s'est fait le champion de l'injustice : alors que l'Ivoirien le mieux payé a un salaire qui n'excède pas 250 00F par mois, le ghanéen le moins payé perçoit mensuellement 450 000F C FA. Comme on le constate, c'est pour exprimer leur ras-le-bol que les licenciés, aidés de leurs parents, ont déclenché cette grève pour exiger le départ de M. Ami Renolds. Et ils sont décidés à tout mettre en œuvre pour atteindre leur objectif, malgré les mesures d'intimidation prises par la direction de CLUFF.
Tien Bi Tivoli
La tension, depuis le lundi 19 janvier 2009, à Angovia, dans le pays Yowlè, est très tendue, l'entreprise CLUFF, pour “motif économique”, ayant pris la décision de licencier 66 agents exclusivement de nationalité ivoirienne, dont 34 embauchés non déclarés à la CNPS. Et de pourvoir à leur remplacement par 48 ghanéens. Un licenciement qui, en quelque sorte, est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
En effet, la population d'Angovia, et celles des 4 autres villages riverains de la mine d'or que sont Alahou, Kouakougnanou, Alkakro et N'Da Koffi Yobouékro, depuis 2008, en avaient gros sur le cœur contre l'entreprise CLUFF. Et surtout contre son tout-puissant directeur Anim Renolds, de nationalité ghanéenne.
Pour avoir fait à cette population, qui leur avait adressé doléances, des promesses non tenues: forages de puits, réhabilitation des écoles, clôture du centre de santé, renforcement de la capacité du château d'eau, reprofilage des rues des 5 villages. Depuis ce faux bond, M. Anim Renolds n'a plus communiqué avec les habitants de ces 5.
Dans le milieu des employés de l'entreprise qu'il dirige, M. Ami Renolds n'est pas non plus en odeur de saintété avec les employés ivoiriens. En effet, il nous a été rapporté que dans son entreprise, il s'est fait le champion de l'injustice : alors que l'Ivoirien le mieux payé a un salaire qui n'excède pas 250 00F par mois, le ghanéen le moins payé perçoit mensuellement 450 000F C FA. Comme on le constate, c'est pour exprimer leur ras-le-bol que les licenciés, aidés de leurs parents, ont déclenché cette grève pour exiger le départ de M. Ami Renolds. Et ils sont décidés à tout mettre en œuvre pour atteindre leur objectif, malgré les mesures d'intimidation prises par la direction de CLUFF.
Tien Bi Tivoli