Les festivités de la Journée mondiale de lutte contre le cancer ont eu lieu hier.
N’enfumez pas mon enfance”, c’est le thème de la deuxième édition de la Journée mondiale de lutte contre le cancer, qui s’est déroulée le vendredi 6 février 2009, à la salle des fêtes d’Abengourou. C’était en présence du Dr Allah Kouadio Rémi, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, des élus locaux, des directeurs régionaux et départementaux et du corps préfectoral. A cette occasion, le premier responsable de la santé a indiqué que cette journée a été instituée en 2007 au cours de la 57ème session de l’Organisation mondiale de santé (l’Oms) afin de sensibiliser et donner une dimension internationale à la lutte contre le cancer. Car, cette organisation estime que si aucune mesure n’est prise, plus de 84 millions de morts seront imputables à cette pandémie entre 2005 et 2015. Ainsi, cette journée est une façon de souligner les méfaits du tabac sur la santé des enfants exposés au tabagisme des adultes.
Par ailleurs, Allah Kouadio a également expliqué que le tabagisme est responsable de 30% des cancers des voies respiratoires, et que près de 90% des personnes souffrent d’un cancer du poumon pour avoir fumé pendant des années. Il a ajouté que la prévalence de l’usage du tabac continue d’augmenter en Afrique notamment en Côte d’Ivoire et accroît l’exposition passive à la fumée du tabac. Toujours selon le ministre, l’Oms estime que 700 millions d’enfants dans le monde respirent l’air pollué par le tabac. Il souhaite donc que le tabagisme soit combattu dans les lieux publics, dans les écoles et dans les maisons. Il a fait savoir que le gouvernement, qui a entamé le processus de ratification de la convention cadre de l’Oms de lutte contre ce fléau, s’est engagé à prendre toutes les mesures nécessaires pour combattre la pandémie. Pour lui, éliminer la consommation du tabac de la jeunesse est une priorité; car la situation est préoccupante, puisque que 20 % des jeunes vivant en Côte d’Ivoire fument. Il a au nom du gouvernement salué les Ong engagées dans la lutte contre le cancer et le tabagisme « Pour un futur sans tabac, le combat commence maintenant et j’exhorte donc le Programme de lutte contre le cancer, le tabagisme, l’alcoolisme, la toxicomanie, ainsi que le Programme national de prévention et de contrôle intégré des maladies non transmissibles à travailler quotidiennement afin de maîtriser ce fléau dans notre société », a- t-il ajouté. Au nom des Ong, Mlle Yolande Yapo a indiqué que, durant ces dernières années, leurs structures ont axé leurs actions sur la sensibilisation, les dépistages, les dons d’équipements. Elle souhaite que l’Etat pense à la baisse du prix des médicaments, à l’amélioration de la prise en charge, de l’équipement des centres de santé, la formation permanente du personnel de santé et l’installation des radios thérapeutiques. Cette manifestation commémorative a été marquée par deux conférences, animées par le Dr Ayémou Amélada et le Pr Adoubi Innocent, respectivement chef de service chargé de la prise en charge des cancers au Programme national de lutte contre le cancer (Pnlc) et directeur coordinateur du Pnlc, sur le thème “ tabac et cancer”. Elles ont été suivies d’un atelier. A cette occasion, le Pr Adoubi Innocent, a indiqué que selon les estimations de l’Oms 11.000 décès liés au tabagisme sont enregistrés par jour dans le monde. En outre, si rien n’est fait pour lutter contre ce fléau, d’ici à 2030, le nombre de décès passera à 10 millions. C’est-à-dire beaucoup plus que le vih/sida, la tuberculose et le paludisme confondus. C’est un réel danger car à ce jour le tabac constitue non seulement 30% des cancers des voies respiratoires (les poumons et autres), mais il est aussi responsable de certains cancers tels que celui du col de l’utérus et du tube digestif en général. Le programme bénéficie du soutien de plusieurs programmes de santé, notamment celui de la prévention des maladies chroniques, de la lutte contre le tabagisme et le programme de santé scolaire. Il a enfin révélé que les dernières enquêtes sur le tabagisme en Côte d’Ivoire ont déjà montré que près de 20% des jeunes de moins de 25 ans ont déjà eu contact avec le tabac.
Souri Koné
Correspondant Régional
N’enfumez pas mon enfance”, c’est le thème de la deuxième édition de la Journée mondiale de lutte contre le cancer, qui s’est déroulée le vendredi 6 février 2009, à la salle des fêtes d’Abengourou. C’était en présence du Dr Allah Kouadio Rémi, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, des élus locaux, des directeurs régionaux et départementaux et du corps préfectoral. A cette occasion, le premier responsable de la santé a indiqué que cette journée a été instituée en 2007 au cours de la 57ème session de l’Organisation mondiale de santé (l’Oms) afin de sensibiliser et donner une dimension internationale à la lutte contre le cancer. Car, cette organisation estime que si aucune mesure n’est prise, plus de 84 millions de morts seront imputables à cette pandémie entre 2005 et 2015. Ainsi, cette journée est une façon de souligner les méfaits du tabac sur la santé des enfants exposés au tabagisme des adultes.
Par ailleurs, Allah Kouadio a également expliqué que le tabagisme est responsable de 30% des cancers des voies respiratoires, et que près de 90% des personnes souffrent d’un cancer du poumon pour avoir fumé pendant des années. Il a ajouté que la prévalence de l’usage du tabac continue d’augmenter en Afrique notamment en Côte d’Ivoire et accroît l’exposition passive à la fumée du tabac. Toujours selon le ministre, l’Oms estime que 700 millions d’enfants dans le monde respirent l’air pollué par le tabac. Il souhaite donc que le tabagisme soit combattu dans les lieux publics, dans les écoles et dans les maisons. Il a fait savoir que le gouvernement, qui a entamé le processus de ratification de la convention cadre de l’Oms de lutte contre ce fléau, s’est engagé à prendre toutes les mesures nécessaires pour combattre la pandémie. Pour lui, éliminer la consommation du tabac de la jeunesse est une priorité; car la situation est préoccupante, puisque que 20 % des jeunes vivant en Côte d’Ivoire fument. Il a au nom du gouvernement salué les Ong engagées dans la lutte contre le cancer et le tabagisme « Pour un futur sans tabac, le combat commence maintenant et j’exhorte donc le Programme de lutte contre le cancer, le tabagisme, l’alcoolisme, la toxicomanie, ainsi que le Programme national de prévention et de contrôle intégré des maladies non transmissibles à travailler quotidiennement afin de maîtriser ce fléau dans notre société », a- t-il ajouté. Au nom des Ong, Mlle Yolande Yapo a indiqué que, durant ces dernières années, leurs structures ont axé leurs actions sur la sensibilisation, les dépistages, les dons d’équipements. Elle souhaite que l’Etat pense à la baisse du prix des médicaments, à l’amélioration de la prise en charge, de l’équipement des centres de santé, la formation permanente du personnel de santé et l’installation des radios thérapeutiques. Cette manifestation commémorative a été marquée par deux conférences, animées par le Dr Ayémou Amélada et le Pr Adoubi Innocent, respectivement chef de service chargé de la prise en charge des cancers au Programme national de lutte contre le cancer (Pnlc) et directeur coordinateur du Pnlc, sur le thème “ tabac et cancer”. Elles ont été suivies d’un atelier. A cette occasion, le Pr Adoubi Innocent, a indiqué que selon les estimations de l’Oms 11.000 décès liés au tabagisme sont enregistrés par jour dans le monde. En outre, si rien n’est fait pour lutter contre ce fléau, d’ici à 2030, le nombre de décès passera à 10 millions. C’est-à-dire beaucoup plus que le vih/sida, la tuberculose et le paludisme confondus. C’est un réel danger car à ce jour le tabac constitue non seulement 30% des cancers des voies respiratoires (les poumons et autres), mais il est aussi responsable de certains cancers tels que celui du col de l’utérus et du tube digestif en général. Le programme bénéficie du soutien de plusieurs programmes de santé, notamment celui de la prévention des maladies chroniques, de la lutte contre le tabagisme et le programme de santé scolaire. Il a enfin révélé que les dernières enquêtes sur le tabagisme en Côte d’Ivoire ont déjà montré que près de 20% des jeunes de moins de 25 ans ont déjà eu contact avec le tabac.
Souri Koné
Correspondant Régional