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Économie Publié le lundi 9 février 2009 | Fraternité Matin

Bnetd : Une plate-forme pour penser le futur

Le Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd), à travers son Institut de formation à la haute expertise et de recherche (Ifher), a débuté le 5 février, à son siège, les activités de sa plateforme de réflexion sur le développement de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique. Deux conférences ont été prononcées par Dr. Arnaud Zagbai Tapé, directeur de l’Ifher et le Pr Moustapha Diabaté, inventeur de l’indicamétrie. Les deux experts ont exposé respectivement sur les thèmes : «Mathématiques et tic dans l’environnement africain » et «la renaissance de l’Afrique et le développement capacitaire, cas de la Côte d’Ivoire». Des deux conférences qui se complètent, on retiendra que le développement de la pensée mathématique et logique ne s’est pas fait en dehors de l’Afrique. C’est pourquoi l’intelligentsia africaine devra se départir de tout complexe et inventer son développement en s’appropriant les outils théoriques et opérationnels qu’offrent les mathématiques et les technologies de l’information et de la communication. Le développement capacitaire qu’offre la science de l’indicamétrie, définie comme la science de la globalité universelle, serait un atout important pour atteindre les objectifs de développement du continent, a démontré son inventeur. Dans son propos introductif, Dr Ahoua Don Melo, directeur général du Bnetd, a souligné que son institution a décidé d’instaurer des débats scientifiques pour penser le développement de la Côte d’Ivoire. Quant au président du conseil d’administration de cette structure, il a indiqué que sur les 1000 agents qui y travaillent, plus de 450 sont des cadres de haut niveau. «Ils peuvent donc peser sur le développement de la Côte d’Ivoire», a-t-il relevé. L’Institut de formation à la haute expertise et de recherche du Bnetd, principal organisateur des conférences, qu’il veut pérennes, «offre des formations de spécialité de niveau Dess aux jeunes diplômés, pour leur permettre de s’insérer avec beaucoup plus de chance dans les entreprises», a expliqué son directeur. Qui précise que la différence entre son institut et les autres structures de formation est qu’il travaille en partenariat avec 17 grosses entreprises de la place et les universités publiques du pays. Un atout indéniable, a-t-il noté.

D. Ya
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