Des membres du Forum des jeunes du littoral (Fojel) s'opposent activement à la reprise des activités de la société de coco râpée (Sicor), malgré le protocole d'accord initié par Mme Simone Ehivet Gbagbo, et signé entre cette société et les populations riveraines. Le 24 décembre 2009, comme cadeau de noël, M. Sayegh Hussein, PDG de la Sicor, a remis une enveloppe de 12.5 millions aux chefs des 12 villages riverains de la société, en application du protocole d'accord le liant aux populations et cela sous l'œil vigilant du préfet René Edmond Agauh et du député FPI, l'honorable Lakpa Amessan de Grand-Lahou.
A cette occasion, M. Sayegh Hussein a promis de donner une suite favorable à toutes les doléances des populations avant la fin du premier trimestre 2009. Il compte donc faire redémarrer le bac de la société permettant aux populations du littoral de joindre la ville de Grand-Lahou ; leur offrir une ambulance toute équipée; reprofiler la voie reliant les villages, et embaucher une cinquantaine de jeunes des villages (ndlr : cette promesse a déjà été tenue). Contre toute attente, le vendredi 30 janvier dernier, 19 jeunes gens, convoyés de la cité universitaire de Mermoz, à Abidjan, assiègent le site de la Sicor pour, disent-ils, réclamer la fermeture et le départ définitif de l'usine. Raison évoquée : “Le PDG de la Sicor est un Libanais qui maltraite les populations ivoiriennes”. Aka Boni, l’instigateur de ce mouvement, homme de main de Mandoukou Issiaka (acheteur de coprah), appelle la jeunesse du littoral à sortir pour rejoindre les 19 étudiants venus d’Abidjan. Mais, malheureusement, pour lui, du vendredi 30 au samedi 31 janvier, suite à une campagne d’information et de sensibilisation du député Fpi Lakpa Amessan, aucun jeune du littoral ne se rallie à leur cause. Nous avons été trompés. Nous étions en train de mener une lutte pour des intérêts personnels inavoués”, nous confie Degré Hervé, étudiant en maîtrise de géographie, leader des manifestants convoyés d'Abidjan. Ce dernier ne tardera d'ailleurs pas à se ranger du côté de la majorité qui milite pour le maintien de la société sur le littoral, après avoir compris les enjeux réels de la situation sur l'île.
Degré Hervé a expliqué comment lui et ses amis ont été trahis par Aka Boni et Mandoukou Siaka , qui a tout financé, aux fins de détruire le site de la Sicor. Séance tenante il a promis d'œuvrer désormais pour la protection du site. D'ailleurs à cette rencontre, en présence du député Lakpa, tous les chefs de village qui ont pris la parole ont souhaité la reprise des activités de la sicor et le respect du protocole d'accord dans lequel ils avaient promis devant la première dame de ne plus entraver les activités de la société. Cette décision des chefs de village n’a pas rencontré l’assentiment d’un certain Dieudonné, opposé à l'application du protocole. Ce dernier va jusqu'à molester le député Lakpa Amessan, au lendemain de la rencontre, avant de lui adresser des menaces de mort. Le député que nous avons pu joindre, hier, compte porter plainte pour que justice soit rendue.
Sam-Wakouboué samwakouboue@yahoo.fr
A cette occasion, M. Sayegh Hussein a promis de donner une suite favorable à toutes les doléances des populations avant la fin du premier trimestre 2009. Il compte donc faire redémarrer le bac de la société permettant aux populations du littoral de joindre la ville de Grand-Lahou ; leur offrir une ambulance toute équipée; reprofiler la voie reliant les villages, et embaucher une cinquantaine de jeunes des villages (ndlr : cette promesse a déjà été tenue). Contre toute attente, le vendredi 30 janvier dernier, 19 jeunes gens, convoyés de la cité universitaire de Mermoz, à Abidjan, assiègent le site de la Sicor pour, disent-ils, réclamer la fermeture et le départ définitif de l'usine. Raison évoquée : “Le PDG de la Sicor est un Libanais qui maltraite les populations ivoiriennes”. Aka Boni, l’instigateur de ce mouvement, homme de main de Mandoukou Issiaka (acheteur de coprah), appelle la jeunesse du littoral à sortir pour rejoindre les 19 étudiants venus d’Abidjan. Mais, malheureusement, pour lui, du vendredi 30 au samedi 31 janvier, suite à une campagne d’information et de sensibilisation du député Fpi Lakpa Amessan, aucun jeune du littoral ne se rallie à leur cause. Nous avons été trompés. Nous étions en train de mener une lutte pour des intérêts personnels inavoués”, nous confie Degré Hervé, étudiant en maîtrise de géographie, leader des manifestants convoyés d'Abidjan. Ce dernier ne tardera d'ailleurs pas à se ranger du côté de la majorité qui milite pour le maintien de la société sur le littoral, après avoir compris les enjeux réels de la situation sur l'île.
Degré Hervé a expliqué comment lui et ses amis ont été trahis par Aka Boni et Mandoukou Siaka , qui a tout financé, aux fins de détruire le site de la Sicor. Séance tenante il a promis d'œuvrer désormais pour la protection du site. D'ailleurs à cette rencontre, en présence du député Lakpa, tous les chefs de village qui ont pris la parole ont souhaité la reprise des activités de la sicor et le respect du protocole d'accord dans lequel ils avaient promis devant la première dame de ne plus entraver les activités de la société. Cette décision des chefs de village n’a pas rencontré l’assentiment d’un certain Dieudonné, opposé à l'application du protocole. Ce dernier va jusqu'à molester le député Lakpa Amessan, au lendemain de la rencontre, avant de lui adresser des menaces de mort. Le député que nous avons pu joindre, hier, compte porter plainte pour que justice soit rendue.
Sam-Wakouboué samwakouboue@yahoo.fr
