Dr. Bogui Arronce Williams (Médecin) : “Je ne comprends rien ”
« Ce matin, j’ai emprunté un wôrô-wôrô à Cocody et j’ai payé 250 FCFA. De Cocody à Marcory, j’ai aussi déboursé 400 FCFA. Comme vous le constatez, les prix n’ont pas varié. C’est ce que je paie d’habitude. Je ne comprends rien, parce que vous avez dit que les prix devraient baisser aujourd’hui. Pourtant, ils restent intacts. Il n’y a pas eu de baisse. »
Mme Fanta Alimata (commerçante) : « Les tarifs restent les mêmes »
« Franchement, rien n’a baissé. Ce sont toujours les mêmes tarifs qu’on paie. Le trajet Grand Carrefour de Koumassi -quartier Marais (un sous quartier de la commune de Koumassi) coûte toujours 250 FCFA. Mais souvent avec certains chauffeurs, et surtout aux heures creuses, on négocie et on paie 200 FCFA. Notre souhait est que les prix baissent. »
Mme Kouadio Bi (sans emploi) : “Les chauffeurs refusent de réduire les prix”
«On apprend que les prix devraient baisser, mais les chauffeurs refusent de le faire. Au niveau interne à Koumassi, souvent quand tu as 200 FCFA, certains chauffeurs te prennent. Mais entre deux communes, les prix sont restés en l’état. Par exemple, je viens de la Riviera, et j’ai payé 800 FCFA comme d’habitude. Peut-être que demain les choses vont changer, mais aujourd’hui, rien n’a été fait. »
M. Kamagaté (Enseignant) : “C’est le statut quo”
«Les prix n’ont pas baissé. C’est le statut quo. J’ai payé 300 FCFA comme d’habitude. Notre souhait est que les prix baissent. La vie devient de plus en plus chère. On a des difficultés pour joindre les deux bouts. »
“102” Ousmane Gnangadon (Syndicaliste) : “Rien n’a baissé”
«Le coût du transport n’a pas baissé. En réalité, je pense pour ma part que l’Etat n’a rien fait. J’aurais voulu que l’Etat revienne à l’ancien prix. Ce qui permettrait aux transporteurs de baisser les prix sans trop grandes conséquences. Nous sommes dans un pays de droit, je pense que s’il y avait eu de bonnes négociations, l’Etat aurait baissé davantage les prix du carburant. Les salaires n’ont pas augmenté depuis longtemps, entre-temps les prix des denrées alimentaires flambent, ceux du transport grimpent aussi. Conséquence, les passagers sont obligés de payer. »
M. Sheh Martin (enseignant) : « Les prix n’ont été réduits »
« Les prix n’ont pas été réduits. Quand je prends la ligne Marcory – Liberté, les gens maintiennent les 500 FCFA. Depuis le lundi dernier, on nous avait informés que les prix allaient baisser. Mais cela n’a pas été fait. C’est dommage. Et hélas, les consommateurs souffrent. »
M. Amani (Professeur) : « Rien n’a changé »
« On constate que rien n’a changé. Je viens d’Adjamé (pour Koumassi), et j’ai payé 600 FCFA, le tarif habituel. Les tarifs du transport n’ont donc pas baissé. »
Mme Ouehi (caissière) : « Que les prix baissent »
« Ils n’ont rien baissé. Ils avaient promis qu’ils réduiraient les prix du transport. Ce matin (hier lundi, ndlr), j’ai constaté qu’ils ne l’ont pas fait. Du grand carrefour de Marcory au grand carrefour de Koumassi, j’ai payé 250 FCFA. C’est la somme que je paie d’habitude. Tout ce qu’on attend d’eux, c’est de baisser les prix. Parce que la vie devient très chère. »
Mme Segui (Assistante sociale) : “Ils font preuve de malhonnêteté”
« Pour ma part, je pense que les transporteurs font preuve de malhonnêteté. Depuis des semaines, ils nous annoncent des baisses qui n’arrivent jamais. L’Etat ne joue pas non plus franc-jeu. En principe si l’Etat demande aux transporteurs de baisser le coût du transport, il doit veiller à l’application de cette décision. Malheureusement, il n’y a pas de suivi sur le terrain. Chacun fait ce qu’il veut. »
Par Thiery Latt
« Ce matin, j’ai emprunté un wôrô-wôrô à Cocody et j’ai payé 250 FCFA. De Cocody à Marcory, j’ai aussi déboursé 400 FCFA. Comme vous le constatez, les prix n’ont pas varié. C’est ce que je paie d’habitude. Je ne comprends rien, parce que vous avez dit que les prix devraient baisser aujourd’hui. Pourtant, ils restent intacts. Il n’y a pas eu de baisse. »
Mme Fanta Alimata (commerçante) : « Les tarifs restent les mêmes »
« Franchement, rien n’a baissé. Ce sont toujours les mêmes tarifs qu’on paie. Le trajet Grand Carrefour de Koumassi -quartier Marais (un sous quartier de la commune de Koumassi) coûte toujours 250 FCFA. Mais souvent avec certains chauffeurs, et surtout aux heures creuses, on négocie et on paie 200 FCFA. Notre souhait est que les prix baissent. »
Mme Kouadio Bi (sans emploi) : “Les chauffeurs refusent de réduire les prix”
«On apprend que les prix devraient baisser, mais les chauffeurs refusent de le faire. Au niveau interne à Koumassi, souvent quand tu as 200 FCFA, certains chauffeurs te prennent. Mais entre deux communes, les prix sont restés en l’état. Par exemple, je viens de la Riviera, et j’ai payé 800 FCFA comme d’habitude. Peut-être que demain les choses vont changer, mais aujourd’hui, rien n’a été fait. »
M. Kamagaté (Enseignant) : “C’est le statut quo”
«Les prix n’ont pas baissé. C’est le statut quo. J’ai payé 300 FCFA comme d’habitude. Notre souhait est que les prix baissent. La vie devient de plus en plus chère. On a des difficultés pour joindre les deux bouts. »
“102” Ousmane Gnangadon (Syndicaliste) : “Rien n’a baissé”
«Le coût du transport n’a pas baissé. En réalité, je pense pour ma part que l’Etat n’a rien fait. J’aurais voulu que l’Etat revienne à l’ancien prix. Ce qui permettrait aux transporteurs de baisser les prix sans trop grandes conséquences. Nous sommes dans un pays de droit, je pense que s’il y avait eu de bonnes négociations, l’Etat aurait baissé davantage les prix du carburant. Les salaires n’ont pas augmenté depuis longtemps, entre-temps les prix des denrées alimentaires flambent, ceux du transport grimpent aussi. Conséquence, les passagers sont obligés de payer. »
M. Sheh Martin (enseignant) : « Les prix n’ont été réduits »
« Les prix n’ont pas été réduits. Quand je prends la ligne Marcory – Liberté, les gens maintiennent les 500 FCFA. Depuis le lundi dernier, on nous avait informés que les prix allaient baisser. Mais cela n’a pas été fait. C’est dommage. Et hélas, les consommateurs souffrent. »
M. Amani (Professeur) : « Rien n’a changé »
« On constate que rien n’a changé. Je viens d’Adjamé (pour Koumassi), et j’ai payé 600 FCFA, le tarif habituel. Les tarifs du transport n’ont donc pas baissé. »
Mme Ouehi (caissière) : « Que les prix baissent »
« Ils n’ont rien baissé. Ils avaient promis qu’ils réduiraient les prix du transport. Ce matin (hier lundi, ndlr), j’ai constaté qu’ils ne l’ont pas fait. Du grand carrefour de Marcory au grand carrefour de Koumassi, j’ai payé 250 FCFA. C’est la somme que je paie d’habitude. Tout ce qu’on attend d’eux, c’est de baisser les prix. Parce que la vie devient très chère. »
Mme Segui (Assistante sociale) : “Ils font preuve de malhonnêteté”
« Pour ma part, je pense que les transporteurs font preuve de malhonnêteté. Depuis des semaines, ils nous annoncent des baisses qui n’arrivent jamais. L’Etat ne joue pas non plus franc-jeu. En principe si l’Etat demande aux transporteurs de baisser le coût du transport, il doit veiller à l’application de cette décision. Malheureusement, il n’y a pas de suivi sur le terrain. Chacun fait ce qu’il veut. »
Par Thiery Latt