Le directeur régionalde l’éducation nationale, a visité récemment le collège moderne 1Bad en proie à de multiples grèves. Il s’agissait, selon ses propres termes de : «sonner la fin de la recréation», et de «remettre les élèves de cet établissement au travail». La symbolique était forte. C’est au pied du mât du drapeau national, au milieu de la cour de l’école, que s’est effectuée la grande mise au point de Mme Fauste. Etaient présents, le proviseur, le censeur, les éducateurs, certains enseignants et l’ensemble des élèves du collège. Au nom du ministre Gilbert Bleu Lainé de l’Education nationale, Mme Fauste a dénoncé, avec la dernière énergie, le comportement répréhensible des élèves du collège qui, pour un oui ou pour un non, bloquent les cours. «…Etes-vous des moutons pour sortir des classes au premier coup de sifflet de certains de vos camarades ?... Savez-vous que le retard que vous prenez sur le programme sera difficile à rattraper ? Que ce soit la première et la dernière fois que j’entende parler de débrayage ici», a-t-elle martelé avant d’annoncer les sanctions suivantes «…Tout le bureau de la Fesci du collège et tous ceux qui ont participé à arrêter les cours sont exclus pour trois jours…». Et de prévenir qu’à la prochaine grève, tous les élèves de l’établissement seront exclus pour une semaine. Une décision, selon elle, qui sera assortie d’un zéro collectif en conduite pour tous.
Prenant la parole, Kouamé Yao Yannick alias «Sweety», coordinateur régional de la Fesci, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère dans sa réprimande à Kipré Zouzoua Fulgence, le mis-en-cause dans cette grève. «Nous ne pouvons accepter et cautionner ce qui s’est produit ici… Nous remercions M. Kipré Zouzoua Fulgence, pour service rendu à la Fesci,… Merci pour son courage et sa capacité à semer le trouble… Mais à partir de ce jour, nous l’invitons à se mettre en marge de toutes les activités de la Fesci jusqu’à nouvel ordre, parce que nous ne saurions tolérer plus longtemps ce genre d’agissements dans nos rangs…». En entonnant en chœur l’hymne national, les élèves du collège moderne 1 Bad ont donné l’assurance à Mme le Dren de désormais «être des modèles» pour une école ivoirienne qui se veut excellente. Signalons qu’en l’absence .du secrétaire de section de la Fesci de l’établissement, c’est le secrétaire à l’organisation, l’élève Kipré Zouzoua Fulgence, sans en référer à sa hiérarchie, qui a fait suspendre les cours pendant trois jours au motif qu’un éducateur aurait porté main à un élève. Il y a environ deux mois (Ndlr 4 décembre dernier) le collège moderne 1 Bad avait observé un autre arrêt de cours pour réclamer l’affectation d’un infirmier dans l’établissement. C’est cette série de grèves qui vient d’être brisée.
Coulibaly Souleymane
Correspondant régional
Prenant la parole, Kouamé Yao Yannick alias «Sweety», coordinateur régional de la Fesci, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère dans sa réprimande à Kipré Zouzoua Fulgence, le mis-en-cause dans cette grève. «Nous ne pouvons accepter et cautionner ce qui s’est produit ici… Nous remercions M. Kipré Zouzoua Fulgence, pour service rendu à la Fesci,… Merci pour son courage et sa capacité à semer le trouble… Mais à partir de ce jour, nous l’invitons à se mettre en marge de toutes les activités de la Fesci jusqu’à nouvel ordre, parce que nous ne saurions tolérer plus longtemps ce genre d’agissements dans nos rangs…». En entonnant en chœur l’hymne national, les élèves du collège moderne 1 Bad ont donné l’assurance à Mme le Dren de désormais «être des modèles» pour une école ivoirienne qui se veut excellente. Signalons qu’en l’absence .du secrétaire de section de la Fesci de l’établissement, c’est le secrétaire à l’organisation, l’élève Kipré Zouzoua Fulgence, sans en référer à sa hiérarchie, qui a fait suspendre les cours pendant trois jours au motif qu’un éducateur aurait porté main à un élève. Il y a environ deux mois (Ndlr 4 décembre dernier) le collège moderne 1 Bad avait observé un autre arrêt de cours pour réclamer l’affectation d’un infirmier dans l’établissement. C’est cette série de grèves qui vient d’être brisée.
Coulibaly Souleymane
Correspondant régional
