Désigné récemment par l’Union Africaine comme médiateur de la crise qui secoue Madagacar où la répression d’une manifestation des proches du maire de la capitale a fait plus d’une vingtaine de morts, Essy Amara a donné sa position le mardi 10 février 2009 sur RFI.
Le président de la Commission a voulu que j’aille faire une évaluation de la situation, écouter toutes les parties pour avoir une idée précise de la situation et voir ce que l’Union Africaine peut faire concrètement pour aider Madagascar.
Est-ce que vous venez aussi avec un message d’apaisement ?
Oui, parce qu’en définitive, les esprits doivent être réchauffés avec tout ce qui s’est passé. Mais il n’ y aura pas de vainqueur tant que le pays ne sera pas en paix.
Pourquoi attendre le week-end meurtrier pour une mission d’évaluation ? Pourquoi ne pas l’avoir lancé plus tôt ?
Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Mais je crois qu’il y avait des contacts qui avaient été initiés. Il faut que les acteurs dépassent les querelles de personne et à chacun de voir que Madagascar en tant que tel….
Ce n’est pas une mission facile ?
Ce n’est pas facile, je me rends compte. De toutes les façons, on ne peut pas décider à la place des Malgaches. Nous allons tenter de trouver une solution pour surtout éviter les massacres. C’est le rôle de l’Union Africaine. Quelles que soient les difficultés, elle doit s’impliquer et faire en sorte qu’on puisse trouver une solution de paix.
Retranscrits par T.A.B
Le président de la Commission a voulu que j’aille faire une évaluation de la situation, écouter toutes les parties pour avoir une idée précise de la situation et voir ce que l’Union Africaine peut faire concrètement pour aider Madagascar.
Est-ce que vous venez aussi avec un message d’apaisement ?
Oui, parce qu’en définitive, les esprits doivent être réchauffés avec tout ce qui s’est passé. Mais il n’ y aura pas de vainqueur tant que le pays ne sera pas en paix.
Pourquoi attendre le week-end meurtrier pour une mission d’évaluation ? Pourquoi ne pas l’avoir lancé plus tôt ?
Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Mais je crois qu’il y avait des contacts qui avaient été initiés. Il faut que les acteurs dépassent les querelles de personne et à chacun de voir que Madagascar en tant que tel….
Ce n’est pas une mission facile ?
Ce n’est pas facile, je me rends compte. De toutes les façons, on ne peut pas décider à la place des Malgaches. Nous allons tenter de trouver une solution pour surtout éviter les massacres. C’est le rôle de l’Union Africaine. Quelles que soient les difficultés, elle doit s’impliquer et faire en sorte qu’on puisse trouver une solution de paix.
Retranscrits par T.A.B