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Économie Publié le mercredi 11 février 2009 | Notre Voie

Zone franche de la biotechnologie de Grand-Bassam : La Cedeao prête 7 milliards francs à la Côte d`Ivoire

La zone franche dédiée à la biotechnologie et aux techniques de l’information et de la communication de Grand-Bassam commence à prendre forme. L’Etat de Côte d’Ivoire a signé, hier, un accord de prêt avec la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (Bidc), à l’auditorium de la Caistab. Ce prêt d’un montant de 7,158 milliards FCFA est destiné à la mise en place d’infrastructures et d’un cadre juridique, institutionnel et fiscal attractif pour les entreprises spécialisées dans la biotechnologie et les TIC. Il s’agit, en clair, d’améliorer l’accès de la Côte d’Ivoire au marché des technologies de l’information, de la communication et de la biotechnologie, de créer des emplois générés par la délocalisation des entreprises à la recherche d’avantages comparatifs, de contribuer à la réduction de la fracture numérique, de revaloriser la formation et la recherche.

Selon le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, représentant l’Etat de Côte d’Ivoire, ce projet s’inscrit dans le cadre du développement technologique de la Côte d’Ivoire. «C’est un projet qui a retenu l’attention particulière des bailleurs de fonds parce qu’il est viable et apporte de la plus-value à la Côte d’Ivoire. Je puis assurer que les fonds mis à la disposition du projet seront optimisés dans la gestion pour que les résultats soient palpables», a-t-il indiqué. Pour le président de la Bidc, Christian Adovelande, l’institution qu’il dirige considère les ambitions de la Côte d’Ivoire comme légitimes et porteuses d’espoir pour toute la région ouest-africaine parce que celles-ci s’inscrivent dans le renforcement de la base industrielle de la Cedeao, dans l’application appropriée de la science et de la technologie au développement de l’agriculture, des transports et des communications, de l’industrie, de la santé, dans la réduction de la dépendance des Etats membres. «La Bidc a l’ambition de se positionner, par la qualité de ses prestations et surtout par la compétitivité de ses conditions d’interventions, comme un recours privilégié de ses Etats membres», a-t-il dit.

Pour le président du Village des technologies de l’information et de la communication de Grand-Bassam (Vitib), Vincent Kragbé Gadou, l’apport de la Bidc est le bienvenu pour le démarrage effectif du projet.


J-S Lia
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