Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d’Ivoire a échangé avec le Premier ministre sur le sujet. Dans le cadre des rencontres qu’il a initiées avec les membres du Cadre permanent de concertation (Cpc), le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d’Ivoire, YJ Choi s’est entretenu avec le Premier ministre Guillaume Soro, mardi. Au sortir de cette rencontre, M. Choi, a souligné la nécessité d’établir et de publier un calendrier des grandes étapes du processus de paix. «A défaut d’un chronogramme avec une date précise, il faut avoir un chronogramme des périodes afin de ne pas perdre» la dynamique de sortie de crise enclenchée par l’Accord politique de Ouagadougou (Apo), a-t-il affirmé. Le Représentant spécial de Ban Ki-moon en Côte d’Ivoire s’est aussi félicité des progrès accomplis sur la route de la paix. Notamment l’opération d’identification et d’enrôlement des populations. Il a salué le climat de paix dans lequel ladite opération se déroule et indiqué qu’elle a permis d’identifier plus de 4.500 000 personnes sans incident majeur. A la 14e réunion des chefs de mission de l’Onu en Afrique, qui s’est récemment tenue en Afrique du Sud, Y J Choi avait expliqué qu’après l’identification, le processus de paix doit obéir à «cinq étapes incontournables» pour atteindre son terme. La première, avait-il relevé, est la production de la liste électorale provisoire. Viendront respectivement le contentieux, la liste électorale définitive qu’il devra lui-même certifier en sa qualité de chef de l’Onuci, la confection des cartes d’identité et des cartes d’électeurs. La distribution de ces cartes, avait-t-il noté, sera l’avant-dernière étape. Tandis que la campagne électorale et l’élection présidentielle constitueront la dernière étape.
Pascal Soro
•Les groupes d’autodéfense se font profiler à Yamoussoukro
Après avoir refusé de prendre part à l’opération de profilage, les miliciens et autres éléments de groupes d’autodéfense de Yamoussoukro sont revenus à de meilleurs sentiments. Hier (mercredi), ceux-ci se sont rassemblés à la «maison jaune» pour se faire profiler. Démarrée à 8 heures, l’opération s’est poursuivie jusqu’à 16 h. elle continuera aujourd’hui. Ce, à la grande satisfaction du lieutenant-colonel Attoungbré Joseph du Centre de commandement intégré (Cci). Qui, rappelons- le, s’est heurté la veille à une volte-face de ses hôtes. Alors que tous étaient convenus du démarrage de l’opération ce jour. Ainsi, pour la première journée, ce sont 350 ex-combattants qui se sont fait enrôler. Il s’agit de ceux qui viennent des localités lointaines et des villages environnants. Se prononçant sur l’incident de la veille, le chef des miliciens, Dié Bamba, a pointé un doigt accusateur vers des cadres du Fpi. « Après nos investigations, il s’est trouvé que ce sont des cadres du Fpi qui ont fait croire à certains éléments qu’ils perdront tout, s’ils acceptaient de se faire profiler. Convaincus, ces derniers ont répandu cette information au sein du groupe. Ce qui a amené nos éléments à remettre tout en cause», a-t-il indiqué. Mais, poursuit-il, avec le tact du lieutenant-colonel Attoungbré qui a rencontré plusieurs d’entre eux, tout est rentré dans l’ordre. Résultat de ce travail au corps, les ex-combattants ont pris, très tôt, d’assaut les locaux de la « maison jaune », comme initialement prévu. A notre passage dans l’après-midi, il n’y avait rien à signaler. Mieux, les éléments étaient très heureux de se faire profiler.
Rappelons que la veille, ces miliciens qui avaient répondu présent à l’appel pour leur profilage, ont fini par opposer une fin de non recevoir. Arguant que la prime de transport forfaitaire de 3000 frs, qui leur était promise, avait été différée. De plus, ils avaient affirmé qu’ils ne voulaient rien d’autre que leur intégration dans l’armée. Pour crier leur indignation, ils ont démonté les bâches qui avaient été dressées pour la circonstance. Mettant ainsi un terme à l’opération.
Koffi Kouamé
Correspondant régional
Pascal Soro
•Les groupes d’autodéfense se font profiler à Yamoussoukro
Après avoir refusé de prendre part à l’opération de profilage, les miliciens et autres éléments de groupes d’autodéfense de Yamoussoukro sont revenus à de meilleurs sentiments. Hier (mercredi), ceux-ci se sont rassemblés à la «maison jaune» pour se faire profiler. Démarrée à 8 heures, l’opération s’est poursuivie jusqu’à 16 h. elle continuera aujourd’hui. Ce, à la grande satisfaction du lieutenant-colonel Attoungbré Joseph du Centre de commandement intégré (Cci). Qui, rappelons- le, s’est heurté la veille à une volte-face de ses hôtes. Alors que tous étaient convenus du démarrage de l’opération ce jour. Ainsi, pour la première journée, ce sont 350 ex-combattants qui se sont fait enrôler. Il s’agit de ceux qui viennent des localités lointaines et des villages environnants. Se prononçant sur l’incident de la veille, le chef des miliciens, Dié Bamba, a pointé un doigt accusateur vers des cadres du Fpi. « Après nos investigations, il s’est trouvé que ce sont des cadres du Fpi qui ont fait croire à certains éléments qu’ils perdront tout, s’ils acceptaient de se faire profiler. Convaincus, ces derniers ont répandu cette information au sein du groupe. Ce qui a amené nos éléments à remettre tout en cause», a-t-il indiqué. Mais, poursuit-il, avec le tact du lieutenant-colonel Attoungbré qui a rencontré plusieurs d’entre eux, tout est rentré dans l’ordre. Résultat de ce travail au corps, les ex-combattants ont pris, très tôt, d’assaut les locaux de la « maison jaune », comme initialement prévu. A notre passage dans l’après-midi, il n’y avait rien à signaler. Mieux, les éléments étaient très heureux de se faire profiler.
Rappelons que la veille, ces miliciens qui avaient répondu présent à l’appel pour leur profilage, ont fini par opposer une fin de non recevoir. Arguant que la prime de transport forfaitaire de 3000 frs, qui leur était promise, avait été différée. De plus, ils avaient affirmé qu’ils ne voulaient rien d’autre que leur intégration dans l’armée. Pour crier leur indignation, ils ont démonté les bâches qui avaient été dressées pour la circonstance. Mettant ainsi un terme à l’opération.
Koffi Kouamé
Correspondant régional