A la Suite des perturbations constatées ces derniers temps dans certains établissements scolaires en zone Cno, le président du Comité école et examen (C2e), le colonel major Bamba Sinima, a rencontré, mardi dernier, au cinéma le Capitole de Bouaké les partenaires de l’éducation. Il a condamné avec fermeté certains syndicats qui usent de la violence pour s’imposer. Car, dira-t-il, «la liberté syndicale est un droit inaliénable». Il a rappelé que les blocages constatés au niveau de l’école dans la zone Cno, le fonctionnement au ralenti de l’université de Bouaké et la suspension des cours pour arriérés de primes des enseignants ont été le fait de certains leaders politiques. C’est pourquoi, le président du C2e a interpellé les syndicats : «Il ne faut pas confondre syndicalisme et activisme». Avant d’ajouter qu’autoriser des syndicats à travailler, ce n’est pas autoriser les perturbations au niveau de l’école. Pour le directeur régional de l’éducation nationale, Djeké Koffi, « depuis le déclenchement de la crise et malgré les conditions difficiles, l’école a été relativement calme. Et toutes les structures ont rouverts leurs portes. Il ne faut donc pas troubler l’école».
Grâce Ouattara
Grâce Ouattara
