Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle envisage de nouvelles articulations avec le Brevet de techniciens supérieurs (Bts). Notamment la décentralisation des centres d’examens. Désormais, chaque centre sera autonome depuis les épreuves écrites jusqu’à la délibération. A cela s’ajoute le rétablissement de la note éliminatoire. M. Doulaye Coulibaly, directeur des examens et concours au ministère de l’Enseignement supérieur, a déclaré, au cours d’un point de presse hier, que désormais les candidats au Bts, ne devront plus avoir moins de 07/20 dans les filières professionnelles. Cette décision a été prise parce que le ministère s’est rendu compte que certains candidats étaient reçus parce qu’ils avaient 18/20 en français ou en droit. Alors que leurs notes dans les filières professionnelles sont en deçà de la moyenne. «Nous voulons rehausser le niveau des candidats et les amener à être de vrais professionnels. C’est pour cela qu’il faut plus de rigueur au niveau de la note éliminatoire, qui permet aux candidats de se former et de donner plus de crédibilité au Bts ivoirien», a fait savoir M. Doulaye. Cette année, sur un total de 39.120 bacheliers, 18.959 ont été affectés pour le Bts. Doulaye Coulibaly a révélé que le Bts ivoirien est, malgré tout, convoité puisque plus 2500 candidats en provenance de la sous-région y postulent chaque année.
Au cours de ce point de presse, il a aussi été question de la suppression de la prise en charge. Parce que l’Etat doit au privé plus de 17 milliards 550 millions de F. En dehors des bacheliers de l’année en cours, il ne sera plus possible d’en prendre d’autres.
Marie-Adele Djidje
Au cours de ce point de presse, il a aussi été question de la suppression de la prise en charge. Parce que l’Etat doit au privé plus de 17 milliards 550 millions de F. En dehors des bacheliers de l’année en cours, il ne sera plus possible d’en prendre d’autres.
Marie-Adele Djidje
