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Économie Publié le jeudi 12 février 2009 | Notre Voie

Lutte contre la cherté de la vie : Le gouvernement baisse le prix du riz

Les droits de douane à l’importation du riz sont suspendus du 1er janvier au 31 mars 2009 ; tout comme la taxe pour le développement de la culture du riz. L’annonce a été faite par le secrétaire général du gouvernement, Tyéoulou Félix, sur le plateau du journal télévisé de 20h de la première chaîne, le 10 février dernier. Subséquemment à cette décision, les prix du kilogramme ne devraient pas connaître de modification.

Ainsi, le kilogramme de riz “dénikachia” (25% brisure) se vend à 325 FCFA ; celui du riz 100% brisure à 450 FCFA ; celui du riz cassé parfumé semi luxe à 400 FCFA, celui du riz long grain parfumé à 600 FCFA. Le kilogramme de riz 20% luxe égyptien coûte 375 FCFA, celui du riz 5% brisure long grain semi luxe : 425 FCFA, celui du riz américain 20% luxe : 450 FCFA.

Cette décision n’est pas nouvelle. En effet, face à la hausse généralisée des prix de certains produits de grande consommation, le Président de la République, Laurent Gbagbo, avait pris l’Ordonnance n°123-2008 du 1er avril 2008, pour autoriser des allègements fiscaux sur les produits de grande consommation tels que le riz, le lait, le poisson, l’huile de palme raffinée, la tomate en conserve. Si ces mesures ont permis de garantir l’approvisionnement du marché sur l’ensemble du territoire, il convient cependant de relever que pour la majorité des produits concernés, les prix internationaux étaient largement au-dessus de leur niveau constaté au moment de la prise des mesures. Il se posait en outre un problème de disponibilité de certains produits à l’importation, notamment le riz. Alors, les commerçants ne respectaient pas les nouveaux prix fixés de commun accord avec le gouvernement.

Aujourd’hui que la situation s’est normalisée, le gouvernement estime inacceptable que les commerçants maintiennent leurs prix, malgré tous les efforts fiscaux. D’où ces nouveaux prix que le ministre de l’Economie et des Finances et celui du Commerce sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de faire appliquer immédiatement.

Selon l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest (Uemoa), le niveau général des prix à la consommation en Côte d’Ivoire, en décembre 2008, a augmenté de 1,3 % après avoir baissé de 1,5 % le mois précédent. Cette hausse s’explique par celles des niveaux des prix des produits alimentaires dont la viande, le poisson et les légumes frais, des articles d’habillement et des services d’enseignement. Calculé hors produits alimentaires, le niveau général des prix a progressé de 0,3 %. L’inflation sous-jacente s’est établie en hausse de 0,9 % contre une hausse de 0,6 % un mois auparavant. Le niveau des prix des produits frais a enregistré une hausse de 3,4 %. Selon la provenance, la progression du niveau général des prix s’explique essentiellement par celle des prix des produits locaux.

En comparaison, en novembre 2008, le niveau général des prix à la consommation s’est établi en baisse de 1,5 % contre 0,7% le mois précédent. Cette diminution s’explique par celles des niveaux des prix des services de logement, de transport et des produits alimentaires. Le niveau des prix des produits alimentaires a reculé de 0,3% sous l’effet de la baisse du niveau des prix des fruits et des tubercules. Calculé hors produits alimentaires, le niveau général des prix a également reculé de 2,0 % en rapport avec la baisse des niveaux des prix produits énergétiques. L’inflation sous-jacente s’est établie en baisse de 0,5 % contre 0,6 % au mois précédent. Les niveaux des prix des produits frais et énergétiques ont enregistré une baisse de 1,2 % et 11,0 %, respectivement. Selon la provenance, la baisse du niveau général des prix s’explique essentiellement par celle des prix des produits locaux.

Au plan régional, le niveau général des prix à la consommation au sein de l’Union, en décembre 2008, a enregistré une hausse de 0,5 % et s’explique essentiellement par la progression du niveau des prix des produits alimentaires, des articles d’habillement, des services de santé et de restaurant. Calculé hors produits alimentaires, le niveau général des prix s’est stabilisé.


J-S Lia
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