Certains ex-combattants se sont lancés dans le profilage. D`autres pas. Ils attendent que promesse leur soit tenue. Le profilage des ex-combattants a bel et bien commencé. Mais pas de façon concomitante dans les deux parties en présence, comme prévu par l`article 5 du quatrième accord complémentaire de l`Accord politique de Ouagadougou (Apo). Les groupes d`autodéfense dans le sud de la Côte d`Ivoire ont effectivement débuté cette opération. Conformément aux dispositions de Ouaga 4, relatives aux Forces de Défense et de Sécurité (Fds), tout se passe sous l`autorité du Centre de commandement intégré (Cci). En effet, " …concernant le démantèlement des milices, stipule Ouaga 4, les deux Parties (camp présidentiel et Forces nouvelles : ndlr), conviennent d`entamer leur désarmement, le stockage de leurs armes et leur démobilisation sous l`autorité du Cci et sous la supervision des Forces impartiales, concomitamment avec la démobilisation des ex-combattants des Fafn ".
Mais les Forces impartiales commises à cette tâche, se tourneront encore les pousses pour longtemps. Les ex-combattants concernés par le profilage ne se sont pas encore engagés dans cette opération. Ils sont plus de 400 éléments des Forces nouvelles (Fn), qui disent attendre un certain déclic, avant de se conformer aux orientations de Ouaga 4, visant le démantèlement. Sans être opposés au profilage, à en croire l`un des leurs, ces soldats Fn ont posé une seule condition à leur secrétaire général, Guillaume Kigbafory Soro, par ailleurs, premier ministre de Côte d`ivoire. Elle d`ordre financière. " C`est un problème réel que nous avons posé en interne, à notre secrétaire général qui est aujourd`hui, Premier ministre. Avant de nous engager dans le combat aux côtés des Fn, les responsables nous ont promis de l`argent. Nous leur demandons donc de tenir parole, tout simplement ", a indiqué hier, au téléphone, un ex-combattant Fn, qui a requis l’anonymat. "Mais nous ne sommes pas contre le profilage ", a-t-il précisé. Toujours est-il que les choses coincent dans les zones ex-assiégées. Le profilage tant attendu est loin d`être une réalité à Niélé, Tengréla, Ouangolo et dans d`autres villes sous contrôle Fn, tant que l`équation posée à Guillaume Soro ne trouve pas solution. Et ceux à qui la promesse a été faite disent être déterminés à rester sur leur position, jusqu`à ce que leur exigence trouve satisfaction. Surtout lorsqu`ils ont l`impression qu`après l`opération de profilage, " plus personne ne va se pencher sur notre problème ". Il est donc évident que le processus de désarmement connaîtra un blocage, si le leader politique des Fn ne règle pas au plus tôt, ce problème. Et ce sera au dépend du processus électoral. Etant donné que l’élection présidentielle en Côte d`Ivoire n`aura lieu, que lorsque les processus d`identification et de désarmement seront achevés. Cet avis est d`ailleurs partagé par le chef de l`Onuci, Jun Yi Choi. Qui a fait remarquer que la disposition sur l`achèvement du désarmement avant l`élection présidentielle est un changement crucial.
Par ailleurs, salué par les Ivoiriens. Il n`y a donc pas de raison que Guillaume Soro ne s`active pas pour que la démobilisation des ex-combattants des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn) ne se fasse pas concomitamment avec les groupes d`autodéfense. Surtout que le gouvernement a été invité à verser aux ex-combattants démobilisés, une prime ou aide directe de démobilisation, d`un montant de 500.000f Cfa pour solde de tout compte. Sinon, le Cci n`aura qu`à recueillir des armes d`une seule partie, sous la supervision des Forces Impartiales.
Frimo Koukou Djipro
Koukoudf@yahoo.fr
Mais les Forces impartiales commises à cette tâche, se tourneront encore les pousses pour longtemps. Les ex-combattants concernés par le profilage ne se sont pas encore engagés dans cette opération. Ils sont plus de 400 éléments des Forces nouvelles (Fn), qui disent attendre un certain déclic, avant de se conformer aux orientations de Ouaga 4, visant le démantèlement. Sans être opposés au profilage, à en croire l`un des leurs, ces soldats Fn ont posé une seule condition à leur secrétaire général, Guillaume Kigbafory Soro, par ailleurs, premier ministre de Côte d`ivoire. Elle d`ordre financière. " C`est un problème réel que nous avons posé en interne, à notre secrétaire général qui est aujourd`hui, Premier ministre. Avant de nous engager dans le combat aux côtés des Fn, les responsables nous ont promis de l`argent. Nous leur demandons donc de tenir parole, tout simplement ", a indiqué hier, au téléphone, un ex-combattant Fn, qui a requis l’anonymat. "Mais nous ne sommes pas contre le profilage ", a-t-il précisé. Toujours est-il que les choses coincent dans les zones ex-assiégées. Le profilage tant attendu est loin d`être une réalité à Niélé, Tengréla, Ouangolo et dans d`autres villes sous contrôle Fn, tant que l`équation posée à Guillaume Soro ne trouve pas solution. Et ceux à qui la promesse a été faite disent être déterminés à rester sur leur position, jusqu`à ce que leur exigence trouve satisfaction. Surtout lorsqu`ils ont l`impression qu`après l`opération de profilage, " plus personne ne va se pencher sur notre problème ". Il est donc évident que le processus de désarmement connaîtra un blocage, si le leader politique des Fn ne règle pas au plus tôt, ce problème. Et ce sera au dépend du processus électoral. Etant donné que l’élection présidentielle en Côte d`Ivoire n`aura lieu, que lorsque les processus d`identification et de désarmement seront achevés. Cet avis est d`ailleurs partagé par le chef de l`Onuci, Jun Yi Choi. Qui a fait remarquer que la disposition sur l`achèvement du désarmement avant l`élection présidentielle est un changement crucial.
Par ailleurs, salué par les Ivoiriens. Il n`y a donc pas de raison que Guillaume Soro ne s`active pas pour que la démobilisation des ex-combattants des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn) ne se fasse pas concomitamment avec les groupes d`autodéfense. Surtout que le gouvernement a été invité à verser aux ex-combattants démobilisés, une prime ou aide directe de démobilisation, d`un montant de 500.000f Cfa pour solde de tout compte. Sinon, le Cci n`aura qu`à recueillir des armes d`une seule partie, sous la supervision des Forces Impartiales.
Frimo Koukou Djipro
Koukoudf@yahoo.fr