Le congrès, tant attendu, de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) n’aura plus lieu les 13, 14 et 15 février 2009, comme cela avait été indiqué. L’information a été donnée hier jeudi 12 février au cours d’une conférence animée à la Maison de la Presse du Plateau par César Etou, président du comité d’organisation. Selon le Directeur de publication du quotidien « Notre Voie », trois raisons expliquent le report du congrès de l’Unjci. La première, est d’ordre budgétaire. M. César Etou dit n’avoir pas, encore, pu réunir « les 25 millions » nécessaires à l’organisation du congrès. Les partenaires et les autorités qui soutiennent son comité auraient, à l’en croire, souhaité que le congrès soit reporté aux fins de leur permettre de « réunir les fonds ». La deuxième est relative aux obsèques de Diégou Bailly décédé le 1er février dernier. « Pour lui rendre un hommage digne de son nom, nous avons décidé de surseoir aux préparatifs du congrès afin de nous consacrer à ses obsèques », a-t-il ajouté avant de préciser que le conseil exécutif de l’Unjci dont Diégou Bailly fut le deuxième président est l’un des principaux organisateurs desdites obsèques. La troisième – raison – fait suite aux contestations, précisément du candidat David Mobio, nées autour des candidatures à l’Unjci. Le ministère de la Communication ayant mis en place un comité de sages pour réfléchir sur ce sujet, « par respect et par courtoisie, bien que les textes nous (Ndlr : le comité d’organisation) permettent d’organiser le congrès, nous avons voulu que le comité de sages se prononce avant de continuer à organiser le congrès », a expliqué César Etou. A la question de savoir si l’Unjci se porte effectivement bien, César Etou, le journaliste, qui a sursis à sa candidature pour «des engagements politiques » répond que c’est justement parce que l’union se porte bien que l’élection de son nouveau président suscite autant d’engouement. « Il ne s’agit pas, précise Etou, d’amener l’union à se plier à vos exigences. Il s’agit plutôt, pour vous, de tout faire pour répondre aux exigences des textes de l’Unjci ». Notons qu’en dépit des inquiétudes du comité d’organisation qui dit ne pouvoir prendre en charge que 200 personnes, ce sont près de 400 journalistes susceptibles de voter qui ont manifesté leur volonté de participer au congrès de Grand- Bassam.
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