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Société Publié le jeudi 12 février 2009 | Nord-Sud

Réhabilitation de l`axe Biankouma-Sipilou : Les populations de Sipilou sollicitent Gbagbo

Trois jours, c'est ce qu’il faut à certains transporteurs pour parcourir l'axe Biankouma-Sipilou long de 60 Km. Crevasses, boue, ponts cassés, pentes glissantes, mares d'eau etc… ce sont autant de désagréments que rencontrent les usagers qui ont le malheur de fréquenter cette route surtout pendant la saison pluvieuse. Les camions de vivriers, habitués de cette voie internationale qui va jusqu'en Guinée, sont continuellement enfoncés au milieu de la chaussée. Ces images désolantes ont été projetées hier à la Maison de la presse par les cadres de Sipilou. Au cours d'une conférence de presse qui a suivi, M. Yoro Biti David, député de Sipilou, a demandé que le chef de l'Etat vienne au secours des populations de cette zone coupée du reste du pays à cause du mauvais état de la route. Le président Laurent Gbagbo avait, selon lui, déployé la somme de 110 millions de Fcfa pour reprofiler la voie en fin 2008. M. Yoro rappelle que Mme Bertine Tia Monnet, la présidente du conseil général, s'était engagée à effectuer les travaux de reprofilage et d'ouvrage de la voie. Les cadres de Sipilou notent qu'elle n'a fait qu'aggraver l'état de la route. Les ponts artisanaux qu'elle a installés, sont impraticables et la boue a envahi toute la voie. « Elle n'a fait que des travaux légers». Au cours d'une conférence de presse le 22 janvier, Mme Tia Monnet avait estimé le contraire et chiffré le coût des travaux réalisés à 300 millions de Fcfa. Elle avait noté que les travaux entrepris étaient achevés aux trois quarts quand l'Agence de gestion des routes (Ageroute) a cédé le marché à une société immobilière, Eect. Chose qu'elle avait déplorée. Et elle demandait 300 autres millions Fcfa pour terminer ce qu'elle a commencé. Chiffré à 1,5 milliard de Fcfa, les travaux de cet axe doivent demeurer aux mains de l'Eect, indique M. Yoro. «Madame la présidente du conseil général doit être réaliste et ne doit pas être méchante pour les populations des sous-préfectures de Sipilou», plaide-t-il.

Raphaël Tanoh
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