Le juge Yapi Tobo Clément du tribunal de 1ère instance d’Abidjan-Plateau a frappé fort hier, dans le procès intenté contre Mmes Gomé Emilienne et Mété Elise, poursuivies pour des faits d’escroquerie portant sur la somme de 65 millions FCFA au préjudice de MTN. Et ce, après avoir rejeté l’exception de nullité de l’audience soulevée par l’avocat de Mme Gomé Emilienne et requalifié les faits d’escroquerie en complicité d’escroquerie pour Mme Mété Elise.
L’ex-secrétaire particulière du président Gbagbo a été condamnée à 5 ans de prison ferme, 300 mille FCFA d’amende, 10 ans de privation de droits civiques et 3 ans d’interdiction de paraître sur le territoire national à l’exception de son lieu de naissance.
La même peine de prison a été infligée à l’ex-interprète du président de la République qui est interdite de paraître sur le territoire du district d’Abidjan pendant 3 ans.
Les deux dames reconnues coupables des faits qui leur sont reprochés doivent payer solidairement un franc symbolique au Président Gbagbo qui s’est constitué partie civile.
Le juge Yapi Tobo Clément a visé dans son délibéré la peine maximale en cas de délit d’escroquerie, article 403 du Code pénal qui va de 1 à 5 ans de prison ferme et de 300 mille à 3 millions FCFA.
Ce magistrat du siège n’a pas suivi le requisitoire du procureur de la République, Diakité Mamadou, qui, la veille, avait demandé de relaxer Mme Mété Elise pour délit non constitué et de condamner Mme Gomé Emilienne à 1 an de prison ferme. Mieux, le juge Yapi Tobo Clément n’a pas été ému par les pleurs de Mme Mété, qui demandait à être relaxée car ses enfants sont seuls à la maison.
Juste après le prononcé du verdict hier à 14h21, des femmes proches de Mme Gomé ont éclaté en sanglots. Mais, pour l’avocat de Mme Gomé, cela n’est que partie remise. “L’infraction n’est pas constituée. Les élements constitutifs du délit ne sont pas réunis. Et la seule chose qui reste pour moi est de faire appel. Je me réfère aux textes de loi. Je vais faire appel de ce verdict”, a déclaré Me Obré, conseil de l’ex-secrétaire particulière du chef de l’Etat.
L’air très abattu, Mme Mété Elise a été conduite au violon du parquet du tribunal d’Abidjan-Plateau en compagnie de sa co-détenue, Mme Gomé (crispée) sans les menottes aux poignets.
Didier Kéï
L’ex-secrétaire particulière du président Gbagbo a été condamnée à 5 ans de prison ferme, 300 mille FCFA d’amende, 10 ans de privation de droits civiques et 3 ans d’interdiction de paraître sur le territoire national à l’exception de son lieu de naissance.
La même peine de prison a été infligée à l’ex-interprète du président de la République qui est interdite de paraître sur le territoire du district d’Abidjan pendant 3 ans.
Les deux dames reconnues coupables des faits qui leur sont reprochés doivent payer solidairement un franc symbolique au Président Gbagbo qui s’est constitué partie civile.
Le juge Yapi Tobo Clément a visé dans son délibéré la peine maximale en cas de délit d’escroquerie, article 403 du Code pénal qui va de 1 à 5 ans de prison ferme et de 300 mille à 3 millions FCFA.
Ce magistrat du siège n’a pas suivi le requisitoire du procureur de la République, Diakité Mamadou, qui, la veille, avait demandé de relaxer Mme Mété Elise pour délit non constitué et de condamner Mme Gomé Emilienne à 1 an de prison ferme. Mieux, le juge Yapi Tobo Clément n’a pas été ému par les pleurs de Mme Mété, qui demandait à être relaxée car ses enfants sont seuls à la maison.
Juste après le prononcé du verdict hier à 14h21, des femmes proches de Mme Gomé ont éclaté en sanglots. Mais, pour l’avocat de Mme Gomé, cela n’est que partie remise. “L’infraction n’est pas constituée. Les élements constitutifs du délit ne sont pas réunis. Et la seule chose qui reste pour moi est de faire appel. Je me réfère aux textes de loi. Je vais faire appel de ce verdict”, a déclaré Me Obré, conseil de l’ex-secrétaire particulière du chef de l’Etat.
L’air très abattu, Mme Mété Elise a été conduite au violon du parquet du tribunal d’Abidjan-Plateau en compagnie de sa co-détenue, Mme Gomé (crispée) sans les menottes aux poignets.
Didier Kéï