Le Conseil des ministres de jeudi dernier s’est penché sur le dossier des 65 millions de F CFA escroqués par des employés du Palais présidentiel et dont le cerveau n’est personne d’autre que la secrétaire particulière du chef de l’Etat. Nous vous proposons les commentaires de Gbagbo sur la question devant ses ministres.
« (…) Enfin, et au chapitre des commentaires, revenant sur l’affaire des 65 millions extorqués à une société de téléphonie par un membre du personnel de la Présidence de la République. Le Chef de l’Etat a tenu à informer les membres du Gouvernement des circonstances et des raisons ayant motivé l’expulsion du territoire du Directeur Général de ladite société. Il convient de retenir que les enquêtes ayant précédé l’instruction de cette affaire et les confrontations qui ont eu lieu à l’occasion de ces enquêtes, il ressort qu’il s’agit d’une vaste escroquerie à trois, impliquant le Directeur Général ressortissant d’un pays ami, le Rwanda, de nationalité canadienne et dirigeant d’une société d’un pays ami, l’Afrique du Sud.
C’est donc pour des raisons diplomatiques que l’expulsion du Directeur général a été ordonnée.
Au demeurant, le Président de la République rappelle, comme il l’a lui-même précisé à certains responsables d’entreprise, qu’il n’a jamais et n’enverra jamais qui que ce soit leur demander un appui de quelle que nature que ce soit. (…)
« (…) Enfin, et au chapitre des commentaires, revenant sur l’affaire des 65 millions extorqués à une société de téléphonie par un membre du personnel de la Présidence de la République. Le Chef de l’Etat a tenu à informer les membres du Gouvernement des circonstances et des raisons ayant motivé l’expulsion du territoire du Directeur Général de ladite société. Il convient de retenir que les enquêtes ayant précédé l’instruction de cette affaire et les confrontations qui ont eu lieu à l’occasion de ces enquêtes, il ressort qu’il s’agit d’une vaste escroquerie à trois, impliquant le Directeur Général ressortissant d’un pays ami, le Rwanda, de nationalité canadienne et dirigeant d’une société d’un pays ami, l’Afrique du Sud.
C’est donc pour des raisons diplomatiques que l’expulsion du Directeur général a été ordonnée.
Au demeurant, le Président de la République rappelle, comme il l’a lui-même précisé à certains responsables d’entreprise, qu’il n’a jamais et n’enverra jamais qui que ce soit leur demander un appui de quelle que nature que ce soit. (…)