Elle voulait être commerçante. Elle choisit finalement une activité qui s’y apa rente : le marketing. Pionnière dans ce domaine au niveau de son entreprise, ele a su se faire une place grâce à sa disponibilité et sa compétence.
Le choix de carrière de Marguerite Attoubey Yapi a été guidé par son vécu familial. Assez jeune, elle aide quelque peu sa mère dans son commerce, en faisant le compte des recettes journalières. Et il lui arrive de manipuler d’importantes sommes. «J’ai très vite compris qu’être commerçant pouvait faire bien gagner sa vie», explique-t-elle. Forte de cette expérience, elle déplore le sort déprimant des petits salariés. La toute jeune fille se convainc donc qu’elle sera commerçante.
Mais, revirement de situation. Elle change d’avis dès l’obtention de son baccalauréat. L’attirance qu’elle a pour le commerce ne résiste pas à l’ambition de faire des études universitaires.
En 1992, Marguerite Attoubey se retrouve donc étudiante à l’université de Cocody. Elle est en Licence de Droit lorsque surviennent de violents troubles. «C’était une époque très tourmentée, à la limite chaotique, avec le vent des libertés politiques et son corollaire de crises estudiantines»,se souvient la jeune dame. L’université était complètement paralysée. Les écoles
techniques professionnelles ont alors le vent en poupe. Renonçant à la carrière juridique à laquelle elle se destinait, l’étudiante décide de se consacrer entièrement à une formation en commerce entreprise un an plus tôt. Trois ans plus tard, son diplôme d’Ingénieur commercial
option Marketing en poche, la jeune fille obtient un stage à la CIE.
L’entreprise a en projet la création d’un service Marketing : «L’actuel PCA, M. Zady Kessy, précise Marguerite Attoubey Yapi, avait pressenti l’opportunité qu’il y avait de mettre sur pied un service Marketing, malgré le statut de monopole de la société.» Le stage, effectué alternativement à la CIE et à la SODECI, s’étend sur un an et demi, où elle fait plutôt de la communication.
Mais elle s’y sent bien car, dit-elle, «on ne peut pas, de toute façon, faire du marketing sans faire de la communication.»
Le 1er octobre 1997, Marguerite Attoubey est embauchée comme assistante chargée des relations avec la clientèle CIE–SODECI, et intégrée à la cellule Communication. Elle est, en 1998, nommée responsable Marketing. C’est à ce poste que notre communicatrice affirme avoir eu l’une de ses plus grandes satisfactions professionnelles.
A la suite de réclamations de particuliers se plaignant d’appareils défectueux, on lui demande, toute nouvelle arrivée qu’elle est, d’élaborer un plan de communication sur les installations intérieures. Elle accomplit cette tâche, tout en se conformant aux procédures Qualité de la communication préconisées par la Direction de la qualité dont elle est la correspondante.
Le plan est présenté et approuvé en comité de direction.
Deux ans plus tard, de cellule rattachée à la direction générale, le service Communication est réorganisé et érigé en Direction comportant deux sous-directions : celles du marketing et de la communication. Il est alors confié à la jeune diplômée le poste de Chef du service Marketing. Elle a pour mission d’assister le Directeur de la communication dans l’élaboration de la stratégie de communication et du plan Marketing de l’entreprise.
Depuis Mai 2008, Marguerite Attoubey assure la charge de Directrice de la communication,du marketing, et de la documentation. A ce poste de responsabilité, enrichie de l’expérience acquise à chaque palier de sa carrière, la jeune directrice s’en sort plutôt bien. Elle délègue ses pouvoirs aux sous-directeurs placés sous sa responsabilité, qui maîtrisent parfaitement leur département. Pour cette charmante dame qui ne manque pas de simplicité, l’autorité se résume dans le fait d’être responsable tout en responsabilisant ses collaborateurs.
Elle reconnaît qu’en tant que femme, il n’est pas toujours facile de l’exercer, surtout quand on a en face des ex-collègues masculins avec lesquels l’on a évolué. «En entreprise, tient-elle à ajouter, les femmes doivent au mieux accomplir leurs tâches. Seuls leurs aptitudes et les résultats produits peuvent leur permettre de devenir incontournables.»
Notre femme manager préconise aussi la patience à tout employé en entreprise. «Comme on le dit, c’est un chemin d’or.» Ajoutez l’humilité à la patience, et vous avez ses deux vertus cardinales.
Mariée et mère de deux enfants, Marguerite Attoubey Yapi considère que toute femme qui réussit à gérer aussi bien matériellement que financièrement son foyer a du mérite. Et que, quoi qu’on dise, cela constitue un exploit que de plus en plus de femmes réussissent.
Le choix de carrière de Marguerite Attoubey Yapi a été guidé par son vécu familial. Assez jeune, elle aide quelque peu sa mère dans son commerce, en faisant le compte des recettes journalières. Et il lui arrive de manipuler d’importantes sommes. «J’ai très vite compris qu’être commerçant pouvait faire bien gagner sa vie», explique-t-elle. Forte de cette expérience, elle déplore le sort déprimant des petits salariés. La toute jeune fille se convainc donc qu’elle sera commerçante.
Mais, revirement de situation. Elle change d’avis dès l’obtention de son baccalauréat. L’attirance qu’elle a pour le commerce ne résiste pas à l’ambition de faire des études universitaires.
En 1992, Marguerite Attoubey se retrouve donc étudiante à l’université de Cocody. Elle est en Licence de Droit lorsque surviennent de violents troubles. «C’était une époque très tourmentée, à la limite chaotique, avec le vent des libertés politiques et son corollaire de crises estudiantines»,se souvient la jeune dame. L’université était complètement paralysée. Les écoles
techniques professionnelles ont alors le vent en poupe. Renonçant à la carrière juridique à laquelle elle se destinait, l’étudiante décide de se consacrer entièrement à une formation en commerce entreprise un an plus tôt. Trois ans plus tard, son diplôme d’Ingénieur commercial
option Marketing en poche, la jeune fille obtient un stage à la CIE.
L’entreprise a en projet la création d’un service Marketing : «L’actuel PCA, M. Zady Kessy, précise Marguerite Attoubey Yapi, avait pressenti l’opportunité qu’il y avait de mettre sur pied un service Marketing, malgré le statut de monopole de la société.» Le stage, effectué alternativement à la CIE et à la SODECI, s’étend sur un an et demi, où elle fait plutôt de la communication.
Mais elle s’y sent bien car, dit-elle, «on ne peut pas, de toute façon, faire du marketing sans faire de la communication.»
Le 1er octobre 1997, Marguerite Attoubey est embauchée comme assistante chargée des relations avec la clientèle CIE–SODECI, et intégrée à la cellule Communication. Elle est, en 1998, nommée responsable Marketing. C’est à ce poste que notre communicatrice affirme avoir eu l’une de ses plus grandes satisfactions professionnelles.
A la suite de réclamations de particuliers se plaignant d’appareils défectueux, on lui demande, toute nouvelle arrivée qu’elle est, d’élaborer un plan de communication sur les installations intérieures. Elle accomplit cette tâche, tout en se conformant aux procédures Qualité de la communication préconisées par la Direction de la qualité dont elle est la correspondante.
Le plan est présenté et approuvé en comité de direction.
Deux ans plus tard, de cellule rattachée à la direction générale, le service Communication est réorganisé et érigé en Direction comportant deux sous-directions : celles du marketing et de la communication. Il est alors confié à la jeune diplômée le poste de Chef du service Marketing. Elle a pour mission d’assister le Directeur de la communication dans l’élaboration de la stratégie de communication et du plan Marketing de l’entreprise.
Depuis Mai 2008, Marguerite Attoubey assure la charge de Directrice de la communication,du marketing, et de la documentation. A ce poste de responsabilité, enrichie de l’expérience acquise à chaque palier de sa carrière, la jeune directrice s’en sort plutôt bien. Elle délègue ses pouvoirs aux sous-directeurs placés sous sa responsabilité, qui maîtrisent parfaitement leur département. Pour cette charmante dame qui ne manque pas de simplicité, l’autorité se résume dans le fait d’être responsable tout en responsabilisant ses collaborateurs.
Elle reconnaît qu’en tant que femme, il n’est pas toujours facile de l’exercer, surtout quand on a en face des ex-collègues masculins avec lesquels l’on a évolué. «En entreprise, tient-elle à ajouter, les femmes doivent au mieux accomplir leurs tâches. Seuls leurs aptitudes et les résultats produits peuvent leur permettre de devenir incontournables.»
Notre femme manager préconise aussi la patience à tout employé en entreprise. «Comme on le dit, c’est un chemin d’or.» Ajoutez l’humilité à la patience, et vous avez ses deux vertus cardinales.
Mariée et mère de deux enfants, Marguerite Attoubey Yapi considère que toute femme qui réussit à gérer aussi bien matériellement que financièrement son foyer a du mérite. Et que, quoi qu’on dise, cela constitue un exploit que de plus en plus de femmes réussissent.