Sous la rubrique “l'expérience du Passé”, un atelier de recherche sur la mémoire collective qui se rapporte à la violence et la vie quotidienne s'est tenu du 9 au 10 février à l'Institut Gœthe. Cette rencontre s'est intéressée au conflits qui ont bouleversé les pays de l'Afrique occidentale notamment la Côte d'Ivoire, le Liberia et la Sierra Leone à partir des années 1990 et durant les premières années du 21ème siècle.
Ces conflits ont laissé des traces profondes dans la mémoire collective. Cette dramatique situation a fortement traumatisé les populations. L'expérience de la violence entre voisins et entre les générations a largement détruit la confiance et la solidarité. La crise, comme l'ont fait savoir les animateurs de l'atelier, a également transformé la base économique de la vie. Il faut, à cet effet, chercher à maîtriser la situation de sécurité devenue précaire, la pénurie des aliments, d'argent, le manque des services de santé adéquats.
Dans ce même cadre le professeur Mathias Basedau, politologue au German Institute of global and Area Studies (Sierra Leone et Liberia) a fait une communication sur le thème : “La religion peut-elle être une source de paix en Afrique (et partout ailleurs) ?” L'intervenant a fat remarquer que la religion est souvent présentée comme une allumeuse de conflits. Elle comporterait des facteurs détonateurs de violence. Il a souligné, par ailleurs, que le cas de violence est réel lorsque des leaders religieux marquent leur affiliation au politique. Selon le professeur Mathias Basedau, les risques sont plus élevés quand les leaders de regroupement religieux s'appuient sur des groupes ethniques précis pour faire prospérer leurs messages et leur conviction personnelle.
En outre, dans sa communication le professeur Basedau a relevé que la religion peut être source de paix ou de réconciliation. “Cela est possible, a-t-il soutenu, si les responsables religieux et institutions religieuses s'attellent à entretenir des valeurs de paix. Ils ne doivent pas prendre position avec une coterie politique. C'est ainsi qu'ils feront la promotion de la tolérance intereligieuse et des valeurs qui sèment la solidarité. Les leaders, pour atteindre cette situation de paix, doivent observer la neutralité vis-à-vis des pressions politiques”.
L'atelier de recherche sur la mémoire collective des crises et de violence tente d'éveiller la conscience des populations traumatisées par la guerre, en vue de permettre à celles-ci de prendre leur destin en main.
Azo Vauguy
Ces conflits ont laissé des traces profondes dans la mémoire collective. Cette dramatique situation a fortement traumatisé les populations. L'expérience de la violence entre voisins et entre les générations a largement détruit la confiance et la solidarité. La crise, comme l'ont fait savoir les animateurs de l'atelier, a également transformé la base économique de la vie. Il faut, à cet effet, chercher à maîtriser la situation de sécurité devenue précaire, la pénurie des aliments, d'argent, le manque des services de santé adéquats.
Dans ce même cadre le professeur Mathias Basedau, politologue au German Institute of global and Area Studies (Sierra Leone et Liberia) a fait une communication sur le thème : “La religion peut-elle être une source de paix en Afrique (et partout ailleurs) ?” L'intervenant a fat remarquer que la religion est souvent présentée comme une allumeuse de conflits. Elle comporterait des facteurs détonateurs de violence. Il a souligné, par ailleurs, que le cas de violence est réel lorsque des leaders religieux marquent leur affiliation au politique. Selon le professeur Mathias Basedau, les risques sont plus élevés quand les leaders de regroupement religieux s'appuient sur des groupes ethniques précis pour faire prospérer leurs messages et leur conviction personnelle.
En outre, dans sa communication le professeur Basedau a relevé que la religion peut être source de paix ou de réconciliation. “Cela est possible, a-t-il soutenu, si les responsables religieux et institutions religieuses s'attellent à entretenir des valeurs de paix. Ils ne doivent pas prendre position avec une coterie politique. C'est ainsi qu'ils feront la promotion de la tolérance intereligieuse et des valeurs qui sèment la solidarité. Les leaders, pour atteindre cette situation de paix, doivent observer la neutralité vis-à-vis des pressions politiques”.
L'atelier de recherche sur la mémoire collective des crises et de violence tente d'éveiller la conscience des populations traumatisées par la guerre, en vue de permettre à celles-ci de prendre leur destin en main.
Azo Vauguy