L`épée que brandissent les cadres supérieurs de la santé publique ne rencontre pas l`adhésion du Ministre d`Emploi et de la fonction publique, Hubert Oulaye.
La grève annoncée dans les jours à venir par les médecins est prise au sérieux par le gouvernement Ivoirien. Après plusieurs rencontres avec leur tutelle, une rencontre peut-être, la bonne est annoncée pour le lundi 17 février prochain, entre d`une part, les Médecins et d`autre part, les Ministres de la Santé publique et de l`hygiène publique, de l`Economie et des finances, de la fonction publique. Le Premier Ministre, Guillaume Soro est même annoncé à cette rencontre. Afin de trouver des solutions idoines aux préoccupations des cadres supérieurs de la santé. Selon le Ministre de l`Emploi et de la fonction publique qui donnait l`information hier, cette menace ne doit pas être mise en exécution du fait de la crise qui secoue la Côte d`Ivoire. Car, selon lui, beaucoup de pas ont été franchi. Il explique que certes, le gouvernement a fait des promesses en son temps, pour l`année 2009 afin de régler le problème de la revalorisation des salaires de l`ensemble des fonctionnaires et agents de la fonction publique. Cette promesse, selon le Ministre de l`Emploi et de la fonction publique était liée aux élections qui donneraient à la fin de la crise, à l`unicité des caisses de l`Etat et de l`allègement d`une grande partie de la dette de la Côte d`Ivoire. Malheureusement, fait-il savoir, rien n`a été fait avant la date indiquée. " C`est l`Etat qui a pris l`engagement de procéder à une revalorisation des salaires à la suite du pre-forum de Grand Bassam. Parce que, nous avons trouvé difficile de voir le même salaire des fonctionnaires qui date des années 80. C`est une promesse ", dit-il. Cependant, indique, le Ministre de l`Emploi et de la fonction publique, des avancées énormes ont été faites en ajoutant un peu sur les salaires. Pour lui, les responsables syndicaux doivent savoir raison gardée. Parce que, selon lui, les caisses sont vides. " Nous avons reçu les syndicats, et nous leur avons dit que ce n`est pas un tour de passe passe que l`Etat fait avec eux. Qu`ils comprennent que beaucoup de choses ont été faites par l`Etat. Ils doivent nous comprendre. C`est une promesse. Nous sommes conscients de la situation ", a indiqué le Ministre Hubert Oulaye. Pour lui, les médecins, puisque, c`est d`eux qu`il s`agit, doivent faire des propositions à l`Etat et non brandir des menaces et faire des pressions sur le gouvernement. Avant d`ajouter qu`au moment où les médecins et autres responsables syndicaux menacent, les bailleurs de fonds demandent aux autorités Ivoiriennes de réduire de 40 milliards de Fcfa, la masse salariale, alors que la revalorisation salariale de l`ensemble des fonctionnaires de Côte d`Ivoire est estimée à 124 milliards de Fcfa. Pour le Ministre, les médecins doivent faire preuve de patriotisme et comprendre le gouvernement. Vont-ils entendre ce cri ? La réunion du lundi prochain nous situera.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
La grève annoncée dans les jours à venir par les médecins est prise au sérieux par le gouvernement Ivoirien. Après plusieurs rencontres avec leur tutelle, une rencontre peut-être, la bonne est annoncée pour le lundi 17 février prochain, entre d`une part, les Médecins et d`autre part, les Ministres de la Santé publique et de l`hygiène publique, de l`Economie et des finances, de la fonction publique. Le Premier Ministre, Guillaume Soro est même annoncé à cette rencontre. Afin de trouver des solutions idoines aux préoccupations des cadres supérieurs de la santé. Selon le Ministre de l`Emploi et de la fonction publique qui donnait l`information hier, cette menace ne doit pas être mise en exécution du fait de la crise qui secoue la Côte d`Ivoire. Car, selon lui, beaucoup de pas ont été franchi. Il explique que certes, le gouvernement a fait des promesses en son temps, pour l`année 2009 afin de régler le problème de la revalorisation des salaires de l`ensemble des fonctionnaires et agents de la fonction publique. Cette promesse, selon le Ministre de l`Emploi et de la fonction publique était liée aux élections qui donneraient à la fin de la crise, à l`unicité des caisses de l`Etat et de l`allègement d`une grande partie de la dette de la Côte d`Ivoire. Malheureusement, fait-il savoir, rien n`a été fait avant la date indiquée. " C`est l`Etat qui a pris l`engagement de procéder à une revalorisation des salaires à la suite du pre-forum de Grand Bassam. Parce que, nous avons trouvé difficile de voir le même salaire des fonctionnaires qui date des années 80. C`est une promesse ", dit-il. Cependant, indique, le Ministre de l`Emploi et de la fonction publique, des avancées énormes ont été faites en ajoutant un peu sur les salaires. Pour lui, les responsables syndicaux doivent savoir raison gardée. Parce que, selon lui, les caisses sont vides. " Nous avons reçu les syndicats, et nous leur avons dit que ce n`est pas un tour de passe passe que l`Etat fait avec eux. Qu`ils comprennent que beaucoup de choses ont été faites par l`Etat. Ils doivent nous comprendre. C`est une promesse. Nous sommes conscients de la situation ", a indiqué le Ministre Hubert Oulaye. Pour lui, les médecins, puisque, c`est d`eux qu`il s`agit, doivent faire des propositions à l`Etat et non brandir des menaces et faire des pressions sur le gouvernement. Avant d`ajouter qu`au moment où les médecins et autres responsables syndicaux menacent, les bailleurs de fonds demandent aux autorités Ivoiriennes de réduire de 40 milliards de Fcfa, la masse salariale, alors que la revalorisation salariale de l`ensemble des fonctionnaires de Côte d`Ivoire est estimée à 124 milliards de Fcfa. Pour le Ministre, les médecins doivent faire preuve de patriotisme et comprendre le gouvernement. Vont-ils entendre ce cri ? La réunion du lundi prochain nous situera.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr