Le Représentant du Secrétaire général (de l’Onu en Côte d’Ivoire) réclame le chronogramme. Je pense qu’il a raison. Parce que ce chronogramme, à notre avis, doit être lié à la réalité du terrain», a déclaré hier sur les antennes de Radio Onuci Fm, le ministre de la Réconciliation et des Relations avec les Institutions. Sébastien Dano Djédjé se prononçait ainsi sur la question du chronogramme qu’exige le patron de l’Onuci. Il a estimé que la réalité de l’opération d’identification des populations et d’enrôlement des électeurs sur le terrain est bien différente des prévisions des spécialistes de la question. Contrairement à ce qu’on pensait, beaucoup de nos parents n’ont vraiment pas de pièces. Et ils sont aujourd’hui malheureux de constater que les agents d’enrôlement et d’identification passent et qu’ils vont être des laisser pour compte», a souligné Dano Djédjé. «Il est bon maintenant que la Cei et autres personnalités et structures qui interviennent (dans le processus) disent : «Voilà ce que nous avons constater, voilà comment désormais nous voulons procéder pour que la sortie de crise ou les élections s’organisent de manière façon saine et pacifique», a commenté le ministre. Pour lui donc, l’heure est venue où les techniciens doivent donner aux Ivoiriens un chronogramme sur la base de la réalité du terrain.
P. Soro
P. Soro