L’initiative de réduction de la dette des pays pauvres est à portée de main, concernant la Côte d’Ivoire, à moins que l’on décide autrement.
En mission depuis le 5 février 2009, les fonctionnaires de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international regagnent leur siège ce week-end. Avant leur départ, ils ont rencontré le Chef de l’Etat Laurent Gbagbo. Arend Kouwenaar a, à sa sortie d’audience avec le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, salué l’engagement des autorités ivoiriennes à œuvrer pour une sortie de crise définitive. Le chef de mission de la délégation conjointe FMI-Banque mondiale, demande par ailleurs aux Ivoiriens de poursuivre les efforts. Aussi s’est-il dit assuré des assurances du chef de l’Etat de faire en sorte que la transparence dans la gestion des finances publiques soit une réalité au quotidien. Se réjouissant de la collaboration et de l’accueil chaleureux dont il bénéficie depuis le 5 février 2009 à Abidjan, de la part des autorités ivoiriennes, particulièrement du ministère de l’Economie et des Finances, Arend Kouwenaar a dit être très ému. Concernant les nouveaux programmes qu’attend la Côte d’Ivoire, il a souligné que c’est aux administrateurs de la Banque mondiale et du Fmi de décider d’ici peu. Bien avant la rencontre avec le président de la République de Côte d’Ivoire, les missionnaires de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international ainsi que ceux de la Banque africaine de développement ont discuté avec le Chef du gouvernement avec qui, ils ont fait une pré-synthèse de leur mission. Outre le budget de finances 2009 pour lequel les missionnaires ont suggéré quelques aménagements et l’interpellation sur l’utilisation des fonds extra-budgétaires au titre de l’année 2008, les experts de la BM et du Fmi seraient tout à fait d’accord sur le mode de gestion des finances publiques dans lequel les autorités ivoiriennes se sont lancées. Ce qui pourrait valoir à la Côte d’Ivoire l’atteinte du point de décision, dans le cadre de l’initiative PPTE et l’obtention des nouveaux programmes financiers. Toute chose qui allègerait la souffrance des Ivoiriens qui peinent à réaliser certaines infrastructures de base dont la voirie, l’accès à l’eau potable, l’assainissement des quartiers. Aujourd’hui, par manque de moyens, les Ivoiriens souffrent de coupures intempestives de l’électricité. Or, avec les PPTE et les nouveaux programmes financiiers, il y a une possibilité pour la Côte d’Ivoire de remédier à toutes sortes d’éventualités. Aujourd’hui, tous les regards convergent vers Washington, où retourneront les fonctionnaires du Fmi et de la Banque mondiale. Le verdict pour la Côte d’Ivoire pourrait tomber probablement d’ici début mars. Selon des sources bien introduites, c’est pour éviter de prendre des risques, que la conférence de presse qui était censée se tenir le vendredi 13 février 2009 a été annulée. Mais, en lieu et place de cette conférence, il est prévu un communiqué de presse. 2009 est donc l’année cruciale de la Côte d’Ivoire. ça passe ou ça casse..
Honoré Kouassi
En mission depuis le 5 février 2009, les fonctionnaires de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international regagnent leur siège ce week-end. Avant leur départ, ils ont rencontré le Chef de l’Etat Laurent Gbagbo. Arend Kouwenaar a, à sa sortie d’audience avec le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, salué l’engagement des autorités ivoiriennes à œuvrer pour une sortie de crise définitive. Le chef de mission de la délégation conjointe FMI-Banque mondiale, demande par ailleurs aux Ivoiriens de poursuivre les efforts. Aussi s’est-il dit assuré des assurances du chef de l’Etat de faire en sorte que la transparence dans la gestion des finances publiques soit une réalité au quotidien. Se réjouissant de la collaboration et de l’accueil chaleureux dont il bénéficie depuis le 5 février 2009 à Abidjan, de la part des autorités ivoiriennes, particulièrement du ministère de l’Economie et des Finances, Arend Kouwenaar a dit être très ému. Concernant les nouveaux programmes qu’attend la Côte d’Ivoire, il a souligné que c’est aux administrateurs de la Banque mondiale et du Fmi de décider d’ici peu. Bien avant la rencontre avec le président de la République de Côte d’Ivoire, les missionnaires de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international ainsi que ceux de la Banque africaine de développement ont discuté avec le Chef du gouvernement avec qui, ils ont fait une pré-synthèse de leur mission. Outre le budget de finances 2009 pour lequel les missionnaires ont suggéré quelques aménagements et l’interpellation sur l’utilisation des fonds extra-budgétaires au titre de l’année 2008, les experts de la BM et du Fmi seraient tout à fait d’accord sur le mode de gestion des finances publiques dans lequel les autorités ivoiriennes se sont lancées. Ce qui pourrait valoir à la Côte d’Ivoire l’atteinte du point de décision, dans le cadre de l’initiative PPTE et l’obtention des nouveaux programmes financiers. Toute chose qui allègerait la souffrance des Ivoiriens qui peinent à réaliser certaines infrastructures de base dont la voirie, l’accès à l’eau potable, l’assainissement des quartiers. Aujourd’hui, par manque de moyens, les Ivoiriens souffrent de coupures intempestives de l’électricité. Or, avec les PPTE et les nouveaux programmes financiiers, il y a une possibilité pour la Côte d’Ivoire de remédier à toutes sortes d’éventualités. Aujourd’hui, tous les regards convergent vers Washington, où retourneront les fonctionnaires du Fmi et de la Banque mondiale. Le verdict pour la Côte d’Ivoire pourrait tomber probablement d’ici début mars. Selon des sources bien introduites, c’est pour éviter de prendre des risques, que la conférence de presse qui était censée se tenir le vendredi 13 février 2009 a été annulée. Mais, en lieu et place de cette conférence, il est prévu un communiqué de presse. 2009 est donc l’année cruciale de la Côte d’Ivoire. ça passe ou ça casse..
Honoré Kouassi