La Direction générale des impôts est décidée à faire mieux que l’année dernière. Cette volonté a été affichée lors du récent séminaire qu’elle a organisé à Yamoussoukro. Il s’agit de la mise en œuvre de la démarche qualité, du renforcement de la lutte contre la fraude, de l’amélioration du rendement des impôts leaders et de l’impôt foncier. La Direction générale des Impôts entend également mettre l’accent sur la gestion des grandes filières, le renforcement de la communication interne, la gestion de transition fiscale. M. Kessé Feh Lambert, Directeur général des impôts, conscient du rôle de sa régie financière dans l’économie ivoirienne, mettra un point d’honneur à la réforme de la fiscalité pétrolière, agricole, personnelle, ainsi qu’au renforcement de la politique sociale et du climat de paix. En ce qui concerne le bilan de l’exercice 2008, celui-ci a fait ressortir que malgré les difficultés et l’environnement économique peu favorable, le bilan de la Direction générale des Impôts est largement positif au double plan quantitatif et qualitatif. S’agissant du bilan chiffré de l’année 2008, les recettes brutes recouvrées par la Direction générale des impôts connaissent un taux de progression de 21,4% par rapport aux réalisations de 2007. Les performances réalisées en 2008 révèlent des points de satisfaction notamment en ce qui concerne certains impôts leaders (Tva, Bic, Bic pétrole Gaz, les redevances pétrole, gaz et les Its). Les objectifs fixés ont été largement atteints voire dépassés. Au plan qualitatif, l’année 2008 a permis à la Dgi de franchir de nouveaux paliers dans sa progression et dans sa modernisation. Ainsi, en 2008, les actions engagées depuis quelques années, ont été poursuivies et même renforcées. Il s’agit de la décentralisation des services, soutenue par le transfert de la gestion de certains impôts aux services de base, ce qui a permis non seulement la multiplication des postes et le partage des responsabilités, mais aussi, le rapprochement des services de la Dgi des contribuables et une meilleure maîtrise du tissu fiscal et de l’assiette des différents impôts et taxes. A cela s’ajoutent la modernisation et le renforcement des capacités de la Dgi, le renforcement des moyens matériels roulants, mobiliers, etc. Pour M. Kessé Feh, « la Direction générale des impôts doit en effet demeurer une administration républicaine au service de l’Etat, c’est-à-dire qui se place au-dessus des chapelles de considération politique ».
Jean Eric ADINGRA
Jean Eric ADINGRA