Baudelaire MIEU, journaliste ivoirien, correspondant de la radio Voice Of America et du magazine Panafricain, Jeune Afrique, en sa qualité de conseiller stratégique et porte parole du staff de campagne de la liste osez Inza, candidat au élections à la présidence du conseil éxécutif de l`union nationale des journalistes de côte d`ivoire (Unjci) parle sans détour de la campagne.
Pouvez nous faire le point du déroulement de la campagne pour les élections du président du conseil exécutif de l`union nationale des journalistes de Côte d`ivoire (Unjci) ?
Pour le moment, la campagne se déroule bien. Nous venons de suspendre la tournée dans les rédactions. Le staff du candidat Kigbafory Inza dont je suis membre avait investi les rédactions depuis plusieurs jours. Pour nous, il faut expliquer aux journalistes pourquoi nous sommes candidat et ce que nous pouvons apporter de plus à cette union qui a perdu toute sa noblesse sous les deux mandats de Amos Behonaos. Nous avons choisi comme slogan de campagne « un vent nouveau doit souffler », cela pour exprimer notre idée de rupture qui doit s`opérer à l`Unjci, il faut sortir de l`immobilisme du conseil exécutif actuel. Regardez ce qu`ils ont fait de notre union, un club d`amis, une mafia, un bois sacré pour reprendre les propres mots de Amos, qu`il a tenu à notre candidat au cours d`une rencontre. On se fait du business sur le dos des journalistes. Les journalistes ivoiriens n`ont pas besoin de mafia, mais d`une Unjci qui réponde à leurs aspirations et aux défis de l`avenir. Pour nous, les choses doivent changer, un vent nouveau doit souffler. Nous en appelons au sursaut d`orgueil des journalistes pour faire partir cette équipe qui n`a pas gagné par les urnes.
Mais, on vous reproche d`être une équipe jeune et inexpérimentée ?
La jeunesse est-elle un handicap pour diriger une union ou avoir une responsabilité. Si nous voulons transposer cela au niveau de l`Unjci, on dira simplement que l`Unjci doit passer en classe supérieure, quant on est admis en classe supérieure, on n`a plus besoin d`expérience, seuls les redoublants d`une classe ont besoin d`expérience, alors que l`Unjci a redoublé maintes fois sa classe depuis cinq ans, donc, pour être logique, cette unjci que Amos veut perpétuer, doit être plutôt exclue. Amos égale Criwa et vice versa. Amos veut partir sans partir. Les journalistes ivoiriens n`ont pas besoin d`un Medvedev tropical ou d`un Poutine. Attendez, à quoi cette expérience a-t-elle servie pour cette équipe ? En réalité, ils manquent d`argument et devraient plutôt faire leurs mea-culpa et laisser du sang neuf circuler dans l`union. Il parle d`expérience alors qu`ils ne peuvent même pas financer le congrès. Comme tout le monde le sait, le congrès a été reporté, pour faute de fonds. Pouvez-vous concevoir cela, je dis bien, c`est triste. Nous sommes dans un monde d`informations et nous journalistes manquons d`informations au sein de notre propre union. Amos, Criwa et toute sa liste ont trop de choses à reprocher. Du mal qu`ils ont fait aux journalistes ivoiriens, ils savent de quoi je parle. La modestie et l`humilité devraient les inciter à faire profil bas et demander pardon aux journalistes ivoiriens. Cette équipe n`a aucun devoir de mémoire. Comment comprendre qu`au sein de la maison de la presse, il n`y a aucune indication, même photographique des pères fondateurs de l`union et même des premiers présidents. Pourtant cela existe partout.
Et l`organisation du congrès, qu`en est-il ?
Le comité d`organisation mis en place par le conseil éxécutif nous a réunis les 11 et 13 Février pour nous mener en bateau. C`est dramatique que notre propre union n`a pas de fonds pour organiser son propre congrès, c`est qu`il y a problème. Et aujourd`hui, tout le monde regarde le ministère de la communication pour décanter la situation en finançant le congrès. Nous exigerons d`être impliqués dans l`organisation pratique du congrès. Il nous faut baliser le terrain avant le congrès. Nous savons qu`ils préparent une grande fraude, une mascarade, Criwa avec la complicité du président du comité d`organisation César Etou veulent nous spolier de notre future victoire. Nous sommes les favoris et ils le savent. C`est pourquoi après le communiqué du ministre de la communication, César Etou et Amos Beonao nous ont convoqué pour les appuyer à se braquer contre le ministre. Chose que nous avons refusé et nous avons claqué la porte. Nous avons refusé de signer le projet de communiqué qu`ils (Amos et César Etou) voulaient nous faire signer. C`est vrai que l`Unjci est une organisation indépendante mais, nous n`allons jamais cautionner une forfaiture. Le paradoxe, est que le comité d`organisation se refuge derrière des pratiques anciennes appelés us et coutume. Il faut plutôt du bon sens. On ne peut pas gérer une union de journaliste en 2009 comme si on était en 1960. Nous ne nous laisserons pas faire. L`unjci appartient à tous les journalistes, ce ne sont pas eux qui l`ont crée. Enfin, puisque le conseil éxécutif n`a pas d`argent pour l`organisation du congrès, nous demanderons la mise en place d`un comité ad`hoc pour le congrès.
Pouvez nous faire le point du déroulement de la campagne pour les élections du président du conseil exécutif de l`union nationale des journalistes de Côte d`ivoire (Unjci) ?
Pour le moment, la campagne se déroule bien. Nous venons de suspendre la tournée dans les rédactions. Le staff du candidat Kigbafory Inza dont je suis membre avait investi les rédactions depuis plusieurs jours. Pour nous, il faut expliquer aux journalistes pourquoi nous sommes candidat et ce que nous pouvons apporter de plus à cette union qui a perdu toute sa noblesse sous les deux mandats de Amos Behonaos. Nous avons choisi comme slogan de campagne « un vent nouveau doit souffler », cela pour exprimer notre idée de rupture qui doit s`opérer à l`Unjci, il faut sortir de l`immobilisme du conseil exécutif actuel. Regardez ce qu`ils ont fait de notre union, un club d`amis, une mafia, un bois sacré pour reprendre les propres mots de Amos, qu`il a tenu à notre candidat au cours d`une rencontre. On se fait du business sur le dos des journalistes. Les journalistes ivoiriens n`ont pas besoin de mafia, mais d`une Unjci qui réponde à leurs aspirations et aux défis de l`avenir. Pour nous, les choses doivent changer, un vent nouveau doit souffler. Nous en appelons au sursaut d`orgueil des journalistes pour faire partir cette équipe qui n`a pas gagné par les urnes.
Mais, on vous reproche d`être une équipe jeune et inexpérimentée ?
La jeunesse est-elle un handicap pour diriger une union ou avoir une responsabilité. Si nous voulons transposer cela au niveau de l`Unjci, on dira simplement que l`Unjci doit passer en classe supérieure, quant on est admis en classe supérieure, on n`a plus besoin d`expérience, seuls les redoublants d`une classe ont besoin d`expérience, alors que l`Unjci a redoublé maintes fois sa classe depuis cinq ans, donc, pour être logique, cette unjci que Amos veut perpétuer, doit être plutôt exclue. Amos égale Criwa et vice versa. Amos veut partir sans partir. Les journalistes ivoiriens n`ont pas besoin d`un Medvedev tropical ou d`un Poutine. Attendez, à quoi cette expérience a-t-elle servie pour cette équipe ? En réalité, ils manquent d`argument et devraient plutôt faire leurs mea-culpa et laisser du sang neuf circuler dans l`union. Il parle d`expérience alors qu`ils ne peuvent même pas financer le congrès. Comme tout le monde le sait, le congrès a été reporté, pour faute de fonds. Pouvez-vous concevoir cela, je dis bien, c`est triste. Nous sommes dans un monde d`informations et nous journalistes manquons d`informations au sein de notre propre union. Amos, Criwa et toute sa liste ont trop de choses à reprocher. Du mal qu`ils ont fait aux journalistes ivoiriens, ils savent de quoi je parle. La modestie et l`humilité devraient les inciter à faire profil bas et demander pardon aux journalistes ivoiriens. Cette équipe n`a aucun devoir de mémoire. Comment comprendre qu`au sein de la maison de la presse, il n`y a aucune indication, même photographique des pères fondateurs de l`union et même des premiers présidents. Pourtant cela existe partout.
Et l`organisation du congrès, qu`en est-il ?
Le comité d`organisation mis en place par le conseil éxécutif nous a réunis les 11 et 13 Février pour nous mener en bateau. C`est dramatique que notre propre union n`a pas de fonds pour organiser son propre congrès, c`est qu`il y a problème. Et aujourd`hui, tout le monde regarde le ministère de la communication pour décanter la situation en finançant le congrès. Nous exigerons d`être impliqués dans l`organisation pratique du congrès. Il nous faut baliser le terrain avant le congrès. Nous savons qu`ils préparent une grande fraude, une mascarade, Criwa avec la complicité du président du comité d`organisation César Etou veulent nous spolier de notre future victoire. Nous sommes les favoris et ils le savent. C`est pourquoi après le communiqué du ministre de la communication, César Etou et Amos Beonao nous ont convoqué pour les appuyer à se braquer contre le ministre. Chose que nous avons refusé et nous avons claqué la porte. Nous avons refusé de signer le projet de communiqué qu`ils (Amos et César Etou) voulaient nous faire signer. C`est vrai que l`Unjci est une organisation indépendante mais, nous n`allons jamais cautionner une forfaiture. Le paradoxe, est que le comité d`organisation se refuge derrière des pratiques anciennes appelés us et coutume. Il faut plutôt du bon sens. On ne peut pas gérer une union de journaliste en 2009 comme si on était en 1960. Nous ne nous laisserons pas faire. L`unjci appartient à tous les journalistes, ce ne sont pas eux qui l`ont crée. Enfin, puisque le conseil éxécutif n`a pas d`argent pour l`organisation du congrès, nous demanderons la mise en place d`un comité ad`hoc pour le congrès.