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Économie Publié le lundi 16 février 2009 | Le National

Rachat d’Ivoire Oil par Petroci (Acte II) - Comment Kassoum Fadika a fait de la surfacturation

Au cour du dernier trimestre 2006, le DG de Petroci décide de racheter le réseau de 24 stations de la société Ivoire OIL afin de poursuivre ce qui avait commencé sous son prédécesseur ZADI qui avait fait construire 2 stations à yopougou. Après expertise des états financiers d’Ivoire OIL, le directeur financier de Petroci a indiqué par une note et ensuite à un conseil d’Administration tenu le 29 Novembre 2006 que la société Ivoire OIL pouvait être évaluée à 2,6 milliard CFA en tenant compte de ses réserves et de son actif immobilisé. A cela il fallait ajouter une dette de 3 milliards CFA. L’ensemble donnait une valeur de 5,5 milliards CFA pour Ivoire OIL. Le vendeur d’origine libanaise demandait 9 milliards CFA. Le ministre MONNET après expertise par ses services qui supervisent l’ensemble de l’activité distribution des produits pétroliers en CI avait indiqué lors d’un entretien avec le DG, FADIGA KASSOUM que la barre de 7,5 milliards devrait être le plafond pour cette transaction. Lors de la séance du conseil d’Administration du 29 Novembre 2006 qui peut être constitué dans les registres de pétroci, le conseil avait émis les réserves suivantes : I- connaître le motif de la vente du réseau ; II– négocier le prix de cession à la baisse ; III– rencontrer le principal actionnaire qui n’était pas le libanais qui suivait le dossier mais un Mr nommé SOUMAH ; IV – faire preuve de rigueur dans la gestion des stations service. Après cette séance Mr FADIGA KASSOUM signe le contrat d’achat du réseau OIL avec le libanais qui a obtenu un mandat du principal actionnaire à l’effet d’effectuer la transaction. Le contrat est signé pour 8 ,8 milliard CFA et les versements ordonnés par le DG. Informés, la majorité des administrateurs de pétroci ont manifesté leur désapprobation et leur mécontentement, ils estimaient que le DG aurait informer le conseil pour une transaction de cette importance du prix d’achat auquel il était arrivé avec le vendeur avant de signer le contrat, surtout que le conseil avait marqué son accord sous réserve de l’accord des ministres de tutelle (mines et finance). Le DG répond très souvent aux Administrateurs qu’il a informé le de l’Etat qui lui a donné son accord. Pour les administrateurs la différance était grande entre le plafond donné par le ministre MONNET (7,5 milliards) et l’achat effectif (8,8 milliards) par rapport aux évaluations du directeur financier de Petroci. Certains acteurs partes prenantes à cette transaction comme l’avocat de Petroci ont même eu des échos en provenance du milieu libanais d’Abidjan ou ces derniers se frottaient les mains pour avoir obtenu plus que ce qu’il espéraient. Au vendeur le DG KASSOUM expliquait qu’il avait besoin d’argent pour la campagne du président GBAGBO, donc la surfacturation s’imposait.

A.B.C
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