Les violons ont du mal à s’accorder autour du 7ème congrès de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire. Le président du Conseil exécutif, Amos Béonaho, et les responsables de l’union, ont tenu à marquer leur désaccord suite aux suggestions et propositions du Comité des Sages mis en place par le ministre de la Communication pour résoudre les difficultés inhérentes à l’organisation du 7ème congrès de l’UNJCI. Réunis d’urgence vendredi dernier à la Maison de la presse, au Plateau, Amos Béonaho, Joseph Anoma, président du Conseil d’administration, et quelques membres du Comité d’organisation du 7ème Congrès conduits par le président, César Etou ont décrié dans un communiqué, ce qu’ils appellent les insuffisances criardes décelées dans la médiation du Comité des Sages. Insuffisances qui, selon eux, ont dû induire l’autorité de tutelle en erreur. Et ont battu en brèche les prétendus manquements soulevés par le ‘’ comité de sages’’. Ainsi, les premiers responsables de l’union « dénoncent les légèretés et l’esprit partisan du Comité des Sages ». De même, ils condamnent « la pernicieuse tentative du ‘’ Comité des Sages ‘’ d’amener Monsieur le Ministre de la Communication, par des informations tronquées, à imposer un candidat aux journalistes » et rejettent la volonté du « Comité des Sages » d’obliger les responsables de l’UNJCI à violer les Statuts et Règlement intérieur de cette Union dont le respect par leurs illustres fondateurs et dirigeants continue de lui assurer sa crédibilité au plan national et sa respectabilité au plan international ». Enfin, ils réaffirment leur farouche volonté d’œuvrer pour le maintien de l’indépendance de l’UNJCI face à toutes les velléités de vassalisation. Avant de conclure qu’ils « s’en tiennent aux décisions du Conseil d’administration et maintiennent la campagne électorale ouverte jusqu’à la tenue du congrès».
Moussa Keita
Moussa Keita
