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Économie Publié le lundi 16 février 2009 | Fraternité Matin

Économie nationale : Le Fmi et la Banque mondiale annoncent une croissance de 3,5%

L’activité économique a continué à s’améliorer en 2008 et la croissance économique a atteint 2,3%; un peu en dessous des projections, du fait de la détérioration de l’environnement extérieur. La croissance devrait dépasser 3,5% en 2009 grâce à la continuation de la relance dans les secteurs industriels». Cet extrait de la déclaration finale de M. Arend Kouwenaar, Chef de mission du Fonds monétaire international pour la Côte d’Ivoire, au terme de la dernière mission conjointe du Fmi, de la Banque mondiale et de la Bad (du 5 au 12) est plus que rassurant quant à la perspective d’un avenir prometteur pour l’économie nationale. Car, une croissance économique de 3,5% (quasiment proche du taux de croissance démographique) signifie davantage d’investissements et de ressources pour contrer la montée de la pauvreté. Et ce, avec l’appui des partenaires au développement, notamment le Fmi, la Banque mondiale, la Bad. Sans oublier bien sûr l’Union européenne et le système des Nations unies. C’est le présage de la conclusion certaine et incessante d’un programme économique et financier entre la Côte d’Ivoire et la communauté financière internationale. Ce programme triennal (2009-2011) qui s’inscrit dans le cadre de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (Frpc) qui est le guichet concessionnel du Fmi au profit des pays à faible revenu, permettra à l’Etat ivoirien de bénéficier d’appuis budgétaires substantiels. Il est également le déclencheur axial du point de décision à l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés, c’est-à-dire du début de l’allègement de la dette publique. Toute chose qui accroîtra sa marge de manœuvre dans la gestion des finances publiques et le financement des investissements socioéconomiques tant attendus par les bailleurs que les autorités du pays. «La mission et les autorités sont parvenues à un accord de principe sur un programme économique sur trois ans qui pourrait être appuyé par la Frpc…Après revue par la direction générale du Fmi, l’accord triennal Frpc proposé devrait être soumis à la considération du conseil d’administration du Fonds dans un futur proche», lit-on également dans la déclaration finale. A l’analyse, ce programme triennal qui est en fait une juste récompense des efforts immenses faits par le gouvernement et particulièrement le ministère de l’Economie et des Finances interviendra incessamment. C’est, semble-t-il, une question de jours. Il sera conclu dans un contexte de décélération des prix des produits alimentaires sur le marché, avec un taux d’inflation qui devrait revenir, en 2009, à 3% contre 9% en 2008. Aussi, les ménages verront-ils leur panier, relativement, s’alourdir un tant soit peu. Parlant des efforts, l’on peut se réjouir que les institutions de Bretton Woods, dont l’avarisme en distribution de bons points est connu de tous, aient noté «avec satisfaction les progrès réalisés sur un ensemble de réformes structurelles du programme 2008. Elles saluent en particulier l’initiation des réformes en profondeur dans les secteurs café-cacao et de l’énergie, et les mesures en cours pour améliorer la transparence des relations financières entre le gouvernement et ces secteurs, y compris par des audits et reportages réguliers», souligne le communiqué final de la mission conjointe. Encourageant même le gouvernement à accélérer ses efforts de réformes. Quand on sait que cette mission d’évaluation de la mise en œuvre du programme économique 2008 appuyé par le programme d’assistance d’urgence post-crise du Fmi approuvé en avril 2008 était comme un examen de passage délicat, le communiqué final donne la certitude que la Côte d’Ivoire a glané bien des notes d’admission à une étape supérieure dans ses relations avec les institutions de Bretton Woods, et partant avec la communauté internationale. Le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby qui a travaillé d’arrache-pied avec ses collaborateurs pour parvenir à cette lucarne d’espoir, est à encourager. Et tout le gouvernement, chaque ministre ayant à son niveau fait ce qu’il fallait pour parvenir à ce résultat.

Goore Bi Hue
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