Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire, veut renouer avec le modernisme, en se débarrassant de ses déchets, en réhabilitant ses voiries et en facilitant l’accès à l’eau potable aux populations. Pour ce faire, elle (Abidjan) bénéficie de la part de la Banque mondiale, d’un programme financier dit programme d’urgence d’infrastructures urbaines (PUIUR). Celui-ci a fait l’objet de présentation le mardi 10 février 2009, par son coordonnateur. Abidjan, ville carrefour moderne, Abidjan ou la perle des lagunes n’existe plus. Il ne reste qu’une ville dégradée où les poubelles ou déchets solides jonchent les trottoirs. Les eaux de ruissellement ayant quitté leurs nids habituels, font d’Abidjan, une ville puante. Les voiries entrecoupées par des nids de poules, sont à l’origine de plusieurs crevaisons et d’accidents de la circulation. L’absence de moyens, dit-on, laissent les premiers responsables assister impuissamment, à l’allure fiévreuse de la ville d’Abidjan. Cette description dépréciative est pareille pour les villes de l’intérieur où les infrastructures sont à une phase de dégradation très avancée. Pour remédier à cette situation, l’Etat a dû faire appel à la Banque mondiale, à travers le programme d’urgence d’infrastructures urbaines. Doté d’un fonds de 94 millions de dollars (US), soit près de 47 milliards de F CFA, le programme concerne cinq secteurs clés. Il s’agit de l’assainissement des eaux usées, l’approvisionnement en eau potable, gestion des ordures ménagères, la voirie urbaine et le contrat de ville. Pour chacun de ses secteurs, il a été alloué des fonds importants dont l’exécution dans le délai prescrit pourrait susciter de nouvelles aides.
Ainsi, concernant l’assainissement des eaux usées, 22 millions de dollars (US) y ont été consacrés. Ce fonds dévolu au ministère de la Construction, de l’Urbanisation et de l’Habitat, en collaboration avec des structures techniques, permettra à Abidjan de se débarrasser des eaux usées puantes. Il s’agit d’assainir toute la ville d’Abidjan, a assuré M. Demba Pierre, responsable de la cellule de la coordination du projet PUIUR. S’agissant de l’approvisionnement en eau potable dont le fonds alloué est de 28 millions de dollars (US), il vise à amoindrir la charge des couches sociales les plus défavorisées. C’est un projet qui vient en complément à ceux déjà existants, entrepris par le ministre des Infrastructures économiques, en accord avec la Sodeci. Pour alléger la souffrance de certains riverains de certains quartiers d’Abidjan qui ne bénéficient pas d’infrastructures ou de l’eau potable, un chantier d’installation de bornes fontaines a vu le jour. Ce chantier est en cours depuis 2006-2007. Mais, particulièrement, le projet PUIUR permettra de subventionner le raccordement en eau potable. Au niveau de la gestion des ordures ménagères, ce sont 12 millions de dollars (US) qui ont été retenus. Ce fonds permettra de débarrasser la ville d’Abidjan des déchets qui jonchent les trottoirs et qui empêchent aussi la circulation des usagers. Pour la voirie urbaine, 28 millions de dollars (US) ont été retenus et 3,8 millions de dollars (US) pour le contrat de villes. Mais à quand le démarrage des travaux ? C’est la question à laquelle tout le monde est soumis. Pour assurer les Ivoiriens et surtout la communauté financière internationale, la cellule de coordination du projet PUIUR a décidé d’échanger avec la presse. Mais, pas pour flatter les Ivoiriens. Abidjan va être débarrassée de ses ordures. Mais cette opération ne saurait aboutir que lorsqu’il y aura un suivi véritable. C’est d’ailleurs pour cela que l’on annonce au niveau du ministère de la Ville et de la Salubrité urbaine, la création d’une brigade. Celle-ci sera chargée de la surveillance des rues et des quartiers. Son rôle ne consistera pas qu’à réprimer, mais à sensibiliser les Ivoiriens.
Honoré Kouassi
Ainsi, concernant l’assainissement des eaux usées, 22 millions de dollars (US) y ont été consacrés. Ce fonds dévolu au ministère de la Construction, de l’Urbanisation et de l’Habitat, en collaboration avec des structures techniques, permettra à Abidjan de se débarrasser des eaux usées puantes. Il s’agit d’assainir toute la ville d’Abidjan, a assuré M. Demba Pierre, responsable de la cellule de la coordination du projet PUIUR. S’agissant de l’approvisionnement en eau potable dont le fonds alloué est de 28 millions de dollars (US), il vise à amoindrir la charge des couches sociales les plus défavorisées. C’est un projet qui vient en complément à ceux déjà existants, entrepris par le ministre des Infrastructures économiques, en accord avec la Sodeci. Pour alléger la souffrance de certains riverains de certains quartiers d’Abidjan qui ne bénéficient pas d’infrastructures ou de l’eau potable, un chantier d’installation de bornes fontaines a vu le jour. Ce chantier est en cours depuis 2006-2007. Mais, particulièrement, le projet PUIUR permettra de subventionner le raccordement en eau potable. Au niveau de la gestion des ordures ménagères, ce sont 12 millions de dollars (US) qui ont été retenus. Ce fonds permettra de débarrasser la ville d’Abidjan des déchets qui jonchent les trottoirs et qui empêchent aussi la circulation des usagers. Pour la voirie urbaine, 28 millions de dollars (US) ont été retenus et 3,8 millions de dollars (US) pour le contrat de villes. Mais à quand le démarrage des travaux ? C’est la question à laquelle tout le monde est soumis. Pour assurer les Ivoiriens et surtout la communauté financière internationale, la cellule de coordination du projet PUIUR a décidé d’échanger avec la presse. Mais, pas pour flatter les Ivoiriens. Abidjan va être débarrassée de ses ordures. Mais cette opération ne saurait aboutir que lorsqu’il y aura un suivi véritable. C’est d’ailleurs pour cela que l’on annonce au niveau du ministère de la Ville et de la Salubrité urbaine, la création d’une brigade. Celle-ci sera chargée de la surveillance des rues et des quartiers. Son rôle ne consistera pas qu’à réprimer, mais à sensibiliser les Ivoiriens.
Honoré Kouassi