Initialement prévue le 15 janvier 2009 dernier, l’opération de l’unicité des caisses de l’Etat censée entrer dans sa phase active le 2 février, ne l’est pas encore. Sur le terrain, les choses continuent de tâtonner. Après la ferme promesse du Premier ministre Guillaume Soro de faire bouger les choses, en ce qui concerne l’unicité des caisses de l’Etat, la situation actuelle sur le terrain laisse planer le doute. Or celle-ci est inscrite dans l’accord complémentaire de Ouagadougou, signé en décembre 2008. A part quelques volontaires qui, de façon spontanée, ont accepté de déclarer ce qu’ils ont comme engins roulants, c’est le statu quo. Au point où jusqu’à ce jour, après la phase de lancement de l’opération couplé de la sensibilisation, il n’y a qu’une cinquantaine de mobylettes et une vingtaine de véhicules qui ont pu être dédouanés. Toute chose qui fait penser à un blocage de l’opération, vu que la phase de sensibilisation que devrait poursuivre le comité de suivi de l’unicité des caisses de l’Etat est terminée. Comme conséquence à cette situation, il y a une forte chance que le budget de finances 2009 prenne un coup. En ce sens qu’il prend, en compte à la fois, les recettes des activités issues de la partie Sud du pays ainsi que celles du Nord que les Forces armées des Forces nouvelles contrôlent parfaitement depuis le déclenchement de la crise en septembre 2002. Dans cette partie de la Côte d’Ivoire, les estimations donnent 40 milliards de FCFA de perte par pour les services des douanes. Il en est de même pour les impôts en souffrance dans cette partie de la Côte d’Ivoire. La communauté financière internationale n’a cessé d’encourager les parties ivoiriennes à réunir les deux caisses de l’Etat. Ce même message est soutenu par le facilitateur de la crise ivoirienne, le Président burkinabé Blaise Compaoré, car contenu dans l’accord de paix de Ouagadougou.
H.K
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