OUAGADOUGOU - La Commission électorale indépendante (CEI) de Côte d`Ivoire a été invitée lundi par le Comité d`évaluation et d`accompagnement (CEA) de l`Accord de paix de Ouagadougou à fixer une "période indicative" pour la présidentielle de 2009.
Les membres du CEA ont "exhorté" la CEI à produire un calendrier "réaliste du processus électoral, tenant dûment compte de tous les paramètres et, à cet égard, ont insisté sur la nécessité de fixer une période indicative pour la tenue du premier tour de l`élection présidentielle en 2009", selon un communiqué.
Ce texte a été diffusé à Ouagadougou après la clôture de la réunion du CEA et lu par le chef de la diplomatie burkinabè Alain Bédouma Yoda.
La présidentielle, étape essentielle pour une sortie de crise en Côte d`Ivoire, est sans cesse reportée depuis 2005.
Participaient à cette réunion le président burkinabè Blaise Compaoré, facilitateur dans la crise ivoirienne, le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro, chef de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), et la délégation de la présidence ivoirienne dirigée par Alcide Djédjé.
Des représentants des bailleurs de fonds, notamment les Etats-Unis, la France, l`Italie, le Brésil, la Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale (BM), le Fonds monétaire international (FMI) et l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (ONUCI), ont aussi assisté à la rencontre.
Selon le communiqué, la fixation d`une "période indicative" vise "à donner une meilleure lisibilité au processus de sortie de crise, à redonner confiance aux populations ivoiriennes et aux partenaires techniques et financiers de la Côte d`Ivoire, et à favoriser la relance économique du pays".
La fin de l`opération d`enregistrement des populations pour ce scrutin a été fixée au 28 février 2009. "4.520.948 personnes ont été enregistrées à ce jour sur une population cible de 8.663.149, soit un taux de réalisation de 52,19%", relève le CEA.
"Les membres du CEA ont salué le niveau d`avancement actuel de l`opération de reconstitution des registres d`état civil perdus ou détruits, qui est entrée dans sa phase opérationnelle en janvier 2009 et dont l`achèvement est prévu le 28 février 2009", indique le texte.
Le communiqué ajoute que les bailleurs de fonds se sont engagés à examiner favorablement la couverture du déficit du budget des élections, estimé à 8 milliards de francs CFA.
"Je pense que les bailleurs de fonds ont été bien sensibilisés à la nécessité d`apporter un concours appréciable dans le cadre du financement du processus électoral", a commenté M. Soro à l`issue de la rencontre.
"Les bailleurs de fonds ont bien compris la portée des enjeux mais nous ne nous sommes pas limités simplement au financement de la sortie de crise", a-t-il expliqué devant la presse.
"Nous avons même demandé que dans le cadre du contexte global économique de la Côte d`Ivoire", le pays puisse "être éligible à l`allègement de sa dette", a indiqué M. Soro.
Depuis la tentative avortée de coup d`Etat de l`ex-rébellion des FN contre le pouvoir du président Laurent Gbagbo en 2002, la Côte d`Ivoire est divisée en deux parties, le sud contrôlé par le gouvernement et le nord par les FN.
Les membres du CEA ont "exhorté" la CEI à produire un calendrier "réaliste du processus électoral, tenant dûment compte de tous les paramètres et, à cet égard, ont insisté sur la nécessité de fixer une période indicative pour la tenue du premier tour de l`élection présidentielle en 2009", selon un communiqué.
Ce texte a été diffusé à Ouagadougou après la clôture de la réunion du CEA et lu par le chef de la diplomatie burkinabè Alain Bédouma Yoda.
La présidentielle, étape essentielle pour une sortie de crise en Côte d`Ivoire, est sans cesse reportée depuis 2005.
Participaient à cette réunion le président burkinabè Blaise Compaoré, facilitateur dans la crise ivoirienne, le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro, chef de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), et la délégation de la présidence ivoirienne dirigée par Alcide Djédjé.
Des représentants des bailleurs de fonds, notamment les Etats-Unis, la France, l`Italie, le Brésil, la Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale (BM), le Fonds monétaire international (FMI) et l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (ONUCI), ont aussi assisté à la rencontre.
Selon le communiqué, la fixation d`une "période indicative" vise "à donner une meilleure lisibilité au processus de sortie de crise, à redonner confiance aux populations ivoiriennes et aux partenaires techniques et financiers de la Côte d`Ivoire, et à favoriser la relance économique du pays".
La fin de l`opération d`enregistrement des populations pour ce scrutin a été fixée au 28 février 2009. "4.520.948 personnes ont été enregistrées à ce jour sur une population cible de 8.663.149, soit un taux de réalisation de 52,19%", relève le CEA.
"Les membres du CEA ont salué le niveau d`avancement actuel de l`opération de reconstitution des registres d`état civil perdus ou détruits, qui est entrée dans sa phase opérationnelle en janvier 2009 et dont l`achèvement est prévu le 28 février 2009", indique le texte.
Le communiqué ajoute que les bailleurs de fonds se sont engagés à examiner favorablement la couverture du déficit du budget des élections, estimé à 8 milliards de francs CFA.
"Je pense que les bailleurs de fonds ont été bien sensibilisés à la nécessité d`apporter un concours appréciable dans le cadre du financement du processus électoral", a commenté M. Soro à l`issue de la rencontre.
"Les bailleurs de fonds ont bien compris la portée des enjeux mais nous ne nous sommes pas limités simplement au financement de la sortie de crise", a-t-il expliqué devant la presse.
"Nous avons même demandé que dans le cadre du contexte global économique de la Côte d`Ivoire", le pays puisse "être éligible à l`allègement de sa dette", a indiqué M. Soro.
Depuis la tentative avortée de coup d`Etat de l`ex-rébellion des FN contre le pouvoir du président Laurent Gbagbo en 2002, la Côte d`Ivoire est divisée en deux parties, le sud contrôlé par le gouvernement et le nord par les FN.
