La sixième réunion du Comité d'Evaluation et d'Accompagnement (Cea) de l'Accord politique de Ouagadougou a ouvert ses travaux hier, en présence du facilitateur, le Président Blaise Compaoré du Burkina Faso. il a mis la pression sur les deux protagonistes. La sixième réunion du Comité d'Evaluation et d'Accompagnement (Cea) de l'Accord Politique de Ouagadougou (Apo), a effectivement ouvert hier matin, à Ouagadougou.
A cette occasion, selon un confrère étranger sur place au Burkina, le Facilitateur dans la crise ivoirienne, le Président burkinabé Blaise Compaoré, a encore tiré les oreilles aux deux parties protagonistes, à travers leurs délégations respectives conduites par l'Ambassadeur Alcide Djédjé et Alain Lobognon des Fn. En effet, Blaise Compaoré a invité fermement le camp présidentiel et l'ex-rébellion des Forces nouvelles (Fn) à une "application diligente" de "Ouaga IV", afin de donner une "visibilité complète au processus de paix et de réconciliation nationale". Et ce, en présence du représentant du secrétaire général de l'Onu en Côte d’Ivoire, M. Choi, des bailleurs de fonds, regroupés au sein de l'Organe consultatif international (Oci), notamment l'Union européenne (Ue), les Etats-Unis, la France, l'Italie, le Brésil, la Banque africaine de développement (Bad), la Banque mondiale (Bm), le Fonds monétaire international (Fmi), qui ont participé à cette rencontre. Encourageant, par ailleurs, le pays de Laurent Gbagbo et ses partenaires à "relever les défis pour parachever et consolider le retour définitif de la paix". Cependant, une inquiétude pointe à l'horizon. La date du 28 février prévue pour la fin de l'opération d'identification de la population ivoirienne et de l'enrôlement des électeurs, risque de ne plus être respectée. De fait, une source proche de la médiation (à Ouagadougou) ayant requis l'anonymat, a révélé que la date du 28 février ne serait plus sûre, pour mettre fin au processus d'identification et d'enrôlement, comme le souhaite la Cei et ses responsables. Pour la simple raison que "la reconstitution de l'état civil, qui a été détruit pendant la crise, traîne encore", a indiqué la source. D'ailleurs, le président Robert Beugré Mambé qui a pris part à la rencontre, aux côtés du premier ministre, Guillaume Kigfabfory Soro, a fait le point de l'enrôlement (le recensement) des électeurs à l'assistance. Le financement de "Ouaga IV", un accord complétant l'Accord de paix signé en mars 2007 entre le Président Laurent Gbagbo et M. Soro, était également au centre des discussions. Cet accord signé fin décembre, prévoit l'intégration dans la nouvelle armée ivoirienne de 5000 ex-combattants des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn) " dans un délai de deux ans", l'octroi d'une prime de démobilisation de 500000 Fcfa (environ 762 euros) à tout milicien ou soldat des Fafn démobilisé. Cette réunion, sera sanctionnée à la fin des travaux par un communiqué final.
Frimo Koukou Djipro
koukoudf@yahoo.fr
A cette occasion, selon un confrère étranger sur place au Burkina, le Facilitateur dans la crise ivoirienne, le Président burkinabé Blaise Compaoré, a encore tiré les oreilles aux deux parties protagonistes, à travers leurs délégations respectives conduites par l'Ambassadeur Alcide Djédjé et Alain Lobognon des Fn. En effet, Blaise Compaoré a invité fermement le camp présidentiel et l'ex-rébellion des Forces nouvelles (Fn) à une "application diligente" de "Ouaga IV", afin de donner une "visibilité complète au processus de paix et de réconciliation nationale". Et ce, en présence du représentant du secrétaire général de l'Onu en Côte d’Ivoire, M. Choi, des bailleurs de fonds, regroupés au sein de l'Organe consultatif international (Oci), notamment l'Union européenne (Ue), les Etats-Unis, la France, l'Italie, le Brésil, la Banque africaine de développement (Bad), la Banque mondiale (Bm), le Fonds monétaire international (Fmi), qui ont participé à cette rencontre. Encourageant, par ailleurs, le pays de Laurent Gbagbo et ses partenaires à "relever les défis pour parachever et consolider le retour définitif de la paix". Cependant, une inquiétude pointe à l'horizon. La date du 28 février prévue pour la fin de l'opération d'identification de la population ivoirienne et de l'enrôlement des électeurs, risque de ne plus être respectée. De fait, une source proche de la médiation (à Ouagadougou) ayant requis l'anonymat, a révélé que la date du 28 février ne serait plus sûre, pour mettre fin au processus d'identification et d'enrôlement, comme le souhaite la Cei et ses responsables. Pour la simple raison que "la reconstitution de l'état civil, qui a été détruit pendant la crise, traîne encore", a indiqué la source. D'ailleurs, le président Robert Beugré Mambé qui a pris part à la rencontre, aux côtés du premier ministre, Guillaume Kigfabfory Soro, a fait le point de l'enrôlement (le recensement) des électeurs à l'assistance. Le financement de "Ouaga IV", un accord complétant l'Accord de paix signé en mars 2007 entre le Président Laurent Gbagbo et M. Soro, était également au centre des discussions. Cet accord signé fin décembre, prévoit l'intégration dans la nouvelle armée ivoirienne de 5000 ex-combattants des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn) " dans un délai de deux ans", l'octroi d'une prime de démobilisation de 500000 Fcfa (environ 762 euros) à tout milicien ou soldat des Fafn démobilisé. Cette réunion, sera sanctionnée à la fin des travaux par un communiqué final.
Frimo Koukou Djipro
koukoudf@yahoo.fr