Comment permettre l’épanouissement intellectuel et social des enfants surdoués.
Sur le thème «L’importance de la détection et de l’encadrement des surdoués», M. Dagaud Okouto Victor, chercheur, responsable scientifique et de la pédagogie de l’Institut géniocratique Dagaud Norton Lewis d’Abidjan, a animé une conférence publique à l’hôtel du District.
Pour le conférencier, géniteur de celui dont l’institut porte le nom et qui a décroché le Bepc à 9 ans et le Bac à 11 ans, il importe d’offrir un encadrement spécifique aux enfants surdoués au profit du développement de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique dans un contexte de mondialisation. D’où la mise au point par lui de «l’étude géniocratique». Cette étude, à l’en croire, «consiste à faire sept ans de scolarité pour les élèves moyens et cinq ans pour les élèves doués pour obtenir le Bac à 10 ou 12 ans». L’incidence recherchée, selon M. Dagaud, est de parvenir à avoir «des ingénieurs à 16 ans». Pour y parvenir, argue-t-il, «il est nécessaire que les jeunes génies et inventeurs puissent s’épanouir dans un environnement qui leur permette de donner la pleine mesure de leurs talents». La trilogie opératoire de base de l’étude «géniocratique» est : «la communication, la lecture et l’écriture».
Estimant que les enfants doués et surdoués seraient blasés par le système scolaire classique, M. Dagaud propose que des aménagements soient opérés aux fins de permettre la libéralisation ou, tout au moins, que l’expérimentation réussie qu’il a opérée fasse l’objet d’un intérêt particulier de la part de l’Etat. Il brandit un arsenal juridique et conventionnel de l’Onu, l’Unesco, du Conseil de l’Europe, etc., stipulant que tous les enfants devraient faire l’objet d’un encadrement spécifié, qu’ils soient handicapés, surdoués ou moyens.
Déjà, affirme-t-il, des oreilles attentives, au plus haut niveau des pouvoirs publics, se font jour. Aussi, à l’image du Japon et d’Israël, Etats desservis par la nature, qui ont pu, par un encadrement efficient de leurs génies créateurs, prospérer, espère-t-il que la Côte d’Ivoire leur emboîtera le pas. Et le conférencier de conclure que l’ère actuelle n’est plus celle des matières premières agricoles et géologiques, mais bien celle de la matière grise.
R. C
Sur le thème «L’importance de la détection et de l’encadrement des surdoués», M. Dagaud Okouto Victor, chercheur, responsable scientifique et de la pédagogie de l’Institut géniocratique Dagaud Norton Lewis d’Abidjan, a animé une conférence publique à l’hôtel du District.
Pour le conférencier, géniteur de celui dont l’institut porte le nom et qui a décroché le Bepc à 9 ans et le Bac à 11 ans, il importe d’offrir un encadrement spécifique aux enfants surdoués au profit du développement de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique dans un contexte de mondialisation. D’où la mise au point par lui de «l’étude géniocratique». Cette étude, à l’en croire, «consiste à faire sept ans de scolarité pour les élèves moyens et cinq ans pour les élèves doués pour obtenir le Bac à 10 ou 12 ans». L’incidence recherchée, selon M. Dagaud, est de parvenir à avoir «des ingénieurs à 16 ans». Pour y parvenir, argue-t-il, «il est nécessaire que les jeunes génies et inventeurs puissent s’épanouir dans un environnement qui leur permette de donner la pleine mesure de leurs talents». La trilogie opératoire de base de l’étude «géniocratique» est : «la communication, la lecture et l’écriture».
Estimant que les enfants doués et surdoués seraient blasés par le système scolaire classique, M. Dagaud propose que des aménagements soient opérés aux fins de permettre la libéralisation ou, tout au moins, que l’expérimentation réussie qu’il a opérée fasse l’objet d’un intérêt particulier de la part de l’Etat. Il brandit un arsenal juridique et conventionnel de l’Onu, l’Unesco, du Conseil de l’Europe, etc., stipulant que tous les enfants devraient faire l’objet d’un encadrement spécifié, qu’ils soient handicapés, surdoués ou moyens.
Déjà, affirme-t-il, des oreilles attentives, au plus haut niveau des pouvoirs publics, se font jour. Aussi, à l’image du Japon et d’Israël, Etats desservis par la nature, qui ont pu, par un encadrement efficient de leurs génies créateurs, prospérer, espère-t-il que la Côte d’Ivoire leur emboîtera le pas. Et le conférencier de conclure que l’ère actuelle n’est plus celle des matières premières agricoles et géologiques, mais bien celle de la matière grise.
R. C
