La communauté portuaire, représentée au plus haut niveau par MM.Bakayoko Dramane, directeur général de l’Office ivoirien des chargeurs (Oic), Ahiman Marcel, secrétaire général de la Communauté portuaire d’Abidjan (Cpa) et Jonas Lago, chef du département Facilitation des transports était vendredi dernier, à Yamoussoukro. Elle entendait ainsi mettre à profit la rencontre des généraux Fds et Fafn qui avait lieu au Centre de commandement intégré (Cci) de la capitale politique et administrative. Pour attirer leur attention sur les tracasseries et rackets dont sont victimes les opérateurs économiques ivoiriens et ceux des pays voisins, dans l’acheminement de leurs marchandises jusqu’au port d’Abidjan.
Toutes choses qui engendrent des pertes énormes.
«Je crois qu’il faut d’abord remercier les autorités militaires, Fds et Fafn, ainsi que les forces impartiales qui nous ont permis de participer à cette rencontre et qui ont écouté notre cri du coeur. Nous avons été très content de leur apporter le message de la communauté portuaire. Nous avons besoin aujourd’hui de reconquérir tout notre trafic. Nous avons mené des actions au niveau commercial. Il reste maintenant à agir sur la fluidité routière, sur l’ensemble des corridors. Ils nous ont écouté avec beaucoup d’attention. Nous repartons d’ici avec des promesses fermes que ces problèmes seront désormais pris à bras-le-corps et que des solutions seront véritablement trouvées au plus vite », a indiqué M. Bakayoko Dramane, par ailleurs vice-président de la Communauté portuaire d’Abidjan.
En terme de difficultés sur le trajet, le directeur général de l’Oic a fait savoir qu’en raison des tracasseries diverses, les 800 km qui séparent le port d’Abidjan des pays voisins tels que le Mali, le Burkina et le Niger, sont parcourus en 5 jours au lieu de deux. Il s’agit donc, a-t-il dit, d’améliorer ce temps. Mais surtout d’éliminer les faux frais. Car des sommes assez importantes sont exigées au passage des camions aux corridors. « Cela pénalise notre pays et décourage tout le trafic qui devrait venir des pays voisins. Il s’agit de faire en sorte que les corridors soient considérés comme des couloirs économiques, un cordon ombilical qui relie la Côte d’Ivoire à tout son arrière-pays, c’est-à-dire les pays voisins », a indiqué le vice-président du Cpa. Avant d’ajouter que, depuis des années, le trafic du Niger a totalement disparu des ports ivoiriens à cause de ces facteurs précités.
N’dri Célestin
Correspondant régional
Tendances
FAO.Selon les premières indi cations fournies par un rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), la production céréalière mondiale en 2009 sera inférieure au niveau record atteint en 2008. Du fait, à la fois, de la diminution des superficies ensemencées et de conditions climatiques défavorables. En Europe et aux Etats-Unis, les conditions sont en général propices pour le blé d’hiver, mais les superficies ensemencées diminuent dans plusieurs grands pays producteurs.
Toutes choses qui engendrent des pertes énormes.
«Je crois qu’il faut d’abord remercier les autorités militaires, Fds et Fafn, ainsi que les forces impartiales qui nous ont permis de participer à cette rencontre et qui ont écouté notre cri du coeur. Nous avons été très content de leur apporter le message de la communauté portuaire. Nous avons besoin aujourd’hui de reconquérir tout notre trafic. Nous avons mené des actions au niveau commercial. Il reste maintenant à agir sur la fluidité routière, sur l’ensemble des corridors. Ils nous ont écouté avec beaucoup d’attention. Nous repartons d’ici avec des promesses fermes que ces problèmes seront désormais pris à bras-le-corps et que des solutions seront véritablement trouvées au plus vite », a indiqué M. Bakayoko Dramane, par ailleurs vice-président de la Communauté portuaire d’Abidjan.
En terme de difficultés sur le trajet, le directeur général de l’Oic a fait savoir qu’en raison des tracasseries diverses, les 800 km qui séparent le port d’Abidjan des pays voisins tels que le Mali, le Burkina et le Niger, sont parcourus en 5 jours au lieu de deux. Il s’agit donc, a-t-il dit, d’améliorer ce temps. Mais surtout d’éliminer les faux frais. Car des sommes assez importantes sont exigées au passage des camions aux corridors. « Cela pénalise notre pays et décourage tout le trafic qui devrait venir des pays voisins. Il s’agit de faire en sorte que les corridors soient considérés comme des couloirs économiques, un cordon ombilical qui relie la Côte d’Ivoire à tout son arrière-pays, c’est-à-dire les pays voisins », a indiqué le vice-président du Cpa. Avant d’ajouter que, depuis des années, le trafic du Niger a totalement disparu des ports ivoiriens à cause de ces facteurs précités.
N’dri Célestin
Correspondant régional
Tendances
FAO.Selon les premières indi cations fournies par un rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), la production céréalière mondiale en 2009 sera inférieure au niveau record atteint en 2008. Du fait, à la fois, de la diminution des superficies ensemencées et de conditions climatiques défavorables. En Europe et aux Etats-Unis, les conditions sont en général propices pour le blé d’hiver, mais les superficies ensemencées diminuent dans plusieurs grands pays producteurs.